HISTOIRE LIBRE !
Respecter toutefois ce qui la lie à Twain, donc en gros elle doit toujours avoir vécu sur l'île.
Il faudrait que dans sa présentation vous parliez de la mort de sa sœur, Roxane. Toutefois s'il vous manque des informations n'hésitez pas à me contacter, j'ai des passages beaucoup plus précis retraçant l'accident ainsi que les ressentis et tout le reste.

« Vous pouvez y aller, mademoiselle Red-Burrow. » C’est en lâchant un gros soupir que je détachai mes fesses de cet espèce de banc en béton dur et froid. La grille de la cellule s’ouvrit, et je sortis en trainant les pieds. J’avançai tel un fantôme, avant de croiser Twain dans le bureau de police. « T’étais pas obligé de venir tu sais. » « Bah tiens, et t’aurais fait comment pour sortir de là alors? » Je haussai les épaules. Je m’en fiche complètement de comment je serais sortie, et encore plus quand. Je ne relevai donc pas et continuai mon chemin, après avoir récupéré mes effets personnels. « Il faut que tu fasses attention, Constance. » C’est pas vrai, il est encore là, lui? Je levai les yeux au ciel. « Pourquoi? Tu as peur qu’il m’arrive quelque chose? Comme c’est ironique! » « Je ne serai pas toujours là, Constance, tu crois que… » « Mais toi, qu’est-ce que tu crois? Je t’ai jamais demandé d’être mon sauveur à ce que je sache? » le coupais-je aussi sec. « Bon, et bien dans ce cas, pourquoi est-ce que c’est mon numéro que tu as mis dans la case"personne à contacter en cas de problème"? » Je me retournai vers lui, en furie « Tu veux savoir pourquoi? Hein? » « Oui, vas-y, exprime-toi, pour une fois! » « Oh tu sais quoi, t’en vaux même pas la peine, Twain! » « Ça y est, tu te défiles, encore une fois! » « Je t’emmerde! » Mais c’est vrai, qu’est-ce qu’il a à chercher la petite bête comme ça? Il veut vraiment que je lui dise ce qu'il est? Que j’ai changé le numéro de la personne à contacter en cas de problème, parce que la dernière fois, on a appelé mon frère, et c’était pour lui annoncer l’accident de ses deux sœurs, mais aussi que cet accident impliquait la mort de l’une d’entre elles et l’état très critique de l’autre? Voilà la vraie raison! Alors qu’il arrête avec ça! « Où tu vas? » « Ben, je rentre chez moi! » « Et comment? Ta moto est à la fourrière je te rappelle, avec tous tes excès de vitesse! » « J’ai des pieds, c’est pas pour rien! » « Je ne te laisserai pas rentrer toute seule, pas comme ça. » Je soupirai, fis la moue, mais au final, j’acceptai, parce que j’avais passé une très mauvaise nuit, et que j’avais mal partout, alors le peu de confort que pourrait m’offrir son pick up me conviendrait parfaitement. Après dix minutes de route et un silence implacable, je me décidai d’ouvrir la bouche « Dis-moi Twain, pourquoi t’es si gentil avec moi? » Un court silence passa. « Parce que, c’est comme ça. »

Point de vue de Twain :

« Dis-moi Twain, pourquoi t’es si gentil avec moi? » Je souris, de ce sourire en coin discrètement dissimulé sur mes lèvres. Parfois, elle est mignonne quand-même. Enfin, plus souvent que les gens ne le pensent. Pourquoi est-ce que je suis aussi gentil avec elle? Peut-être tout simplement parce que je tiens à elle. Je la connais depuis toujours, et croyez-moi, ça fait un bail. Je l’ai connue avant, et après l’accident, ce terrible accident qui a ruiné sa vie. Je ne peux pas dire que je la comprends dans ce qu’elle traverse, ou pire encore, que je ressens la perte de Roxane autant qu’elle, non. Et justement, c’est pour ça que je la laisse faire ce qu’elle veut, faire autant de conneries qu’elle a envies, tout en gardant un œil discret sur elle, la surveillant de loin. Je ne sais pas si un jour je pourrai comprendre pourquoi elle réagit comme ça, mais dans un sens, je ne pense que c’est la meilleure des réactions qu’elle ait pu avoir. Je veux dire, c’est mieux de la voir comme ça plutôt que de la voir s’apitoyer sur son sort. « Parce que, c’est comme ça. » C’est vrai, c’est comme ça et puis c’est tout. Je tiens à elle, c’est ma meilleure amie. J’en ai déjà perdu une, je ne veux pas perdre l’autre.

Généralités :

Twain connait Roxane et Constance depuis le collège. Très vite, avec Niels, ils ont formé une petite bande d’amis, toujours soudés. Roxane était sa meilleure amie, tandis que Constance avait toujours ce petit pétillement dans les yeux qui faisait qu’il ressentait quelque chose d’unique, de différent. De nature protecteur, quiconque touchait à l’une des jumelles se ramassait un poing dans la figure la seconde d’après. Suite à la mort de Roxane, Twain est l’un des seuls qui a essayé de relativiser et de ne pas en vouloir à Constance. Il a été présent à ses côtés presque tous les jours le temps de sa rééducation. C’est une fois qu’elle fut remise sur pieds qu’il s’en fit encore plus pour elle. Effectivement, elle avait trouvé son échappatoire : l’adrénaline. Faisant toutes les conneries qui lui passaient par la tête. Mais il n’était jamais très loin pour venir lui porter secours. C’est vrai, elle ne lui a jamais rien demandé, mais pour lui, ça coule de source. Il ne pourrait pas la laisser se diriger toute seule. Hormis ces moments de sauvetage, Twain et Constance se bouffent souvent le nez, mais ça ne dure jamais longtemps, ils sont incapable de se râler dessus pur de bon. Ils tiennent à l’autre, et ça se voit, mais aucun des deux n’oserait avouer ses réels sentiments de peur de tout faire foirer.[/justify]