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Sujet: somewhere only we know ft. Nolan [end. 15.04.12 15:21
« Prend un parapluie, il va pleuvoir. » Je m'étais levée assez tôt et à peine avais-je franchi la dernière marche de l'escalier que ma grand-mère me fit cette remarque. Je regardais le ciel par la fenêtre, il était en effet sombre mais on avait pourtant annoncé aucune tempête. Les touristes allaient sans doute râler vis-à-vis du fait qu'ils étaient venus en vacances et qu'ils trouveraient ça inadmissible d'avoir faire plusieurs milliers de kilomètres pour avoir de la pluie. Je pris un petit-déjeuner avant de prendre le parapluie que me grand-mère me tendait et de sortir. Il était à peine neuf heures et je m'étais arrangée avec ma collègue: elle ne pouvait pas rester au plus tard de dix-huit heures, du coup elle faisait l'ouverture et moi je ferai la fermeture. En sortant mon regard était toujours rivé vers le ciel. Le vent s'était levé. Je fis une grimace, tant pis, au pire je me presserais d'avantage. Je passais par la grande place, de toute manière, il n'y avait aucun raccourci jusqu'à la pâtisserie. Peu de gens trainaient dehors, je voyais même certains habitués de la terrasse du café rentrer à l'intérieur de celui-ci. Ce n'était pas de la pluie qui allait me faire peur. J'étais née ici et j'y avais toujours vécu. Les tempêtes ça me connaissaient très bien, alors de la pluie et juste un peu de vent, ce n'était pas la mer à boire. En passant la porte de la pâtisserie, je vis ma collègue à la caisse qui regardait la vitrine d'un air rêveur. Chaque jour de pluie c'était pareil, on n'avait pas beaucoup de clients, alors la plupart du temps on parlait entre nous, où on faisait de petits concours de pâtisseries pour rire. « C'est déprimant. » Fit-elle en soupirant et en gardant son menton au creux de la paume de sa main. J'acquiesçais avant d'aller poser mon parapluie à l'arrière ainsi que ma veste. Une fois qu'elle était enlevée on pouvait voir mon ventre arrondi de bientôt quatre mois et demi. Ce n'était plus un secret pour tout le monde, mais quand on me demandait l'identité du père, je ne répondais jamais et je contentais de sourire tout simplement. Sauf que dans toute cette histoire je souffrais, par moment je fondais en larmes sans crier gare. Ma grand-mère me disait que c'était normal, mais moi je n'en pouvais plus de ces sautes d'humeurs.
La journée passait et il se mit enfin à pleuvoir en milieu d'après-midi. J'étais concentrée sur une tarte que j'étais en train de concocter. A dix-sept heures ma collègue pris ses affaires avant de quitter la pâtisserie et la pluie tomba de plus en plus. Même avec un parapluie je serai trempée jusqu'aux os c'était sûr. A Dix-neuf heures je pris enfin mes affaires ainsi que mon parapluie avant d'éteindre les lumières. En ouvrant la porte, je ne pensais pas tomber sur lui. Cette situation me fit penser au jour de notre rencontre. Je le regardai un instant après avoir ouvert mon parapluie. « Qu'est ce que tu veux? » Fis-je sans le moindre sourire. Il pleuvait des cordes et je ne lui proposais même pas de venir s'abriter sous mon parapluie. J'avais déjà bien du mal à garder mon sang-froid, il ne fallait en aucun cas que je flanche. Je descendis les deux marches qui me séparait de lui avant de commencer à parcourir le chemin jusqu'à chez moi tandis qu'il me rattrapa pour marcher à mes côtés. « Tu n'es pas avec ta merveilleuse petite femme? » déclarais-je en accentuant bien sur le dernier mot. Je revoyais chaque jour la scène. Dire que j'avais pensé tomber sur quelqu'un de bien en qui j'avais fait confiance alors que j'avais toujours refusé de donner mon cœur à quelqu'un. Je m'étais bien fait avoir sur le coup. J'aurai bien pu le frapper et pleurer de toute les larmes de mon corps, mais cela serait pathétique, surtout que je n'étais pas comme ça. Non, j'attendais simplement qu'il me dise ce qu'il souhaitait. L'orage n'allait pas tarder à gronder, aussi bien au sens propre qu'au figuré.
Dernière édition par Gemma Hawkins le 21.04.12 21:44, édité 2 fois
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 16.04.12 17:37
Aujourd'hui, encore un nouveau jour se lève. Un jour comme un autre, au fond. Je me réveille dans mon lit aux alentours de 7h30 pendant que ma femme est déjà en train de se préparer, prête à partir travailler. Elle est reporter, on est dans le même domaine et c'est bien grâce à nos études que l'on s'est rencontré. Sauf que contrairement à moi, elle voyage beaucoup plus. C'est d'ailleurs aussi à cause de cela qu'on passe plus de temps loin, l'un de l'autre plutôt qu'ensemble... Alors qu'on est censé être mariés depuis plus de deux ans. Tant pis, j'en ai pris l'habitude. D'ailleurs, elle est arrivé seulement depuis peu à Vanatu alors que j'y habite depuis cinq mois. Et son arrivée n'a pas fait que des heureux... Et moi, je ne l'étais pas complétement non plus. Fou à dire, n'est-ce pas ? Mais disons que j'ai entamé une autre relation pendant son absence avec une habitante depuis toujours : Gemma Hawkins. Sauf que le problème, c'est qu'elles se sont déjà rencontrées et... Gemma est enceinte de moi. Quatre mois et demi. Je vais être papa mais ma relation avec la mère s'est clairement dégradé. Moi qui ressent vraiment des sentiments pour elle, ce n'est pas gagné. Je suis complétement perdu... Pourtant, ma femme ne savait rien et elle s'apprêtait à partir. " J'y vais mon amour. À ce soir ! " Un baiser et là voîlà parti. Et me voîlà de nouveau en train de cogiter alors que je dois me préparer pour commencer à travailler. À rédiger un article que mon patron voulait avoir pour ce soir. Seulement, ni l'énergie, ni l'inspiration était présente mais j'allais pourtant devoir m'y mettre !
Finalement, après avoir passé de multiples heures devant mon ordinateur portable, à réfléchir encore et encore, à formuler des phrases encore et encore après avoir regroupé mes informations, mon article était plutôt bien ! J'aime bien donc en mail, c'est envoyé à Londres. Mais bien entendu, une personne revient dans mon esprit : Gemma. Depuis que j'ai ouvert cette enveloppe, on ne s'est plus vu et elle a prit goût à filtrer mes appels, à ne pas décrocher et à ne pas me rappeller. Alors à grands problèmes, les grands remèdes. J'enfile un beau pantalon, une chemise noire, chaussures, veste... Quel temps à l'extérieur ! Mais tant pis, je ne peux plus attendre. On doit parler et elle me manque tellement. Mais j'ai joué à l'imbécile et j'ai perdu, j'aurai dû m'y attendre. Je suis devant la pâtisserie où elle travaille, celle où on s'est rencontré en plus. elle devait certainement faire la fermeture, donc d'ici peu de temps, elle serait face à moi. Et en effet, j'étais à l'abri lorsqu'elle s'approcha de la sortie et j'étais là, devant elle. Gemma ouvrit son parapluie en me demandant séchement ce que je voulais. Je n'aurai pas dû espérer un accueil plus sympathique. Mon regard se posait pourtant, avant tout, sur son ventre arrondi. Ce serait mon enfant, à moi aussi. Enfin... Je ne savais pas du tout comment elle allait évoluer cette situation et je la craignais. "On doit parler, Gemma... " C'est vrai, on ne pouvait pas en rester là, de cette façon. Une enveloppe que j'avais bien pris soin de cacher à ma femme. Elle descend les petites marches et se mit à marcher sous son parapluie pendant que moi, j'étais en train d'être trempé ! Mais à vrai dire, je m'en fichais. J'arrivis à ses côtés lorsqu'elle reprit la parole, accentuant bien sur le mot "femme". Mais quel abruti, pouvais-je être ! Deux femmes aussi belles l'une que l'autre et pourtant, l'une ignorait tout et si elle savait, elle demanderait le divorce aussitôt. Tandis que l'autre m'en voulait déjà et ne voulait plus entendre parler de moi. Je me pose alors devant elle pour stopper son trajet, son chemin. "Arrête Gemma. Je sais que j'ai fais le c*n mais si je t'avais dis que j'étais marié, il ne se serait rien passé entre nous... Et je ressens vraiment des choses pour toi ! Alors oui, je comprends que tu filtres mes appels et que tu m'ignores mais moi, je ne peux pas... Je tiens trop à toi et... Et t'es enceinte ! Je ne peux pas laisser ça sans rien faire, je suis désolé... "
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 16.04.12 19:02
C'était ce que je redoutais depuis environ deux semaines – date à laquelle j'avais cessé de répondre à ses appels et à faire comme si au fond je n'existais pas - : il fallait que l'on parle. Quand je le regardais je voulais juste le gifler et l'insulter de tous les noms. J'avais tellement de peine dans mon cœur que je n'arrivais pas à mettre des mots sur ce que je voulais dire réellement. Dire que tous le temps qu'on avait passé ensemble à rire, à s'amuser et à s'aimer était parti d'un seul coup de balai. J'avais l'impression d'avoir fait une des pires erreurs de ma vie et pourtant je me disais que c'était la meilleure chose que j'avais faite. En clair, je n'arrivais pas à définir ce que je sentais réellement. Il pleuvait des cordes, un côté de mon esprit me disait d'aller à l'abri pour parler pour ne pas qu'il attrape froid et de l'autre, il disait de le laisser sous ces gouttes d'eau pour qu'il soit bien malade et qu'il souffre. Par moment je pouvais avoir un esprit assez sadique. Je marchais, faisant semblant de ne pas l'écouter, pourtant je ne pouvais pas nier sa présence à mes côtés. Présence, qui se définit à la fin, en face de moi pour m'empêcher de continuer mon chemin. Je relevais ma tête vers lui, alors que je serrais les dents pour ne pas craquer. C'était la dernière chose que je voulais. « Bien entendu que tu as fait le con! Tu m'as menti pendant cinq mois. J'espère que tu t'es bien amusé parce que c'est la seule et unique fois que tu me mentiras! » J'essayais de calmer ma voix qui commençait à s'érailler. Rien que de me rappeler le fait que quand j'avais voulu lui annoncer la nouvelle de ma grossesse et que c'était une femme – tout à fait séduisante au passage – qui m'avait ouvert en me disant qu'elle était sa femme, j'avais envie de fondre en larmes une nouvelle fois. Je ne comptais même plus le nombre de fois où j'avais pleuré à propos de toute cette histoire. « Tu n'imagines même pas combien tu m'as fait du mal et le pire dans tout ça c'est que je m'en veux à moi-même. » Pure vérité étant donné que je m'étais toujours dit durant l'adolescence que je ne serai jamais comme ma mère qui avait trompé mon père et était tombé enceinte de son amant. Sauf que dans cette histoire, je n'étais pas l'épouse de Nolan mais tout simplement celle qui brisait son ménage. Peu glorieux comme rôle.
D'un côté, ce qu'il disait me faisait plaisir dans le sens où il tenait à moi et qu'il ne voulait pas me perdre, mais je ne pouvais pas laisser passer ça. Pendant cinq mois, rien n'avait laissé paraître qu'il était marié et j'avais cru bon de commencer cette histoire, moi qui était d'un abord assez renfermé. Je l'aimais. C'était sûr, sinon je ne souffrirais pas comme je souffrais en le regardant à cet instant précis. Cela aurait pu se terminer là et on aurait fait nos chemins séparément, sauf qu'il y avait un élément important qui nous reliait définitivement: j'étais enceinte. Quatre mois et demi et un ventre qui commençait à bien rebondir. La dernière fois quand on m'avait demandé si je voulais savoir le sexe du bébé, je n'avais pas voulu. Sans doute, car sans Nolan pour moi cela n'avait aucune valeur. Il pleuvait toujours et des cordes, je commençais à avoir froid dans ma toute petite veste mais je ne pouvais plus bouger. « Je vais te poser une seule question: tu l'aimes? » Rien que par ces mots j'avais les larmes qui montaient aux yeux. J'aurai préféré mille fois me retrouver harceler par Aidan et l'envoyer sans cesse promener que de me retrouver dans cette situation. C'était pour dire que je me sentais mal. S'il l'aimait, je ne voyais pas pourquoi je bataillais car au fond je serai la perdante dans l'histoire. Tout était compliqué et si je me raccrochais comme ça à un minimum d'espoir c'était pour le petit bout dans mon ventre. J'avais grandi avec des parents divorcés, avec une famille composée que j'avais quitté à seize ans car je ne faisais pas parti du tableau familial parfait. Tout ce que je voulais c'était que cet enfant – notre enfant – ne connaisse jamais un tel calvaire. Cet enfant serait aussi sans doute, la guérison tant attendu d'années de souffrances familiales. Je pouvais avoir ma propre famille, la mienne et avec Nolan. Ce dernier point étant remis en question. Je posa la main sur mon ventre. « Parce que moi je t'aime. » J'avais rivés mes yeux dans les siens, comme pour lire en lui, mais au fond je ne trouvais rien. Après un silence, je baissais les bras en soupirant: « Si tu n'avais que ça à dire, laisse-moi. »
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 17.04.12 13:22
Elle m'en voulait tellement et au fond, je pouvais la comprendre. Dans cette histoire, j'étais bien le fautif et je pouvais, d'une seconde à l'autre, perdre les deux femmes à qui je tenais le plus actuellement. Mais c'est tellement difficile de savoir quoi faire. Divorcer est tout de même un acte important et définitif... Mais pourtant, d'ici quelques moins, je serai le père d'un enfant dont je ne connais ni le sexe, ni sa façon d'évoluer. C'est fou de se dire que l'on ne connaît rien de sa grossesse. Je ne sais pas comment Gemma a appris qu'elle était enceinte, ni même si les nausées lui avaient pourries la vie. Une chose est sûre si Leah - ma femme - venait à apprendre que j'avais une maîtresse, elle me quitterait sur le champ. Et si elle venait à savoir qu'une femme était enceinte de moi, elle prendrait certainement un malin plaisir à me donner deux ou trois gifles avant de m'insulter de tous les noms et de finir par faire mes bagages pour me mettre à la porte de ma propre maison. Et furieuse comme elle pourrait être, elle viendrait certainement rendre une visite à Gemma et je ne préfère pas imaginer la suite... J'étais perdu. Je ne cesse de le répéter mais c'est tellement vrai. Dans tous les cas, ma décision sera très importante et aura un impact sur mon futur. Mais dans l'instant présent, je devais être plus attentif à Gemma qui était enceinte. C'est ça, l'évenement et le gros point à prendre en considération dans mes problèmes actuels. Cela faisait deux semaines que je ne l'avais pas vu et elle me manquait réellement. C'est pour cela que j'avais décidé d'aller devant son lieu de travail, la pâtisserie. Elle ne répondait pas à mes appels, ni à mes messages donc je n'avais plus le choix. On avait laissé traîné cette histoire assez longtemps.
J'étais donc devant la pâtisserie lorsqu'elle en sortit aux alentours de dix neuf heures. Le ciel était gris et il commençait à faire bien sombre pendant que la pluie tombait. Pas de parapluie, ni de capuche sur ma veste, je commençais à être bien trempé. Mes cheveux dégoulinaient le long de ma nuque ou de mes joues. Gemma commençait à marcher lorsque j'avais posé mon regard sur son ventre. C'est à cet instant que je me rendais clairement compte de ce que je loupais. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne savais même plus si ce bébé était un cadeau du ciel ou une erreur qui entraînait de multiples complications dans ma vie. Je marchais à ses côtés comprenant qu'elle n'allait pas s'arrêter de marcher. Alors que Gemma était à l'abri sous son parapluie, je me mis devant elle pour stopper sa marche et une conversation démarra. Elle affirmait que j'étais un sacré con et je ne pouvais pas le nier, au contraire. La seule fois que je lui mentirais. De toute façon, je ne comptais plus le faire. Peut-être que je l'avais définitivement perdu et ce serait mérité. Et j'apprenais par la suite qu'elle ne s'en voulait qu'à elle-même. Tu m'étonnes. Elle doit s'en vouloir d'être tombé amoureuse d'un mec comme moi. Je me doute que je suis loin d'être un prince charmant et idéal. Et je ne peux même pas avoir la fierté de dire que je suis au moins fidèle et sincère. C'était sûrement mes plus grands défauts dans cette histoire alors que c'est censé être mes plus grandes valeurs. Si mon père venait à être au courant, je me prendrais un sacré coup et une sacré leçon de moral. Moi qui était considéré comme le "bon gars travailleur" de la famille... Mais je devais surtout être honteux. " Je sais que je t'ai fais du mal Gemma et j'en suis vraiment désolé... Je ne voulais pas que tu apprennes cela comme ça. " Les seuls mots qui sortaient de ma bouche et encore, ils étaient pathétiques. Je ne savais pas quoi lui dire et pourtant, on devait parler sérieusement. C'est moi qui avait entraîné cette discussion et je ne savais pas quoi lui dire, de quelle façon m'excuser. La pluie continuait à tomber et pas lentement. J'étais bien trempé. Gemma devait être glacée, elle n'était pas beaucoup habillé et... En temps normal, j'aurai eu qu'une envie : la réchauffer en la prenant dans mes bras mais je savais que pour le moment, c'était impossible. C'est alors qu'elle me posa une question. Et pas des moindres. Mon coeur battait la chamade, les mains étaient moites malgré l'humidité. Je ne savais pas quoi dire mais je savais que cette réponse serait décisive pour le reste. Tant pis, j'allais être sincère. Mes yeux se posaient dans les siens et je dis. " Je... Je ne sais pas. Je l'ai aimé puisque je ne l'ai pas épousé pour rien mais... Elle est tellement absente. Je ne partage plus grand chose avec elle. J'ai vécu trois fois plus de choses avec toi en cinq mois qu'avec elle en trois ans. Alors je ne sais pas si je l'aime encore... C'est vraiment compliqué comme situation, je t'assure. " Ce n'est certainement pas ça qui allait arranger les choses mais je ne pouvais pas faire un choix officiel et définitif pour le moment. Pourtant, je savais pertinemment que quand je rentrerais, Leah allait m'annoncer un prochain voyage d'une durée indeterminée. Ce n'était pas une vie, ce n'était pas un couple. Comment fonder une famille avec une reporter ? Alors que quelques kilomètres plus loin, Gemma menait à bien sa grossesse au fil des jours. Je ne la quittais pas des yeux, je la trouvais tellement belle. Je savais que son adolescence et sa vie de famille avait été particulière. De mon côté, fils unique avec des parents mariés... Rien de plus simple et de plus banal. Elle posa ses mains sur son ventre et m'avoua une nouvelle fois qu'elle m'aimait. Putain, mais j'ai vraiment joué au con ! Mais pas au petit con du quartier quand on a quinze ans et qu'on insulte les gens qui passent pour jouer au caïd. Non. J'ai joué au con avec le coeur d'une femme. Avec le coeur de deux femmes qui sont amoureuses de moi et qui m'ont fait confiance. " Mais moi aussi... " Le pire, c'est que les seuls mots qui sortaient n'arrangeaient rien. Mais je ne contrôlais pas. Ni ce que je disais, ni ce que je faisais. Bref, la catastrophe. Gemma baissa les bras disant que si je n'avais rien d'autre à dire, il fallait que je la laisse. Mais je ne pouvais pas. Maintenant que j'avais pris soin de regarder son petit ventre arrondi et que mon regard s'était à nouveau plongé dans le sien, après deux semaines d'absence, je ne pouvais pas la laisser partir comme si rien ne nous reliait. Je restais devant elle, avançant d'un pas pour m'approcher d'elle mais en restant raisonnable. Je ne voulais pas non plus la faire fuir de cette façon. Je sortis ma main droite de la poche de ma veste en l'approchant de son visage. Mon pouce frôla son menton et ma main se posa finalement sur sa joue. Mes yeux se noyaient à nouveau dans les siens et je repris. " Je ne peux pas te laisser partir, comme ça... Je te promets que je n'ai qu'une envie au fond de moi, c'est d'être auprès de toi et du bébé... Je suis fou de vous deux. Ce qu'on a déjà vécu ensemble, je ne l'ai jamais vécu avant, Gemma... J'ai fais le con, vraiment. Mais si tu savais à quel point, je m'en veux de t'avoir menti et de t'avoir fait du mal, de t'en faire encore maintenant... Ca fait deux semaines que je deviens complétement fou à être loin de toi. Je suis vraiment amoureux Gemma..."
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 17.04.12 20:39
Qu'est ce que j'attendais de lui? Peut-être qu'il me trouve que je n'étais pas rien pour lui, que j'étais importante, que nous étions important à ses yeux. Je ne voulais pas être une des ces filles qui se seraient avoir en un claquement de doigts, en étant juste utilisé pour satisfaire ses pulsions pendant l'absence de sa femme et que celle-ci rentrant, je n'existerai plus. J'étais si bien avec lui, on avait vécu tellement de choses en quelques mois. Je lui avais montré comment on vivait aussi, comment on pouvait s'amuser aussi. Je me rappellerais toujours de la tête qu'il avait tiré quand on allait sauté de la falaise pour plonger dans l'océan. Ce jour là, j'ai bien cru qu'il avait peur mais il m'avait déclaré que jamais il avait peur pour un truc pareil. On avait rit. Tellement rit ces derniers mois et passer tellement de temps à deux. Je m'étais sentie en sécurité, et tellement bien en sa compagnie. Un vrai rêve que je ne pensais jamais vivre. Rêve qui s'était rapidement transformé en cauchemar. J'avais juste sonné à sa porte et quand j'avais vu cette femme je m'étais clairement mis en tête que je ne ferai pas le poids contre elle. Elle connaissait Nolan depuis plus longtemps que moi, il l'avait épousé, et qui sait même qu'ils avaient parlé projet de vie de famille? Et moi, je venais casser tout ça. Il me déclarait qu'il savait combien il m'avait fait du mal. Ah oui? Etait-ce lui qui avait passé des soirées à pleurer? A se dire qu'il était un pur idiot? Qu'il n'aurait jamais du lui donner sa confiance? Qui faisait juste un sourire fade quand on lui demandant de qui était le bébé? Il ne pouvait pas savoir combien j'avais mal chaque jour et combien ma grand-mère essayait de me remonter le moral, en me disant que ce n'était pas de ma faute alors que si ça l'était. Elle m'avait dit d'appeler mon père pour lui faire part de la nouvelle, et j'avais tellement honte que dès que je décrochais le téléphone, je raccrochais aussitôt sans composer le numéro. Je ne voulais pas qu'il pense que sa fille était une fille-facile, qui se fait avoir par des paroles mielleuses. « Oui tu as raison, peut-être que de l'apprendre par e-mail aurait été moins gênant tu ne trouves pas? » Fis-je avec un regard noir. Si ces derniers mois on m'avait dit qu'il était marié, j'aurais rit en disant que c'était stupide. Je n'arrivais toujours pas à me faire à cette idée.
Je voulais juste savoir s'il l'aimait. S'il me disait non, je me sentirai soulagé, pas coupable de tout ce qui venait de se produire. S'il me disait oui, alors je lui dirais de m'oublier et j'essayerais de vivre avec tout ça. Ce ne fut aucune des deux réponses, et ce fut encore pire qu'un oui. Il ne savait pas. Comment ça? Ce n'était pas pourtant difficile comme réponse, avec qui il préférait passer le plus de temps? Avec qui il se sentait bien? Je restais de marbre à sa réponse. Je fermais un instant les yeux, j'aurai voulu vraiment le gifler à cet instant précis avant de partir en le poussant de mon chemin. « C'est pire que ce que je pensais. » Fis-je dans un murmure. Je regardais un instant le sol, ravalant mes larmes. Que dire? C'était son excuse, l'absence de sa femme? Je m'étais bien faite avoir alors? « C'est pire qu'une réponse positive. » Je relevais la tête en ancrant mes yeux amplis de colère dans les siens. « Parce que tu ne partageais presque rien avec elle, tu t'es permis de vivre quelque chose avec moi sans rien me dire en plus? Et si moi je partais du jour au lendemain et que je ne revenais qu'une à deux fois par an, tu irais avec une autre fille c'est ca? » J'avais la voix éraillée, je voulais juste rentrer chez moi, et aller pleurer toutes les larmes de mon corps et comme d'habitude, ma grand-mère emmènerait une tasse de camomille avec des biscuits dans ma chambre. J'avais l'impression d'être une petite fille avec elle, mais heureusement qu'elle était là, surtout en ce moment. Elle essayerait de me consoler une nouvelle fois avant de me raconter des histoires marrantes et de me dire d'essayer de me reposer, que dans mon état il fallait pas que je sois épuisée. Elle était tellement douce. Quand je regardais Nolan, je sentais que je l'aimais à en crever. Au fond de mon âme j'aurai aimé qu'il me dise qu'il ne m'aimait pas, mais il ne fallait pas être naïve... Si il y a un mariage, il y a surement de l'amour derrière. Mon père avait aimé ma mère, il s'était marié avec elle et m'avait eut. Par la suite tout s'était dégradé, mais il l'avait aimé. Quand il me déclara que lui aussi m'aimait, je fronçais les sourcils. « Ah oui? Alors pourquoi tu ne me l'as jamais dit? » Mit au pied du mur. Jamais je ne l'avais entendu dire ces mots. Peut-être, aurais-je du me douter du traquenard vis-à-vis du fait qu'il ne m'avait jamais dit qu'il m'aimait? Il se rapprocha, et je resta fixe bien que j'aurai bien voulu reculer. Quand je sentis sa main sur ma joue et qu'il me disait un flot de paroles, je tournais la tête pour ne plus avoir le contact avec sa main. J'étais bien trop en colère et attristée. Je ne pouvais pas laisser passer un truc pareil en lui disant: je te pardonne alors que rien n'était réglé. Il y avait que dans les films à l'eau de rose qu'on voyait un truc pareil. Mes larmes commençaient à couler sur mes joues. « Qu'est ce qui me prouve que ce que tu dis est vrai? Je n'ai plus confiance. »
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 17.04.12 23:06
Je savais qu'elle ne pouvait pas me pardonner comme ça, après quelques belles paroles et de simples excuses et je la comprenais. C'était normal. Et pourtant, au fond, j'espérais que ça suffirait. Mais même si elle venait à me pardonner - chose qui m'étonnerait fortement - cela n'arrangerait pas mes problèmes. Parce-que mon principal souci en ce moment, c'est de choisir. Avec laquelle je veux rester et continuer ma vie, celle qui me fait rêver et avec laquelle j'ai le coeur qui bat la chamade en permanence. Leah m'apporte de la stabilité, enfin... Non, c'est faux puisqu'elle ne cesse jamais de partir en reportage dans le monde entier sans savoir quand elle refera apparition. Mais disons que je la connais par coeur, on a la même passion pour les articles et reportages, on a déjà une histoire bien avancé puisqu'elle porte mon nom. Mais Gemma m'apporte la fraicheur, la passion, l'étincelle que l'on ressent au début d'une relation, vous voyez ? Elle a une douceur, une légereté incontrôlée et elle est magnifique. J'ai eu l'impression d'être utile en l'absence de ma femme. Mais je n'avais aucune envie de quitter Gemma maintenant que Leah est de retour. Mais la pire coïncidence a bien existée : elles se rencontrent quand Gemma a choisit de me montrer une échographie. Un choc terrible. Moi, Nolan Elijah Stewart, je vais être père. Je crois que même en prenant mon pied avec Gemma, j'ai joué au con. Même dans ces moments de plaisir, je fais des conneries. En attendant, le bébé se forme et Gemma assume seule. Pendant qu'elle passe ses soirées à pleurer, je dois jouer à l'homme parfait pendant un dîner aux chandelles avec ma femme et à lui assurer une vie de rêve alors qu'en réalité, mon esprit n'est pas avec elle. Je pense à Gemma et j'ai juste envie de courir la rejoindre, la prendre dans mes bras et trouver une solution idéale pour tous. Mais si seulement, c'était si simple... On est dans la vie réelle et c'est beaucoup plus compliqué de satisfaire tout le monde. Bref. J'arrête avec mes états d'âme parce-qu'en attendant, une femme souffre consciemment tandis qu'une autre ignore tout et surtout : un bébé ne sait pas comment se déroulerait sa venue au monde et son avenir. J'étais posé devant Gemma à essayer de sortir de belles paroles mais tellement simples et inutiles. Seulement, elle n'arrangeait rien vu ses paroles concernant l'annonce de mon mariage. Mais finalement, ce n'était pas à elle d'essayer d'arranger la situation. Je mettais foutu tout seul dans ce bordel et je devais m'en sortir seul même s'il y aurait des dégâts et donc, loin d'en sortir indemne. Son regard noir, je n'ai pas pu l'éviter. J'étais transpercé de partout, j'avais mal. Tellement mal de la voir me regarder comme ça après tous les bons souvenirs que j'ai retenu. Nos fous rires, nos nuits d'amour, nos moments de tendresse. Comment avais-je pu rendre tout cela aussi horrible ? " Arrête Gemma... Je n'aurai pas dû attendre de te le dire, c'est tout. " J'essayai de rester calme même si c'était difficile vu la vérité qui m'éclatait en plein visage.
La pluie continuait à tomber et le vent soufflait de plus en plus fort. C'est alors qu'elle me posa la question ultime, la plus compliquée que l'on m'a posée dans ma vie composée de vingt six années. Le pire, c'est que je ne me suis jamais posé cette question directement. J'essayai de trouver des issues pour trouver une réponse d'une autre façon mais finalement, je n'y arrivais pas. Alors j'espérai qu'y répondre m'aiderait mais même pas. Ce que je disais était flou, pathétique. Gemma aussi trouvait cela pathétique et elle m'en faisait part en disant que c'était pire. Pire qu'une réponse positive. Je baissai alors le regard, j'avais honte. Aimer deux femmes à la fois, ça n'arrive qu'aux adolescents, les amours de lycée quand on est perdus parce-qu'on ne sait pas contrôler les nouveaux sentiments que l'on découvre : les sentiments amoureux. On se sent tellement beau et désiré en voyant deux femmes nous vouloir. Alors que là, le contexte était différent et horrible à vivre. Parce-que j'ai joué au con. Oui, je le répète mille et une fois. J'ai joué au puta*n de con ! Et je vais finir par perdre les deux. Gemma reprit la parole en balançant quelques paroles et je voyais sa colère, sa tristesse. J'étais responsable. Je ne sais même pas si sa grossesse lui donne le moral, si elle en est heureuse. Parce-qu'être enceinte et déprimée, ça doit être mauvais. Et tout cela était de ma faute. Autant la grossesse que la déprime. Je n'avais pas le meilleur rôle dis donc. Ses yeux étaient ancrés dans les miens et même si c'était dur à supporter, je ne baissai pas le regard. Je l'affrontai, je lui devais bien cela. " Non parce-que je n'aurai pas risqué de te perdre. Parce-que depuis que je t'ai rencontré, je ne regarde aucune autre femme. C'est toi qui m'a rendu heureux pendant cinq mois, sans penser à quelqu'un d'autre... Ce qu'on a vécu ensemble, c'était involontaire, on n'a rien calculé. Je ne peux pas t'oublier et passer à autre chose... " C'était elle que j'aimais, c'est sûr. Mais d'un autre côté, je partageais ma vie depuis plusieurs années avec Leah, je ne pouvais pas la virer comme ça. Elle faisait partie de mon histoire, de mon passé. C'est elle qui m'a fait découvrir l'amour. Je m'en voulais de lui faire vivre cette pression, cette colère dans son état. Hmm... Je savais que mon arrivée à Vanatu était une connerie. J'avais été muté sans réelle motif et sans cela, je n'aurai pas connu Gemma et rien ne se serait compliqué. Elle ne souffrirait pas à l'instant précis, elle ne serait pas enceinte et profiterait de sa jeunesse au lieu de se la pourrir de ma faute. Et moi, je vivrais toujours sagement en attendant chaque soir que Leah me retrouve pour me sortir de mon ordinateur portable. À présent, elle me reproche de ne pas lui avoir dit que je l'aimais. Comme si malgré l'absence de ces mots, elle ne le savait pas. Mes yeux descendaient sur ses lèvres avant de se reposer sur elle. Elle avait alors tourner le visage pour éviter le contact entre sa joue et ma main et ça aussi, ça faisait du mal. De m'éviter autant, comme si j'avais une maladie contagieuse par contact. J'abaissais alors ma main pour la remettre dans ma poche pendant que mes yeux remontèrent dans les yeux pour répondre. " Tu sais très bien comment je suis... C'est des mots que je n'ai jamais dis, même pas à ma mère. Ils ne sortent pas, je n'y arrive pas. Mais tu sais ce que je ressens pour toi. Tu sais que je n'ai pas joué avec tes sentiments pendant tous ces mois. Je n'ai pas été un bon comédien à jouer l'amoureux transit pendant tout ce temps. J'ai toujours été sincère dans ce que je te disais : quand je te dis que tu me manques, que je suis bien avec toi et que tu es la personne qui manquait à ma vie, c'est vrai. Mais... Je... Je t'aime, tu sais que je ne peux pas, Gemma. Tu ne peux pas m'en vouloir, là-dessus. " J'ai toujours été un coeur de pierre, difficile, mystérieux. J'ai tellement peur de les dire et de me faire avoir même si dans cette histoire, c'est elle qui s'est fait avoir. Je ne voulais même pas savoir comment réagissait ses proches à mon égard. Je devais passer pour un sacré sala*d et c'était justifié, après tout. Les secondes de silences s'écoulaient lentement et je ne savais pas si je différenciais bien la pluie de ses larmes qui se mirent à couler sur ses joues. J'en avais mal de la voir comme ça... Je n'avais jamais vu à quel point elle pouvait avoir mal. Je n'en pouvais plus... Elle n'avait plus confiance, elle venait de le dire. Je le savais et c'était normal. Je fermais les yeux quelques instants avant de rouvrir mes paupières et de poser mon regard dans le sien. Un regard noyant, profond, tellement beau. Ma voix était toujours plus ou moins posée et calme. " Je te jure que c'est vrai tout ça... Si je ne tenais pas à toi, j'aurai rompu ça ferait longtemps. Je ne me serai pas attaché à toi sans rien ressentir pour toi... Gemma, s'il te plaît... Je te promets que je veux voir la naissance de cet enfant... Je veux le voir grandir... Me réveiller vingt fois dans la nuit s'il faut, que tu m'apprennes à mettre une couche et subir ton baby blues... Je ferai tout pour que tu me pardonnes d'avoir fait ça ! "
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 18.04.12 18:33
Comment pouvait-il dire qu'il fallait que j'arrête? Si les rôles étaient inversés, il aurait sans doute réagi pareil. En tout cas je ne pouvais pas m'arrêter, j'avais trop mal et cela devait sortir. Je devais extérioriser ce que je ressentais car sinon j'allais finir par devenir complétement un légume à ne pas arrêter de pleurer. D'habitude je m'aidais par le sport, par la pâtisserie. Or, le médecin m'avait dit de ne pas faire de sport car on ne savait jamais, cela pourrait rendre la grossesse fragile. Quant à la pâtisserie, quand j'allais mal, cette tristesse se ressentait dans le goût des gâteaux. En ce moment j'avais l'impression que tout allait de travers. Ma grand-mère m'avait conseillé de prendre une semaine ou deux de congés et de partir me reposer chez mon père en Australie, mais je ne voulais en aucun cas prendre la fuite. Non, il fallait que j'affronte tout cela une fois pour toute. Surtout, je ne voulais pas que mon père apprenne tout ça, il serait bien capable de se pointer sur l'île pour régler tout ça lui-même, croyant que j'avais encore cinq ans. Nolan ne l'avait jamais rencontré, et pour cause, il ne venait que tous les deux-trois ans. Dire que la prochaine fois qu'il me verrait je serai soit, toujours enceinte, soit avec un bout de chou dans les bras et qu'il tomberait de haut. Je ne lui avais toujours pas appris la nouvelle. En tout cas, je savais que j'étais loin d'être sympathique en cet instant, mais qui l'aurait été? Croire que votre petit ami n'était rien qu'à vous et que finalement, vous découvrez qu'il est marié n'était-il pas une nouvelle qui pouvait vous faire tomber de haut et vous mettre dans une rage folle? Oui il n'aurait pas du attendre, ainsi je n'aurais pas plongé dans mes sentiments tête baissée. Je me serais dit que tant pis, qu'il était marié et que je ne pourrais jamais faire partir à part entière de sa vie. Ainsi, tous les deux on aurait pris des chemins différents et rien de tout cela ne serait arrivé; Oui, mais d'un côté, j'aurai toujours gardé dans le coin de ma tête que j'avais voulu être près de lui. Nolan je l'aimais. C'était le premier qui m'avait fait réellement sortir de ma coquille et en qui je m'étais dis, que finalement aimer ne pouvait pas faire de mal. Idiote.
Je grelottais de plus en plus, il ne serait pas étonnant que demain je sois enrhumée et je me ferai taper sur les doigts pour avoir été négligente alors que j'étais enceinte. Franchement, je ne serai pas étonnée. Il faut dire, depuis toute gamine j'étais une tête brulée et Nolan l'avait remarqué, je fonçais tête baissée, sans réfléchir. Comme le saut de la falaise, mais ça c'était pour tous les jeunes d'ici. Sinon j'étais d'un tempérament calme mais je pouvais m'emporter en quelques secondes, et avec les hormones c'étaient encore pire. Parfois je pouvais dire des choses incontrôlables. Quand il me déclarait qu'avec moi ce n'était pas pareil, je ne savais comment réagir. Le prendre bien? D'un côté cela pouvait faire plaisir, de l'autre, je pouvais ne plus savoir quoi penser. En ce moment c'était plutôt le deuxième point, j'étais complétement perdu car je ne voulais pas qu'il reparte avec sa femme. Je pensais avoir ma chance, et je n'étais pas du genre à dire: je t'ai fait un enfant derrière ton dos, assume-le. Surtout que l'enfant à la base je n'étais pas au courant, c'était ma grand-mère qui avait tout compris alors que moi je me croyais atteinte d'une gastro incurable. « Parce que tu crois que moi j'ai envie de passer à autre chose? T'es le seul que j'ai jamais aimé, à qui j'ai enfin ouvert mon cœur et tout ce que je ressentais et là je frappe à ta porte et surprise! Tu crois que je peux te pardonner comme ça, d'un claquement de doigts? J'ai peur d'avoir d'autres surprises de ce genre. » Je me demandais ce qui pouvait y avoir en plus et de pire... Pourtant je ne voyais rien qui pourrait être pire que le fait qu'il soit marié. Je lui reprochais le fait qu'il ne m'ait jamais dit qu'il m'aimait. C'était de mots rassurants, comme si on pouvait se sentir importante aux yeux de quelqu'un. Oui, il y a avait les gestes protecteurs, les sourires rassurants, mais moi j'avais besoin qu'il me dise une fois ces trois petits mots et alors je lui aurais sans doute pardonner un minimum. Or, là je ne savais plus quoi penser une nouvelle fois. Il avait beau me l'avoir dit dans une phrase, il m'expliquait qu'il ne pouvait pas. Je le regarda au plus profond de ses pupilles. « Tu sais, je vais te dire quelque chose: le soir de la tempête, quand je t'ai dis que je t'aimais, ce n'était pas des conneries. Cela m'a pris un courage monstrueux pour te les dire ces mots. Je ne les ai jamais dis quand j'ai appris la trahison de ma mère par rapport à mon père. L'amour je n'y croyais même pas, jamais. Pourtant quand je t'ai rencontré et que j'ai commencé à t'apprécier de plus en plus, je me suis dis qu'aimer n'était peut-être pas une fatalité. » Déclarais-je comme une confession. Je ne voyais donc pas en quoi il ne pouvait pas. Par le passé, je crus que j'étais pareil, et pourtant j'avais réussi à lui dire ce que je ressentais, alors pourquoi pas lui?
En tout cas cette situation je n'en pouvais plus. Je voulais à nouveau rire, et qu'on passe de bons moments ensemble, comme avant. Avant cette nouvelle qui m'avait foudroyé sur place. Je le regardai un instant, tout ce qu'il me disait me faisait chaud au cœur, me consolait en quelque sorte. Il avait l'air de vraiment souffrir, s'en vouloir pour tout ça. Il avait l'air sincère. Une part de doute se fit dans mon esprit mais je la balayais rapidement en m'approchant de lui et de poser ma tête sur son épaule avant de fermer un instant les yeux. Humer son parfum m'apaisait tout comme se contact charnel. Un instant d'apaisement c'est tout ce que je voulais. « Tu crois que l'on pourrait avoir une vie à nous trois? Que tout ça, c'est juste un passage dont on ne parlera plus? Je n'ai pas envie de souffrir d'avantages, je n'en peux plus de pleurer toutes les nuits en pensant que tu es avec quelqu'un d'autre. Je veux qu'on ait cet enfant ensemble, tous les deux. » Murmurais-je comme pour que seul lui l'entende. « Tu sais, ca va mettre longtemps au fait que je te pardonnes totalement... Mais s'il y a juste un espoir qu'on soit vraiment ensemble tous les trois, je veux bien commencer aujourd'hui. » Finis-je en murmurant avant de rouvrir les yeux et de relever ma tête de ses épaules avant de me sentir comme électrifier sur place. Au loin, une silhouette féminine. A croire qu'au fond j'aurai jamais de répit.
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 18.04.12 22:19
Je ne sais plus quoi penser, quoi répondre, quoi dire. J'aurai peut-être dû m'enfuir pour éviter de la faire souffrir davantage mais dans ces conditions, ce n'était pas possible... J'allais être papa et je ne suis pas du genre à éviter mes responsabilités. J'ai su coucher avec elle et il y a des conséquences. Des conséquences à respecter et à assumer... Pourtant, quand Leah saura ça, je devrais bien me cacher de façon à ce qu'on ne me retrouve jamais. Parce-qu'en demandant le divorce, elle prendra un malin plaisir à tout raconter à nos familles respectives et dans ces cas-là, je me retrouverai seul au monde. Mes parents m'ont toujours inculqués le sérieux, la fidélité, la confiance et j'avais tout ruiné. Comme s'ils avaient ratés mon éducation alors que non. Pas du tout. J'ai toujours voulu devenir père un jour sauf que je ne m'en sentais pas capable. D'ailleurs, encore aujourd'hui, je ne sais pas si je serai un bon père alors qu'à présent, c'était trop tard. D'ici quelques mois, je finirai par l'être et je devrais gérer dans mon rôle de père protecteur, parfait, idéal. Bref, ce n'était pas gagné et je craignais déjà d'avoir ce petit bout dans mes bras et de ne pas le rendre heureux. En tout cas, heureusement qu'il n'arriverait pas parmi nous ce soir parce-que ce serait perdu d'avance, en parlant de joie. Si cette histoire venait à se savoir, j'aurai tout le monde contre moi : la famille de Leah, la mienne et par dessus tout, celle de Gemma. Le côté idéal que j'essayai de faire régner cela faisait deux semaines, entre Leah et moi, n'allait pas durer. Elle devrait bien apprendre ce que j'avais fait et tout allait se briser. Les réactions et comportements allaient démarrer et moi... Je devrais continuer à forger mes arguments pour me défendre même si au fond, je n'avais pas à me défendre. J'avais fais le con et je devais simplement assumer en subissant les insultes. C'est peut-être tout ce que je mérite.
On était deux à grelotter à l'heure actuelle. Sauf que moi, je ne pensais pas à ce froid, à cette pluie. J'étais bien trop occupé à faire comprendre à Gemma que j'éprouvais sincèrement de forts sentiments pour elle. C'était vrai et il était hors de question pour moi de la laisser partir en croyant que je m'étais foutue d'elle pendant ces cinq mois et que notre histoire n'avait aucune importance pour moi, que je la laisse partir tranquillement en fumée. Non, parce-que ce n'était pas vrai. Je l'aime, c'est tout. Pourtant, d'ici quelques minutes, je serai dans l'obligation de rentrer chez moi pour retrouver ma femme et de jouer, à nouveau, le grand mari amoureux qui n'a rien à se reprocher. J'avais honte, honte de ce que je lui faisais vivre à elle aussi. Si vous saviez à quel point on peut être mal de faire souffrir deux femmes qui vous aiment à la folie, qui croient en vous. Vous vous sentez clairement responsable de tout cela et ça ressemble bien à un film d'horreur. Film d'horreur dont vous êtes le coupable. Un trio amoureux mais décomposé, catastrophique. Il n'y a pas d'autres mots pour décrire la situation. J'écoutais alors ce qu'elle me disait. Elle avait peur d'autres surprises de ce genre, elle ne pouvait pas me pardonner comme ça. Normal. " C'est normal que tu ne puisses pas me pardonner, je m'en doute... Mais franchement, c'est la seule connerie de ma vie ! J'ai fais la plus grosse connerie de ma vie en te cachant ça et j'en suis réellement désolé Gemma... " D'autres surprises ? Certainement pas. Rien ne pouvait être pire puisque je n'avais pas d'enfants. De toute façon, si j'avais déjà été père, je n'aurai pas pu lui cacher. Pas ce genre de choses. Mais ne l'imaginons pas puisque ce n'est pas le cas. Elle est la seule à porter mon enfant et ce sera la première femme qui me rendra père... Et en disant cela, je pense à Leah qui m'imagine comme l'homme de sa vie. Oui... L'homme qui va détruire sa vie en quelques secondes... Même temps que j'avais mis à détruire le bonheur de Gemma. À cet instant, elle me regarde droit dans les yeux pour me faire une sacré révélation. Révélation qui n'arrange pas mes états d'âmes. Dans le sens où je lui avais fait découvrir l'amour mais que je la fais souffrir. À mon avis, je ne lui donne pas envie de continuer d'aimer. En même temps, vu le coup pourri qu'elle vient de vivre, ça ne m'étonnerait pas. Elle avait été sincère avec moi, je devais l'être avec elle. " Je... Je suis heureux de t'avoir fait découvrir l'amour mais... Je te fais souffrir et je m'en veux vraiment. Tu mérites d'être heureuse et j'ai l'impression que je ne suis pas capable de te combler de bonheur... Malgré moi... " Elle était magnifique et son petit ventre rajoutait du charme.
Cela faisait quelques minutes que l'on s'expliquait mais les choses stagnaient. Je ne trouvais pas réellement les mots pour me faire pardonner, pour qu'elle ne m'en veuille plus ou disons... Moins qu'avant. Je me sentais impuissant - et pourtant - devant elle. Elle était bien plus forte que moi, on pouvait presque dire que j'étais soumis à mes sentiments. Pourtant, je ne comprenais pas. J'étais resté calme et voîlà sa tête sur mon épaule. Je frissonnais face à ce léger contact et j'en fermais les yeux pour mieux l'apprécier. J'étais amoureux d'elle, je ne pouvais pas le nier. J'étais même fou amoureux d'elle. Je l'écoutais attentivement. J'ai bien l'impression que Gemma s'était calmée. J'avais trouvé les bons mots, les bons mots sincères pour lui faire comprendre que mes sentiments à son égard était vrais. " Mais si tu savais à quel point je deviens fou de ne pas dormir près de toi. J'ai juste envie d'ouvrir les paupières en te voyant. Toi et ton petit ventre arrondi... Tu me manques tellement, Gemma... Mais je veux aussi cet enfant. Je rêve de notre vie de famille. Mais c'est compliqué pour le moment avec ma femme... " Je parlais doucement aussi et elle reprit quelques mots. " Je te promets qu'on finira par être ensembles. Officiellement. Laisse moi juste un peu de temps mais je te jure qu'on sera heureux tous les trois ensembles. " Elle releva sa tête et je la regardais dans les yeux. Je pensais ce que je disais, jusqu'au moment où je vis son regard se dirigeait ailleurs. Je regardais alors dans la même direction. Leah. Toujours le choc pour arriver au mauvais moment. Leah c'est une femme à la longue chevelure châtains et légerement bouclés. Elle était porté sur de grands escarpins et était vêtu d'un tailleur noir. Un maquillage parfait, un sourire qui en ferait craquer plus d'un... Et moi, je vais être partagé entre elle deux. Tous les hommes voudraient Leah et Gemma et moi, et bien... Je ne m'embête pas, je veux les deux. Mais je vais finir par faire souffrir les deux. Bref, elle nous a vu, elle s'approchait alors. Je recule alors d'un léger pas pour m'éloigner doucement de Gemma caché sous son parapluie. Leah arrivait donc sous son propre parapluie. " Hey, mon amour ! Qu'est-ce que tu fais sous la pluie ?" Dit-elle en déposant un baiser sur mes lèvres. J'étais tellement mal face à Gemma et pourtant... Un sourire forcé venait de se former sur mon visage en regardant ma femme. " Je... Je viens de poster une lettre à mon patron. Enfin, juste des modalités. " Je ne lui retourne pas la question puisque je me doute qu'elle rentre du travail. Elle sourit toujours autant et pose son regard sur Gemma, qu'elle n'avait pas oublié. " Bonsoir mademoiselle ! " Je m'abritais alors sous le parapluie de Leah, j'étais bien trempé. D'ailleurs, elle me vit comme ça et eut un léger rire en reposant ses yeux dans les miens. " Tu vas finir enrhumé toi, je devrais prendre des congés pour prendre soin de toi ! Mais on ne va pas rester sous cette pluie ! " Mais si elle savait. Gemma doit bouillir au fond d'elle et je m'en veux de plus en plus, encore et encore. Mais je devais sourire à Leah pour cacher tout le reste. D'ailleurs, elle repose son regard sur Gemma qu'elle croit être une amie à moi. " Mais venez dîner à la maison ! J'aurai la possibilité de rencontrer enfin les nouveaux amis de mon mari... " Leah, je t'en supplie. Tais toi. Elle avait toujours été trop bavarde. Je regardais donc aussi Gemma, d'un regard désolé. Vraiment désolé.
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 18.04.12 23:10
Comme si je venais de parcourir cinq kilomètres, je ressentais une énorme fatigue sur mes épaules. On m'avait bien prévenu que quand on attendait un bébé on était souvent fatiguée, mais ces derniers temps cela se faisait plus souvent, à croire que je devenais une vraie marmotte. Le fait que Nolan et moi nous étions en froid aussi n'arrangeait rien à mon attitude. Je devenais irritable, sans rajouter les hormones qui adoraient me mettre en colère, je pouvais avoir des excès d'humeurs qui pouvaient taper sur les nerfs de pas mal de gens. Heureusement, je ne l'étais pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre. En tout cas quand il me déclara que c'était la plus grosse connerie de sa vie, je ne pouvais que le croire. Je savais que si un jour j'aurai fait une chose aussi grave, mon père puis ma grand-mère me taperait sur les doigts et même sur la tête pour voir si je n'avais pas quelque chose de déconnecter en moi. Ils avaient toujours dit que la fidélité était un des éléments important dans la vie, et aussi la confiance. A la suite du mariage désastreux de mon père, ils m'avaient mis ces valeurs en tête pour ne pas que j'emprunte le même chemin que ma mère. Je n'avais pas dis à ma grand-mère que Nolan était marié, tout simplement car je ne voulais pas qu'elle croit que j'étais devenue comme ma mère. J'avais honte. Quand elle me voyait pleurer je lui disais que c'était juste les hormones ou que je ne pouvais pas voir Nolan pour une X raison. Elle me croyait toujours, que c'était bon de savoir jouer la comédie! En tout cas j'avais mes yeux rivés dans les siens quand il me déclara qu'il ne se sentait à la limite pas digne de me rendre heureuse. Je fis alors de gros yeux sous la surprise. Je m'attendais tout sauf à une phrase pareille. « Nolan, les mois où on a été ensemble, c'est vraiment les meilleurs mois de ma vie. Je ne me suis jamais sentie autant bien avec quelqu'un. Si tu crois que tu ne peux pas me combler, tu te trompes. J'ai été un peu forte, je l'avoue, j'ai des sautes d'humeurs par moment incontrôlables et je m'en excuse. Je t'en veux, ce qui est totalement normal, entre le choc, les crises de larmes ou alors la colère et la fatigue, je peux devenir désagréable. Je pense que si tu ne l'as pas dit, tu avais tes raisons. Tu avais sans doute peur que l'on ne se voit plus? » Fis-je en le regardant comme pour essayer de trouver une réponse à travers ses yeux.
Je m'étais blottie un court instant dans ses bras. Deux semaines qu'on avait pas eu ce geste tendre et je sentis combien il m'avait manqué. Il avait juste fallu que j'hume un moment son parfum pour comprendre qu'enfin de compte, je serais tout simplement incapable de vivre sans lui. Je voulais qu'on passe nos jours ensemble, qu'on rit, qu'on s'amuse et qu'on se soutienne qu'importe ce qu'il arrive. Tout ce qu'il disait, me faisait rêver, et oui je l'aimais vraiment. Je fis un sourire quand il me disait cela, ça me rassurait réellement. « Je retiens que tu es prêt à te lever une quarantaine de fois dans la nuit. » Fis-je avec un léger sourire sur les lèvres. « J'espère que tu comptes venir à la prochaine échographie hein. Je ne voulais pas savoir si c'était une fille ou un garçon si tu n'étais pas là. » Déclarais-je en regardant ailleurs. Ce n'était pas que j'étais gênée par mes propos, mais j'espérais qu'il serait content. Pour moi c'était quelque chose d'important durant la grossesse et ça devait se partager. Je fis un sourire avant d'acquiescer la tête, je me sentais déjà plus légère après cette discussion. Finalement, il valait mieux crever l'abcès, on se sentait toujours mieux par la suite. Cette sensation s'évapora bien vite quand mon regard se posa au loin et que je reconnus la femme de Nolan. Mon moment seul avec lui était décidément révolu. Elle s'était approchée, et la pensée que je n'avais aucune chance contre elle était revenue à l'esprit. Quelle journée pourrie. Le baiser de Nolan et sa femme me transperça le cœur et je n'avais qu'une seule envie c'était de rentrer chez moi au lieu de tenir la chandelle. Le baiser s'était moi qui aurait du lui donner pétasse. Pensais-je dans mon esprit en la regardant avant de faire un sourire amical et hypocrite à la fois sans qu'elle s'en rende compte. Et si je lui plantais le parapluie en plein cœur? On serait débarrassé de toute cette histoire. Non il fallait que je me calme, je respira tout doucement pour empêcher ma colère d'exploser. « Bonsoir. » Fis-je avec un air sympathique alors que mes pensées bouillonnaient d'insultes. Je suis sûre que le bébé serait du même avis que moi. En tout cas j'étais toujours trempée et j'allais rentré chez moi quand elle m'invita à dîner. Mon dieu. Le diner de l'enfer avec Satan pour rôle principal. Rencontrer une amie. Rencontrer celle qui va te ruiner la vie sale garce. Je souris de nouveau: « Pourquoi pas. » Regard surpris de Nolan. Je comptais bien ne pas me laisser faire. Gemma Hawkins n'a pas dit son dernier mot, j'allais lui montrer ce que les habitant savaient y faire ici. « Il faudrait pas tarder, il ne manquerait plus qu'un orage vous foudroie sur place. » Je ris comme pour faire croire à une blague, alors qu'en fin de compte je souhaitais vraiment que cela se produise. On ne pourrait pas dire que ce serait ma faute, faute météorologique. Je pris mon téléphone pour prévenir ma grand-mère que je ne viendrais pas dîner. Au nom, moi et la petite ou le petit on allait bien rire.
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 19.04.12 0:56
Cela faisait deux semaines que je passais des jours et des nuits horribles. Parce-que j'étais en froid avec Gemma, qu'on ne pouvait plus se voir à volonté, parce-que rien n'allait comme prévu... D'ailleurs, il n'y avait rien de prévu et c'était bien cela le problème. Heureusement, les articles que j'écrivais n'étaient pas incompréhensibles et je n'avais jamais eu de retour de mes supérieurs. Je devais toujours jouer un jeu pour que Leah ne repère rien et à priori, ça avait plutôt bien marché. Pourtant, j'ai l'impression qu'aujourd'hui, les jeux vont se jouer. Débile comme phrase. Disons plutôt que... Certaines choses vont s'arranger tandis que d'autres vont se dégrader. Enfin bref. On était là, elle et moi. Et après m'être tout pris dans la figure, tout s'arrange. Enfin, ça avait l'air. Gemma était plus calme que précédemment et je crois qu'on était dans la période de réconciliation. J'espère même si pour le moment, ce sera difficile de faire comme s'il n'y avait rien eu. Parce-que Leah est toujours là. Je ne connaissais pas encore Gemma enceinte. Je ne savais pas ses envies subites. Peut-être qu'elle n'a pas envie de fraises comme toutes les femmes... Peut-être qu'elle a des envies de cacahuètes ou de steak à trois heures du matin. Et puis, ses changements d'humeurs dûs aux hormones. J'avais tellement envie de connaître tout cela. Mais ce que je devrais faire prochainement, c'est arriver clairement à me dire si je veux rayer Leah de ma vie. Parce-que c'est simple, je ne peux pas garder les deux. La polygamie ? Non merci. Je sais que je ne laisserai pas tomber Gemma. C'est impossible pour moi de vivre sans elle, à présent. Mais Leah. Je ne peux pas l'effacer comme ça, je l'aime encore. Mais... La présence de Gemma a atténué l'amour que je ressentais pour elle. Les choses sont décidemment bien trop compliquées pour un pauvre type comme moi. Je lui avouais donc que je n'étais pas sûr d'être à la hauteur de son bonheur. C'est vrai, ça aussi. La preuve, elle souffrait comme elle n'avait jamais dû souffrir et tout ça à cause de moi. Je ne la mérite peut-être pas. Pourtant, à l'écouter, elle affirmait le contraire. Elle avait vécu les meilleurs moments de sa vie avec moi, elle avait été heureuse. J'étais touché et un sourire en coin se fit, sans que je ne puisse le contrôler. " Si tu savais à quel point j'ai toujours été heureux avec toi, moi aussi... Et... En effet, si je ne t'ai rien dis c'est parce-que je me doutais que tu n'accepterais pas d'endosser le rôle de maîtresse, parce-qu'au fond, ça aurait été ça. Et je n'avais aucune envie de te perdre, encore maintenant... Je ne veux pas te perdre parce-que je tiens vraiment trop à toi. J'ai certainement eu tort mais je n'ai pas trouver d'autres solutions que de te cacher la présence de ma femme... " Ma femme. C'était bien ça et pourtant, ces mots sortaient bizarrement de ma bouche quand j'étais face à Gemma, quand je lui en parlais. J'ai toujours été fier de dire que Leah était ma femme parce-qu'elle est toujours passé pour la belle-fille idéale auprès de mes parents. Ils la considèrent presque comme leur fille alors imaginez leur réaction si je viens à demander le divorce. Enfin... Si elle vient à demander le divorce. Ce sera une tempête dans la famille avec mon père qui arriverait sur le champ et je m'en prendrais plein la figure. Face à mon père, je ne pouvais rien faire, rien répondre. Il avait toujours été parfait avec moi, malgré son exigeance dans ma vie. Que tout soit toujours parfait, il a toujours vu et voulu le meilleur pour moi. Ca a toujours été quelqu'un de dur mais au fond, il m'aime plus que tout. Face à lui, je ne pourrais rien dire, j'assumerai comme un gosse qui se ferait engueuler par son père. Et ce serait le cas. Passons.
Gemma se blottit contre moi durant un instant et les paroles étaient douces, sur un ton très calme, tout en murmures. Je ne pensais pas que ce que je disais pouvait la faire rêver. J'étais loin du prince charmant sur son cheval blanc. Je passe ma vie dans mon ordinateur a travaillé comme un abruti - ou un perfectionniste, comme vous voulez - , je fume un paquet de cigarettes par jour, j'ai tendance à débiter un certain nombre de conneries tous les jours. Bref, un carnage et loin de représenter un idéal masculin. Mais j'étais moi-même et si je plaisais à Gemma de cette façon, je ne changerai pas. On ne se quittait pas des yeux, on était bien là malgré le temps pluvieux. Plus que pluvieux. " Même une cinquantaine de fois, s'il le faut. " Dis-je en rigolant légerement. Et là, Gemma employa le mot "échographie". Tout de suite, ça aide à réaliser les choses et que tout est bien sérieux. Je ne suis pas dans un rêve ou un cauchemar, je ne sais plus. C'est bien la réalité, la vraie vie comme on dit. Mais ce n'est pas un pauvre mot - important, cela dit - qui allait me faire fuir, non, il ne me ferait pas peur. Il en faut plus pour effrayer un homme de vingt six ans et d'un mètre soixante dix huit. " Bien sûr que je viendrais. Je ne louperai ça pour rien au monde. J'ai hâte de savoir si je vais avoir le droit à une petite princesse ou à un p'tit gars... " J'étais mélangé entre l'enthousiasme, l'impatience et la peur, la crainte en parlant de cette grossesse et de ce bébé. À cet instant, je n'avais qu'une envie : goûter aux lèvres de Gemma. Je les regardais de temps à autre depuis tout à l'heure et je réalisais à quel point elles m'avaient manqués. Pas de bol, Leah arrive. Toujours au mauvais moment, oui. Finalement, je ne sais pas si je suis content de la voir. Et penser cela m'aide à donner une réponse à mes problèmes. Quand je la regarde, je vois la sécurité, l'habitude, la joie que je connais depuis plus de deux ans. Mais il manque une étincelle. Celle que je connais avec Gemma. Mes deux femmes se saluaient et ça me faisait plutôt bizarre. Dire que j'ai passé plusieurs nuits avec elles deux, que j'ai couché plusieurs fois avec les deux et que j'ai des moments merveilleux en tête... Avec les deux. Pas facile à vivre tout cela. Et là ! On peut dire qu'un éclair vient de me foudroyer : Leah vient d'inviter à Gemma à dîner. Non mais elle voudrait ma mort, n'est-ce pas ? Leah me regardait comme pour me montrer la joie qu'elle éprouvait de me faire plaisir en invitant "mon amie". Mais si tu savais Leah. Tu viens surtout de faire la connerie de ta vie. Après la mienne, voici la sienne. Vive notre couple. En entendant les paroles de Gemma et envoyant ses regards et ses sourires, je vis qu'elle était en pleine forme. J'étais choqué. En plus d'accepter, elle fit même une remarque qui me surprit. Et bien... La soirée s'annonce rude.
" Allons-y ! " dit Leah et nous voîlà, direction la maison Stewart. Pendant que Gemma rassura sa grand mère sur son absence pour la soirée, Leah m'admirait avec ses yeux doux, heureuse de me retrouver. De mon côté, mon sourire forcé ne me quittait pas histoire de paraître heureux, moi aussi. Ma main était dans la sienne et ce n'était pas facile de laisser Gemma en tant qu'amie. Ce n'est pas une amie. C'est la mère de mon enfant. À vrai dire, on se dépêchait vu la météo. J'étais assez trempée et Gemma devait avoir assez froid. Au bout de quelques minutes de marche intense et plutôt silencieuse, on arrivait à destination. Leah ouvrit la porte de la maison. Maison que Gemma connaissait déjà puisqu'elle était venue plusieurs fois pendant l'absence de ma femme officielle. " Entrez ! Enlevez votre manteau, faîtes comme chez vous. " Leah, je t'en supplie, ne parle pas trop. J'enlevais aussi ma veste que je posais sur le porte manteau et je passais ma main dans mes cheveux. Bon, pas très clean mais je prendrais ma douche au départ de Gemma. En espérant que tout se passe bien. " Tu vas faire visiter la maison à ton amie, je m'occupe du dîner. " Quand Leah était là, je crois que j'étais soumis. Je n'ai plus de temps de parole, j'acquiesse et j'obéis. Moi, Nolan Elijah Stewart, viril et macho, je suis soumis. Misère ! Leah m'embrassa tendrement un instant. Et oui, elle aime montrer qu'elle est en couple. C'est quelqu'un de très démonstratif... Même si elle pourrait s'abstenir au moment présent. Alors qu'elle se dirigeait vers la cuisine, je fis un signe de tête à Gemma en souriant légerement. " Viens. " Je montais alors à l'étage, pour faire croire à Leah que je fais une visite guidée de la maison alors que je sais pertinemment que Gemma la connaît déjà. Je peux même dire qu'elle connaît mieux la maison que Leah elle-même. Une fois en haut, dans le couloir, je regardais la future maman en me mordant la lèvre inférieure. Ce n'était pas le moment. " Je suis désolé de te faire subir ça... Et n'écoutes pas trop Leah, c'est une grande bavarde. "
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 19.04.12 18:01
Je ne savais pas pourquoi, mais je me réjouissais de cette soirée. Peut-être car j'allais pouvoir mettre mon petit grain de sel sans qu'elle s'en rende compte? Pendant tout le trajet j'étais restée en retrait, rassurant ma grand-mère que j'allais dîner chez Nolan en ne lui disant pas la présence de sa femme, femme dont elle n'était pas au courant. Elle était contente que Nolan et moi on se soit rabiboché, oui enfin non c'était plus compliqué quand même. Marchant à l'arrière, mes yeux étaient rivés sur leurs mains liés ensemble. Ce geste m'agaçait, mais je ne laissais rien paraître. Je tenais toujours mon parapluie, espérant être moins trempée que ce que je ne pensais. On avait quelques minutes de marche, et je restais vraiment silencieuse pendant le trajet. Au fond de mon âme, je bouillonnais je détestais les gestes d'affection qu'elle avait à l'égard du père de mon enfant. J'étais réellement jalouse, chose que je n'aurai jamais cru. On arriva enfin à destination, et je tremblais comme une feuille tellement je sentais l'eau coulé sur ma peau. On avait pas spécialement l'habitude des pluies légèrement froides, à la base on avait des tempêtes tropicales avec de la pluie à la limite chaude. En tout cas quand j'entrai chez Nolan, je me mordis fort la langue pour ne pas dire que je faisais déjà comme chez moi quand j'y allais à la base. Si tu savais que j'ai dormi là où tu as dormi, que je me suis douchée là où tu t'es douchée. Au lieu de ça, je gardais mon sourire purement amical et hypocrite. « Merci. » J'enlevais ma veste, chose que j'avais hésité à faire pendant quelques minutes. Entre garder une veste glacée par l'eau et faire découvrir mon ventre rebondi de quatre mois et demi, je n'avais pas hésité. Je n'étais plus seule et je ne pouvais pas tomber malade. J'enlevais ma veste avant de la tendre à sa femme qui l'a pris avec un sourire. J'avais tellement envie de lui faire ravaler ce sourire. Au fond j'étais vraiment jalouse: elle était jolie, aimable, trop aimable même, et elle aimait Nolan et Nolan l'aimait. Je commençais à regretter d'avoir accepter ce dîner. La prochaine fois je réfléchirais à deux fois avant d'agir bêtement.
Quand elle décida que Nolan me ferait une visite pendant qu'elle préparait elle le dîner, je me réjouissais. On pourrait avoir enfin du temps pour nous et je m'en moquais éperdument qu'elle serait au rez-de-chaussé. Je suivis Nolan pour monter les escaliers. Dire qu'elle ne se doutait de strictement rien. Elle était vraiment naïve, en tout cas moi je me sentais un peu plus légère sans sa présence. Elle avait l'air d'être une sacré sangsue à Nolan, et je n'aimai pas trop la façon dont elle lui parlait. Je ne disais pourtant rien, suivant les pas de Nolan en silence. Et si en fait elle se doutait de tout et que si elle nous envoyait hors cuisine c'était pour faire un diner empoisonné? Je regardais trop de séries et de films. Cela ne pouvait pas arriver, du moins... Hum pour être sur, j'attendrais que ce soit elle qui mange en première. Il fallait que j'arrête de me faire des idées quelconques. En tout cas ma petite paranoïa s'arrêta quand Nolan me regarda et je l'écoutais. « Elle n'est pas seulement bavarde à ce que je vois. » Fis-je en arquant un sourcil: sous-entendu: elle est très démonstrative. Je n'avais jamais vu une personne en si peu de temps montrer que c'était son homme, qu'il lui appartenait et que personne n'y toucherait. Pas de chance, moi j'avais succombé au péché de la tentation et la preuve était bien présente sur mon corps. Je m'approchais de lui avant de poser ses mains sur sa chemise avec un regard tout à fait ravageur. « Que dirais-tu... » Je fis un sourire dont j'étais la seule à en posséder le secret. « ...d'un câlin? » Murmurais-je en approchant mes lèvres des siennes avant de lui donner un baiser. Antidote du baiser de sa femme! Pas sûr qu'il veuille, il croirait même sans doute que j'étais tombée sur la tête. En tout cas, je n'allais pas me gêner. Après tout j'avais le droit de faire comme chez moi non? Ce n'était pas ce qu'elle avait dit? Elle ne pourrait s'en prendre qu'à elle-même d'avoir dit une phrase pareille. Je passais mes bras autour du coup de Nolan pour amplifier ce baiser. Deux semaines que je n'avais pas savourer le goût de ses lèvres, et cela m'avait vraiment manqué.
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 19.04.12 19:58
Je ne pensais pas que cette soirée allait ravir Gemma. Mais au final, elle aussi, elle est tellement incroyable. On ne savait jamais où l'attendre et peut-être que c'est ça qui m'a fait tomber amoureux d'elle. Elle a un caractère bien trempé mais elle est tellement adorable. Peut-être que finalement, elle ressemblait à Leah. Elles étaient deux à être enthousiasthes, souriantes, ambitieuses, belles... Non, je ne pouvais pas les mettre dans un même groupe. Gemma m'en voudrait certainement de l'associer à Leah. Bref, j'arrête mes conneries. Alors que tout se réglait entre Gemma et moi, ma femme venait de faire son apparition. Elle ne pouvait pas disparaître... Non, sans être méchant, je l'aime mais là... Je voulais juste passer du temps avec Gemma. Regoûter à ses lèvres, sentir son odeau, sa peau contre la mienne. Mais non, pour le moment, le destin en a décidé autrement. Pour l'instant, je vais devoir partager les lèvres et la peau de Leah. Je craignais ce dîner. Je ne sais plus de quoi est capable la future maman et si ma femme venait de se rendre compte de quelque chose, j'étais mort. Et puis... Si ce n'était pas ce soir, ce serait prochainement alors bon... Maintenant ou plus tard, je finirais à moitié mort. Bon, j'arrête ma dépression, pour le moment, tout est censé se passer pour le mieux. Bien que pendant le trajet, Leah me mangeait des yeux et Gemma était seule derrière. Alors que je devais sourire et faire comme s'il n'y avait aucun mensage, je sentais bien que l'air était tendu. Heureusement, on arrivit rapidement chez moi. Quoi qu'au fond, je ne sais pas si "heureusement" est bien choisit. Mais c'était trop tard. Gemma avait acceptée (trop rapidement ?) l'invitation et nous voici dans le hall de ma maison. Maison que Gemma connaissait sûrement mieux que Leah elle-même. J'avais vraiment l'impression d'être polygame et pour vivre cette situation, je peux vous assurer que ce n'est pas très agréable.
Nous voici donc dans l'entrée. La soirée débutait et je me demandais quelles surprises on me réservait. J'espérais que tout se passe bien mais au fond, j'en doute réellement. Gemma va forcément finir par en avoir marre et faire une allusion douteuse. Et Leah, naïve mais pas bête, se rendrait compte de quelque chose. Et moi... Je serais bon à dormir sous les ponts. Mon Dieu ayez pitié de moi... Juste pour ce soir ! Et moi qui prie, je dois vraiment avoir peur parce-que ce n'est pas mon genre. Alors que ma femme m'avait demandé de lui faire visiter la maison, elle se dirigeait vers la cuisine pour préparer le repas. On montait alors à l'étage. Je n'allais pas lui faire réellement visiter, elle connaissait le logement. Mais on allait devoir parler de cette soirée. Enfin, c'est ce que je pensais à la base. Gemma était donc face à moi dans un couloir qui menait à des chambres, à une salle de bain, à un bureau. Bref, toutes les pièces se situant normalement en haut d'une maison. Rien de spécial. Je lui disais que j'étais désolé de lui faire vivre ça et qu'elle ne devait pas écouter Leah, bien plus bavarde que quiconque. Gemma fit une petite remarque qui me fit sourire. Elle avait bien vu le côté démonstratif de ma femme et elle n'avait pas tort. Elle était toujours comme ça, j'en avais l'habitude même si souvent, ça me met assez mal à l'aise de se montrer autant amoureux. Et ce soir, ça me dérangeait encore plus puisque c'était face à Gemma. Loin d'être n'importe qui. " En effet... " Les seuls mots que je me contentais de dire. Mais quoi rajouter ? Il n'y avait rien à répondre, elle avait raison et j'en étais encore plus désolé pour elle. Je n'ai jamais eu aussi peur de dîner ! Vivement la fin du repas... La belle Hawkins s'approchait de moi pour poser ses mains sur ma chemise pendant que je posais les miennes dans le bas de son dos. Son ventre arrondi est magnifique mais il a un défaut : il m'empêche de m'approcher un peu plus de Gemma. Il nous distance, nous éloigne ! Et elle commença une phrase interrogative qu'elle termina après un court silence. Son sourire ! Ce sourire qui m'a toujours fait craqué et qui me donne envie d'être avec elle et d'être dans un lit - ou ailleurs - et de faire des choses pas très catholiques. D'ailleurs, c'est ce qu'elle sous entendait. Je souriais à cette proposition et prolongea le baiser qu'elle venait de démarrer. Leah qui prépare un repas complet en a pour un bon moment. Mais visiter une maison, ce n'est pas si long même si la mienne a une jolie superficie. Entre journaliste, on ne se prive pas, si ? Je descendis mes mains sur ses fesses. Elle donnait tellement envie... Mais rien que de m'imaginer faire ça, j'étais encore plus mal pour Leah. J'étais encore plus honteux. Ses mains se posèrent autour de mon cou. C'était mignon, sensuel. Notre baiser dura encore quelques instants et il devenait de plus en plus passionné. Mais au bout d'un instant, je me séparais - difficilement cela dit - de sa bouche tout en gardant mon visage proche du sien. Son odeur... Elle me fait tourner la tête. Je souriais pour ensuite répondre doucement. " T'es folle... " Je déposais un baiser dans son cou et reprit ensuite la parole. " J'ai très envie de toi, là, tout de suite... Mais t'imagines... ? Ma femme est juste en dessous... " Oui, j'avais remarqué que Gemma n'avait peur de rien. Sauter d'une falaise, faire un calin alors que sa pire ennemie se trouve juste sous ses pieds... Et moi, comme d'habitude, j'exécute. Mon sourire ne me quittait pas. On aimait le danger et je sais qu'au final, elle réussira à avoir ce qu'elle veut. Je ne peux rien refuser à Gemma... Encore moins un moment de plaisir. Je déposais à nouveau mes lèvres sur les siennes pour partager un baiser plus langoureux que le précédent. Elle m'avait tellement manqué et j'avais vraiment envie de la retrouver. Passer une nuit entière avec elle, c'était mon rêve actuel.
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 19.04.12 21:29
J'étais quelqu'un au caractère particulier. On ne pouvait jamais savoir ce que je pouvais dire une seconde plus tard. Le dîner serait donc particulièrement amusant. Nolan me savait imprévisible, et je ne doutais pas qu'il me jetterait sans cesse des coups de d'œil de peur que je dise quelque chose de travers. Je n'étais pas du genre à le mettre au pied du mur de suite. Il m'avait dit qu'il avait besoin de temps soit, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour garder mon calme. Cependant, si elle me disait quelque chose de pas agréable, ou qu'elle commencerait à me taper sur le système je ne promettais pas de rester sage comme une image. Qui sait, il était possible même qu'un couteau vole à l'autre bout de la pièce. Hum, non. On m'avait inculqué les bonnes manières de se tenir correctement chez un invité, même si on ne l'aimait pas, donc je resterai le plus agréable possible. En tout cas je ne m'étais pas faîte priée pour monter à l'étage avec Nolan. Je pouvais être en tête à tête avec lui, pendant qu'elle préparait le dîner. Elle en avait pour pas mal de temps, et certes j'aurai pu lui proposer mon aide, mais au vue qu'elle nous avait pousser tout deux à l'étage, j'en concluais que c'était une personne qui n'aimait pas que l'on marche sur ses plates-bandes. J'espérais pour elle que le dessert serait parfait, car en tant que pâtissière je ne pourrais pas m'empêcher de dire ce que je pense. Peut-être qu'elle me détesterait par la suite? En tout cas si elle savait tout à l'heure actuelle, elle me haïrait à un point inimaginable. Le fait qu'elle nous ai envoyé ''visiter la maison'' montrait qu'elle avait réellement confiance en Nolan, c'était d'un triste. Enfin moi je n'étais pas du tout triste, au contraire j'étais carrément euphorique et j'avais toujours mon sourire sur les lèvres comme je n'avais pas eu depuis longtemps! Nolan semblait terriblement gêné pour moi, et gêné tout court. Pour lui cela ne serait pas une soirée marrante, et j'en étais navrée pour lui, peut-être aurais-je du refuser? Je ne pensais qu'à moi dans cette histoire.
A cet instant précis, je n'avais même plus le dîner en tête, je voulais profiter d'un instant d'intimité avec Nolan. Ses lèvres, ses gestes, sa peau et même sa voix m'avaient terriblement manqué durant deux semaines. Je n'avais pas hésité à lui faire une proposition de câlin à cet instant précis. Je voulais retrouver la chaleur de ses bras. Puis cela serait un bon début à la réconciliation et au pardon. Je pouvais facilement avoir ce que je voulais et je le savais. J'avais déposé un baiser délicat sur ses lèvres avant de le rendre plus passionné. Mon cœur battait à la chamade et j'étais terriblement contente de retrouver cette sensation perdue durant deux semaines. Cette sensation s'arrêta quand il séparait mes lèvres des siennes. Geste que je ne compris pas sur le coup, mais d'un côté on frôlait un peu le danger. J'aimais ça. Il me connaissait, j'étais une vraie tête brulée et rien ne me faisait peur, alors un câlin à l'étage tandis que sa femme était en-dessous je n'en avais strictement rien à faire... Puis si on faisait pas de bruits ce serait dans la poche non? Quoique je n'étais pas à cent pour cent sur que je ne ferai pas de bruits... Je fis un léger rire quand il me déclara que j'étais folle : « Tu me connais depuis le temps, je ne recule devant rien. » Je frissonna légèrement au contact de ses lèvres dans mon cou. Fermant les yeux pour mieux apprécier. Il m'avait vraiment manqué. Le fait que sa femme soit au rez-de-chaussée avait vraiment l'air de lui proposer problème. Hum, moi qui le croyait plus aventurier... « Dire que je croyais que Nolan Stewart n'avait peur de rien... » Fis-je d'un air taquin avec un sourire aux lèvres. Quand il reprit mes lèvres je sentis un baiser plus langoureux et je lui rendais avec plaisir, mes mains s'accrochant légèrement à sa chemise. Si sa femme se pointait maintenant on était mal. Tant pis, je voulais savourer les baisers emplis de chaleur du père de mon enfant. Je passais délicatement mes mains sous sa chemise, puis d'un coup je m'arrêta en ouvrant grand les yeux. J'avais senti quelque chose, dans mon ventre. Sensation tout à fait bizarre, je sentais vraiment la présence du bébé. La première fois c'était vraiment étrange. J'avais décollé mes lèvres de celles de Nolan. « Je l'ai senti... » Fis-je en posant mes mains sur mon ventre. Pour vraiment la première fois depuis le début de la grossesse, je me sentais terriblement proche de cette petite merveille. Je pris les mains de Nolan pour les poser sur mon ventre. « Regarde. » Je releva mes yeux vers lui, avec un sourire un peu embrumé, j'étais émue de pouvoir partager ça avec lui. Puis, j'entendis les escaliers grincer. Franchement, elle le faisait exprès?
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 19.04.12 23:04
En effet, la cuisine est un lieu réservé à Leah même si pendant son absence, je dois bien me mettre aux fourneaux. D'ailleurs, je dois avoir quelque chose avec les cuisinières. Et oui, j'ai la chance de tomber amoureux de reines des fourneaux et c'est plutôt avantageux. Même si, avouons le, je ne suis pas mauvais cuisinier. Donc pour ce soir, Gemma n'avait pas besoin de proposer son aide. Surtout que j'imagine qu'elle ne l'aurait pas accompagné par plaisir. Et puis, moi non plus. Je préférais avec Gemma avec moi, je savais qu'une catastrophe n'allait être faite. Non pas que je n'ai pas confiance en elle. Juste que je sais qu'elle a dû mal à supporter Leah et ça se comprend parfaitement ! Alors Gemma était aussi bien avec moi. Surtout qu'on allait pouvoir se retrouver quelques instants pour partager quelques baisers et quelques caresses. Cela faisait deux semaines qu'il ne s'était rien passé et ça faisait déjà bien trop longtemps ! Pourtant, le temps était compté et on ne pourrait pas profiter l'un de l'autre comme on le souhaiterait. Enfaîte ce qu'il fallait, ce serait un week-end pour nous deux. Juste nous deux, dans une chambre à ne rien faire, à ne pas se faire embêter par quiconque. Juste profiter de nous... Mais ce n'était pas possible vu la présence de Leah pour l'instant. Alors il fallait attendre un peu même si cette situation ne pourrait pas encore durer très longtemps. Je devrais prendre une décision et surtout, la mettre en place, la mettre en oeuvre. Et c'était le plus difficile parce-que dans tous les cas ce sera une évolution, un tournant dans ma vie. La seule chose qui pourrait manquer, serait que Leah soit aussi enceinte mais ça, j'en doute fortement. J'imaginais juste ce que Gemma pouvait ressentir. Se dire que l'homme qu'on aime dort toutes les nuits avec une autre femme ça fait quinze jours et que depuis, ils ont forcément couchés ensemble. Je ne l'accepterais pas si c'était dans le cas inverse.
Nous étions donc à l'étage à s'enlacer et à s'embrasser. Ca faisait longtemps et ce que ça faisait du bien. Gemma m'avait tellement manqué : elle, son corps, sa voix, son odeur, ses lèvres... Tout ! J'étais fou amoureux d'elle, il n'y avait aucun problème. Pourtant, je n'ai jamais osé lui dire" Je t'aime", on en avait encore parlé tout à l'heure. Mais non, ça ne sortait pas. Comme si quelque chose calculé mes mots et qu'il empêchait ces mots-ci de sortir de ma gorge. Je crois que la seule personne qui pourrait entendre ces mots pour l'instant, ce serait mon enfant. Et puis, Gemma... Un jour, j'y arriverais. C'est certainement ma grande mission pour l'instant. LA chose que je dois arriver à faire mais ce n'était pas simple... Mais je devais y arriver, je ne voulais pas la perdre une nouvelle fois parce-que je ne lui ai pas clairement avoué mes sentiments. Mais ce n'était pas pour l'instant. J'y arriverais... Tôt ou tard, je le sais. Passons. Gemma m'avait d'ailleurs lancé un nouveau défi : un câlin alors que ma femme était juste sous nos pieds. Vraiment incroyable, cette femme. Gemma m'affirma que je la connaissais bien, elle ne reculait devant rien. " Je sais... Et ça fait parti des choses que j'aime chez toi... " Dis-je en souriant. Ce que j'étais content que nous soyons réconciliés. Je ne voulais plus quitter ses lèvres et son corps. Mais je savais que c'était impossible à mons plus grand regret. C'est vrai que je venais de casser le mythe du beau soit-disant beau gosse et viril, qui n'a peur de rien. Sa remarque me fit légerement rire. " Mais je n'ai peur de rien... " Bon, sur ce coup j'étais plutôt réticent, c'est vrai. Mais ça pouvait se comprendre, non ? Nos lèvres s'étaient une nouvelle fois rapproché. On ne le contrôlait même plus, on en avait juste envie, c'est tout. Jusqu'au moment où, quelques secondes après, ses lèvres se séparèrent. Gemma était bizarre et en entendant ses premiers mots, je souriais. Ce bébé. Mon bébé. Notre bébé. Franchement, vous me voyez papa ? J'ai vraiment dû mal à réaliser. Mais c'était si beau... Mais, j'avais vraiment peur ! Le grand Nolan Stewart, en plus d'être soumis, était un sacré trouillard en matière de gosse. Je n'avais ni frère, ni soeur donc ni neveux, ni nièces. Je ne sais pas comment on s'en occupe ! Je sais juste qu'un bébé passe son temps à pleurer, à sentir mauvais, à prendre tout le temps de sa mère et à lui ruiner sa libido... Donc celle du père par la même occasion. Courage Nolan ! Tu peux y arriver ! Ce n'est pas un petit bijou de cinquante centimètres environs et de trois kilos qui va me faire peur, non mais ! Bon, d'accord. Si. Aucun mot ne sortait de ma bouche, j'étais presque ému moi aussi. Je me sentais vraiment impliqué dans cette grossesse, maintenant. Et Gemma posa mes mains sur son ventre. C'était beau, magnifique. C'était juste quelque chose de fou ! Je n'entendais pas l'escalier grincé et je restais émerveillé, légerement baissé vers le ventre de la femme que j'aimais sûrement plus que tout. Mais Leah faisait bien son apparition et racla sa gorge comme pour montrer sa présente. " Hum hum... " Alors sans vraiment avoir le temps de réagir, j'enlevais mes mains de son ventre pour me tourner et voir ma femme face à moi. J'étais surpris, gêné. Heureusement que je n'avais pas accepté le câlin, sinon, c'était fichu. Mais pourtant, Leah réagissait bizarrement. Elle pensait sûrement nous retrouver dans le couloir en train de marcher parce-que j'avais finis la visite. Au lieu de cela, elle me voyait pencher vers le ventre de notre invitée. " Vous êtes enceinte de combien de temps ? " Demanda t-elle en pointant légerement du doigt, le ventre de Gemma. Elle s'approchait de moi, n'appréciant certainement pas ce gros rapprochement qu'elle ne connaissait pas. Et la connaissant, elle montrerait à nouveau que j'étais sa propriété... Apparemment. Comme j'en étais sûr, Leah se blottit bien contre moi posant l'une de ses mains en bas de mon dos et l'autre sur mon torse. Elle leva le regard vers moi et dit. " Toi aussi, tu devrais penser à me faire un enfant, mon coeur... " Je contentais de sourire mais mes yeux se dirigèrent aussitôt vers Gemma. Leah ne se doutait vraiment de rien. Enfin, elle avait comprit un rapprochement "bizarre" mais elle ne s'imaginait pas une seconde que Gemma pouvait être enceinte de moi. Oh non, au grand jamais ! Mais elle reprit la parole aussi vite. " Vous étiez proches quand je suis arrivé, vous vous connaissez depuis l'emménagement ?". Je répondis alors. " Oui. Elle est pâtissière et je me trouvais devant son établissement lorsque j'avais besoin d'un renseignement. " Leah répondit juste d'un signe de tête. Je me demandais si au fond, elle me croyait. Enfin, c'était la réalité ! Mais il fallait savoir que c'était loin de s'arrêter à là. On n'est pas amis, on ne pourra jamais être juste amis...
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 20.04.12 18:49
Elle avait toujours le don d'arriver dans des moments pareils. J'étais en train de me dire qu'elle avait des antennes qui émettait un petit bip pour la prévenir que son cher époux était trop proche d'une femme. C'était vrai: à l'extérieur, elle était arrivée alors que j'étais blotti dans ses bras et à présent elle était montée à l'étage, alors que normalement elle aurait du préparer le dîner, quand Nolan avait ses mains posés sur mon ventre, pour sentir notre bébé bouger. Ce bébé avait bougé pour la première fois quand je profitais du baiser langoureux de Nolan. Lui aussi aimait bien se manifester dans des moments pareils, mais c'était sans doute pour qu'on se rende compte de sa présence. En tout cas j'étais émue, à la limite aux larmes, de l'avoir senti et de pouvoir partager cela avec Nolan. C'était tellement un beau moment pour nous deux, enfin jusqu'à ce qu'une intrus vienne s'y immiscer. J'avais entendu les escaliers craqués, mais je ne me douterai pas qu'elle arrive de suite. Pourtant elle était là, face à nous, avec un air qui devait dire que je n'avais en aucun cas le droit de toucher à Nolan. Je n'avais strictement rien fait, enfin si quelques minutes auparavant on était niché dans les bras de l'autre à s'embrasser sans s'arrêter, si elle était arrivée à ce moment là, elle aurait piqué une crise tellement rouge, que je serai sans doute partie avec une douleur à la joue après avoir reçu une baffe monumentale. Or, là, je la voyais avec son petit air de fouineuse. Elle n'avait pas supporté une dizaine de minutes que son mari soit avec une autre femme. Elle devait être une jalouse possessive. Même moi je n'étais pas rendue à ce point-là. Je ne pourrais pas m'entendre avec elle, jamais de la vie. Nous étions bien trop différentes, et j'avais des difficultés avec les citadines mielleuses comme elle. J'étais tombée plein de fois sur ce genre de personne qui aimait se mettre en valeur, et à chaque fois j'étais devenue méchante. D'un côté si ces personnes cessaient d'être égocentrique et à montrer que leur vie est meilleure que la votre, peut-être que le courant passerait mieux. En tout cas là, je sentis une atmosphère pesante.
J'étais comme en position de garde, par rapport à une quelconque attaque. Elle avait beau être jolie, et avoir un semblant de gentillesse, je me méfiais comme la peste. Nolan s'était redressée comme s'il venait d'être piqué. Je n'avais pas un seul sourire sur le visage à présent. Mes yeux s'étaient assombris. Je la détestais, elle m'énervait mon dieu. En tout cas elle me demanda depuis combien de temps j'étais enceinte. Argh. Et si elle faisait le rapprochement? Quatre mois et demi, et son mari ici depuis un peu plus de cinq mois. Et si elle découvrait rapidement le pot aux roses? Tant pis, j'utiliserai mes mains si elle voulait me toucher. J'étais une fille native de l'île et c'était pas une poupée en talons aiguilles qui allait me faire peur! J'avalais difficilement ma salive avant de commencer ma réponse: « Quatre mois et demi. » Fis-je simplement en la regardant tandis qu'elle passa ses bras autour de Nolan. Pétasse. C'était surtout la suite de sa phrase qui me fit sortir de mes gongs. Mes poings s'étaient serrés, et je ne sais pas si j'avais eu une bouffée de colère dû aux hormones où si c'était juste son comportement qui m'exaspéraient mais je sortis une phrase qui allait s'avérer réellement cassante: « Je crois que personne ne veut d'une mère qui part au quatre coins du monde dès qu'elle en a l'occasion. Un enfant cela demande de la responsabilité. Si c'est pour privilégier sa carrière et le laisser de côté je n'en vois strictement pas l'intérêt. A moins que vous soyez jalouse du comportement de votre cher mari vis-à-vis de moi? Après tout, il n'y a pas une seule fois où vous nous avez laissé seul. » J'arquai les sourcils en la regardant. Nolan devait se dire que j'étais folle de déclarer de pareilles choses, mais je m'en moquais. J'en avais marre d'être la cinquième roue du carrosse et de leur tenir la chandelle. Elle croyait quoi? Qu'elle pouvait revenir tout ça alors qu'elle avait laissé partir Nolan pour qu'il arrive ici? Personnellement j'aurai tout fait pour le rejoindre et au lieu de ça, elle croyait qu'il serait toujours là quand elle reviendrait un jour sans savoir quand. « Exact, après tout, il avait besoin de quelqu'un. » Fis-je en lui lançant un regard noir avant de souffler légèrement. « Finalement je ne pense pas que je vais rester dîner, je ne veux pas déranger. » Déclarais-je avant de prendre la direction des escaliers. La raison principale sur le fait que je ne voulais pas rester était surtout que j'allais pas tarder à exploser et comme il m'avait demandé un peu de temps pour régler tout ça, je n'avais pas envie de le faire à sa place et violemment.
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 21.04.12 0:43
Je ressentais comme la sensation que Gemma n'appréciait pas du tout Leah... Enfin, normal, allez-vous me dire ! Quelle femme aimerait bien - voir beaucoup - la femme qui est officiellement celle de l'homme que vous aimez... Dans le sens inverse, si je me retrouvais dans la position d'amant de Gemma, je crois que je tuerais son mari sur le champ et sans faire attention à d'éventuels états d'âmes. Je suis quelqu'un de jaloux et de possessif et étant amoureux de Gemma, je n'accepterais pas qu'un autre homme puisse profiter de son corps et de sa personne, tout simplement. Ce qui m'appartient, m'appartient, c'est simple. C'est fou comme discours mais... C'est un discours amoureux. Mais heureusement, je ne vis pas cela. Bien que Gemma a un prétendant, un sacré emmerdant d'ailleurs ! Un certain Aidan, je ne le supporte pas et il risque bientôt de se prendre mon poing dans la figure. Mais je ne pense pas que Gemma est intéressée. Donc le pire dans cette histoire, c'est pour cette dernière. C'est elle qui subit ma femme, cette grossesse, cette pression. Elle n'est pas épargnée et je m'en veux. Mais je suis sûr que prochainement, tout sera réglé et on finira heureux, amoureux, tranquillement. Enfin, avant de définir notre relation de "calme et de tranquille", il allait falloir résister à la tempête Leah et je sens qu'elle ne va pas me/nous rendre la tâche facile. Il y a des chances pour qu'elle nous pourrisse la vie un maximum... Bref, la tranquilité n'est pas trouvée mais on peut compter sur moi pour qu'elle laisse Gemma tranquille. Si elle ose nuir à sa grossesse, un second meurtre risque d'être en prévision (en plus de celui d'Aidan). Heureusement que c'est psychologique, sinon je suis bon pour quelques longues années en prison... Bref. Je venais de poser mes mains sur le ventre de ma petite amie... Bon, je ne vais pas continuer avec les "officiel" et "officieux" parce-qu'on va se perdre. Donc pour la première fois, je profitais et je vivais la grossesse de Gemma. Je sentais ce petit bout qui prenait un peu plus vie chaque jour, ce petit être qui finirait par arriver et qui, d'ici quelques années, m'appellerait "papa". Je ne vais pas recommencer non plus sur le refrain de l'homme qui ne s'en sent pas capable et qui prend peur, mais d'un coup, on sent les responsabilités arrivées. Et se dire que c'est définitif, pour toujours... C'est plutôt effrayant. C'était un moment très intime et privilégié entre Gemma, le bébé et moi-même. Quelque chose d'unique et je comptais bien revivre un instant pareil tôt ou tard. Plus d'une fois.
Mais tout s'arrêta lorsque Leah fit son apparition. Bien sûr, elle avait remarqué mon rapprochement avec Gemma et elle avait tout calculé. Pas compris non mais elle avait la bonne tactique pour s'incruster, nous éloigner et montrer à nouveau que j'étais sa propriété. Gemma pouvait tout à fait être mal à l'aise et pourtant, ça n'avait pas l'air d'être le cas. Elle avait même l'air de s'énerver et ce n'était pas rassurant pour moi. Si Gemma n'était pas enceinte, je crois qu'elles seraient déjà en train de s'arracher les cheveux. Donc finalement, le bébé est bien où il est. Il me sauve en quelque sorte la vie. Quoi que la violence verbale n'a pas forcément disparue par la même occasion. Pour le moment, c'était encore assez calme. Leah demandait à Gemma de combien de mois elle était enceinte. Mon dieu, une question qui pouvait ruiner notre secret actuel ! Lorsque Gemma répondit qu'elle était enceinte de quatre mois et demi, personne ne rajouta rien et tant mieux. Moi aussi, je préférais me taire à chacune de ses remarques. Pourtant, Gemma venait de raviver une flamme et Leah ne passerait certainement pas à côté. Personnellement, j'étais surpris de la réponse de la pâtissière. Elle devait en avoir marre, la goutte qui a fait déborder le vase et voîlà la catastrophe qui commence. En toute sincérité, je pense que nous ne dînerons pas ce soir. Ni les deux femmes, ni moi-même. Le pire, c'était les dernières phrases de Gemma qui faisait allusion à nous deux. Leah se sépara légerement de moi pour être un peu plus en face de Gemma et l'ambiance semblait tout à coup plus tendue. " Mais de quoi vous mêlez-vous ? Je pense que je serai une excellente mère et je ne vous permets pas de juger ma façon de gérer ma carrière ! Quant à votre rapprochement avec Nolan, je ne suis pas du tout jalouse. Je ne vois pas de quelle façon, je pourrais être jalouse de vous. " Si je ne voulais pas attendre trop de cris, je devais m'interposer. " Arrêtez les filles... " Je m'obstinais mais je savais pertinemment qu'elles se ficheraient de mon avis, sans y faire attention et qu'elles continueraient leur explication, s'il le fallait. Mais la seconde remarque de Gemma disant qu'en effet, on était proches et que j'avais besoin de quelqu'un... Cette phrase ne laissait pas Leah indifférente puisque ça pouvait dire beaucoup de choses. Elle tourna le regard vers moi avant de se retourner à nouveau vers la jeune Hawkins. " Je doute qu'il rêve d'une présence comme la vôtre ! " Je soupirais. Ca ressemblait bien à une dispute de filles. On se croirait au lycée, deux filles qui se battent pour un garçon. Presque débile mais bon.. Nous, on n'est pas comme ça. Les filles sont bien plus méchantes entre elles. C'est alors que Gemma dit que finalement, elle ne resterait pas. Vu cette courte altercation, je comprenais mais ça m'embêtait... Elle se dirigea vers les escaliers et j'eus qu'un réflexe : la retenir. " Attends Gemma... " Je la suivis pour la rattraper et me poser devant elle pour l'arrêter. Nous étions juste devant les escaliers. Leah ne comprendrait pas vraiment mais tant pis. La vérité finira bien par éclater. " Je suis désolé... Ca ne devrait pas être comme ça. " Lui murmurai-je. Mais Leah fit une nouvelle apparition, comme d'habitude. Elle me regarda et prit la parole. " Il va falloir parler Nolan. Qu'est-ce qu'il se passe, là ?"
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 21.04.12 13:27
Je m'étais promise de garder mon sang-froid, de ne pas finir hystérique. Pourtant quand je la regardais, je voulais simplement lui mettre la vérité en face, la gifler et partir en claquant la porte. Elle et moi nous étions bien différentes. D'un côté, nous n'avons pas vécu de la même manière et cela pouvait être une hypothèse au fait que je ne pouvais pas l'encadrer, tout comme elle. Si elle m'appréciait pourquoi arrivait-elle à chaque fois que j'étais proche de Nolan? Puis, avec ses petits sourires sympathiques à mon égard comme si elle voulait m'amadouer, elle me tapait sur le système. Je n'étais pas un animal sauvage auquel on donnait du pop-corn pour se faire apprécier. Non j'étais plus du genre à croquer la main quand on m'embêtait et que je n'étais pas d'excellente humeur. Quelques minutes auparavant, je souriais et je me sentais heureuse avec Nolan, mais à présent j'avais un terrible nuage noir au-dessus de la tête avec des éclairs qui commençaient à faire apparition ainsi qu'un léger coup de tonnerre. Nolan savait pertinemment que quand je gardais le silence aussi longtemps ce n'était pas forcément bon signe: soit je boudais dans mon coin, soit ça allait être la tempête du siècle. En cet instant précis, c'était plutôt la deuxième option. Ces petites attentions envers Nolan, ses petites phrases mielleuses, tout avait fait débordé le vase. J'étais plus que jamais exaspéré et je comptais bien le faire comprendre à ma manière. Quand elle me demanda de combien de temps j'étais enceinte, je répondis simplement, pour ne pas mettre mon petit ami mal à l'aise. Elle ne répondit rien, je me demandais si elle avait fait le rapprochement. Peut-être? De son visage, je n'arrivais pas à lire ce qu'elle pensait réellement. C'était la première personne qui montrait autant de sentiments fermés, une personne dont on ne pouvait pas lire comme un livre ouvert. Cela allait être plus compliqué que je le pensais.
Du moins, c'était ce que je croyais. Sans même réfléchir, j'avais répondu du tac-au-tac des propos que j'aurai du penser à deux fois avant de les sortir. Nolan était surpris, mais ne répondit rien, ce qui ne fut pas le cas de sa femme. Un regard noir, pénétrant, me transperça mais je ne ressentis aucune douleur. Ce regard là c'est le moi qui le fait, si tu crois que tu me fais peur avec ton air de fashionista coincée. J'arquai un sourcil, loin d'être en colère pour le moment, c'était même plutôt amusant. J'avais touché un point faible, elle se mettait dans des états pas possible, me fusillant du regard. « Si vous aimiez vos proches, vous serez revenu rejoindre Nolan plus tôt, au lieu de faire le tour du monde et de le laisser seul. Puis, un enfant ce n'est pas un jouet! Je suis persuadée que vous laisserez toutes les responsabilités à Nolan, car avouons-le, vous êtes une accroc du travail. » Fis-je avec un sourire en coin, rien que pour la faire rager. Nolan ne savait plus où se mettre et je continuais, comme si je ne le voyais pas. « Si vous n'êtes pas jalouse, pourquoi vous vous accrochez toujours à Nolan comme si c'était votre propriété? C'est un comportement de possessive, vous ne supportez pas que votre mari soit en présence d'une autre femme. C'est tout. » Déclarais-je d'un ton calme. J'arrivais à garder mon sang-froid, chose complétement incroyable. Nolan essayait de nous calmer en vain, il ne pourrait pas nous arrêter. Justement, quand sa femme déclara qu'il ne voyait pas en quoi il pourrait se satisfaire d'une présence comme la mienne, je perdis clairement mon sang-froid. Je commençais à avoir chaud, j'étais en colère. « Qu'est ce que ca veut dire? Vous me traitez de personne ''indésirable? » Fis-je avec un regard plus que noir cette fois-ci. « Vous êtes tout simplement jalouse que j'ai passé les derniers mois avec votre mari, et vous ne le supportez pas. Vous êtes une garce, une égoïste et tout ce qui s'en suit. » J'aurai pu aller un peu fort, mais on m'avait bien appris à respecter autrui. Respect, dire que je voulais à ce moment précis aller la gifler, et la traiter de pétasse. Nolan aurait du alors intervenir. « Je suis à deux doigts de vous en coller une. Je me doutais bien que sous vos airs de la femme parfaite, ce cachait hum... une salope. » Nolan fit de gros yeux alors que je fixais sa femme. A la fin j'en avais marre, puisque j'étais indésirable, je préférais ne pas rester diner, car je pouvais lui planter une fourchette dans la main. Je la contourna pour aller prendre les escaliers, récupérer ma veste et dîner chez moi comme c'était convenu à la base. Nolan se mit devant moi. Chose surprenante. Je m'attendais à ce qu'il reste avec sa délicieuse femme. « Désolé de quoi? Ce n'est pas toi le fautif. » Fis-je dans un murmure. Enfin si un peu quand même. « Laisse-moi partir, s'il te plait. Je sais pertinemment que je n'ai pas ma place ici, et à moins que tu veuilles assister à une tuerie entre filles, il est préférable que je rentre. » Finis-je alors que sa femme se pointait de nouveau. Cette fois, elle s'en prenait à Nolan. Me tapant vraiment sur les nerfs je me retournais vers elle: « Vous ne pouvez pas le lâcher deux minutes à la fin?! Vous êtes vraiment chiante! » Finis-je par dire avant de commencer à descendre les escaliers.
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 21.04.12 16:27
Je ne sais pas pourquoi mais je sentais clairement une compétition entre Gemma et Leah. Bon du côté de Gemma, je pouvais le comprendre. Elle sait tout, et me voir si proche de ma femme pouvait l'embêter. Mais cette dernière n'était au courant de rien, elle ne connaissait rien de toute cette histoire et pourtant, j'avais l'impression qu'elle faisait tout pour embêter Gemma, pour lui montrer que j'étais à elle et à personne d'autres. Qu'elle n'appréciait pas notre amitié. Enfin.. Leah est une personne plutôt intelligente qui se fait souvent passer pour quelqu'un de naïve mais j'avais peur qu'elle ait tout compris. Ce secret qui me lit à Gemma par notre histoire d'amour et cette grossesse. Le pire, ce n'est pas que j'avais trompé Leah. C'est vraiment qu'il y a une grosse conséquence par le fait que Gemma soit enceinte. Les deux femmes ne se connaissaient pas et pourtant, j'étais sûr et certain qu'elles ne s'appréciaient pas. Et ce n'était que le début. Lorsque Leah connaîtra la vérité, la guerre ne fera que commencer et moi, je serais là au milieu, à essayer de tout tempérer et d'éviter les grosses catastrophes... Mais face à deux lionnes comme j'ai en face de moi, j'ai bien l'impression que je ne pourrais pas faire grand chose. J'en ai déjà peur. J'en ai déjà peur parce-que Leah avait fait son apparition à l'étage et qu'évidemment, elle était toujours tactile ce qui pouvait avoir tendance d'énerver Gemma. Elle gardait son air sûr d'elle et pourtant, les noms d'oiseaux commençaient à arriver. Parce-que les allusions de Gemma démarraient et que Leah faisait semblant de ne pas comprendre... Au contraire, à chaque fois, elle surrenchérit en montrant de plus en plus que j'étais à elle. Et j'étais au milieu de tout ça. Pas franchement agréable comme sensation.
Et oui, comme prévu, la tempête faisait son apparition. Les nuages étaient bien noirs au dessus de nous... Et très rapidement, l'ouragan arrivit ! C'était parti, j'allais devoir gérer cela au mieux mais comment réagir dans ces conditions ? Les femmes sont toujours plus fortes et moi... Je ne savais pas si je devais rester neutre ou si je devais prendre parti. Si la seconde option était préférable, je serai du côté de Gemma. Je le sais. Donc pour ne pas me mettre Leah à dos de façon prématurée, je devrais rester neutre. Le plus difficile, c'était de me contrôler et de ne pas montrer que j'avais une préférence. Mais c'était vraiment compliqué parce-que j'ai follement aimé Leah, je l'aime encore... Mais Gemma. Ce que je me répète, je suis vraiment perdu. Pourtant, les deux femmes étaient bien impliqués et n'hésitaient pas à se dire ce qu'elles devaient se balançaient en pleine figure. La catastrophe. Cette fois, c'était officiel, le dîner n'aurait pas lieu. Accro du travail, ce n'était pas faux. Mais on ne pouvait pas le reprocher à Leah, enfin moi je ne pouvais pas lui reprocher. Elle a passé des années à réussir diverses années et à obtenir plusieurs diplômes de journalisme pour montrer que c'était l'une des meilleures dans ce domaine. C'est une perfectionniste, une ambitieuse. Sauf que Leah ne prenait pas toutes ses remarques de façon positive. " Mais de quoi vous mêlez-vous ? Nolan sera un excellent père et j'aurai bien raison de le laisser s'occuper de nos enfants... Et oui, j'aime mon travail et alors ? On n'a pas tous l'ambition de rester une pauvre petite pâtissière ! " Je soupirai... Je regardais Leah et lui murmurait de se calmer et de limiter les dégâts. C'était pathétique et surtout inutile et franchement, je le pensais vraiment. Et Gemma continuait, je crois que je devrais aussi lui parler à elle. Les deux exagèrent, je n'en peux plus ! Je devrais hausser le ton un bon coup mais je n'ose pas. Enfin... Pour le moment, je me contrôle alors j'évite d'envenimer les choses. Surtout que mes remarques ne serviraient à rien. Les insultes fusaient, c'était incroyable ! Je n'avais jamais vu, ni Gemma, ni Leah comme ça. Niveau haine, ça devait être à son niveau parfait ! " Mais Nolan est ma propriété ! Je ne supporte pas qu'il soit en présence d'une femme aussi... Garce que vous, oui ! " C'est fou, le mot "garce" continuait à sortir de leur bouche que ce soit de l'une ou de l'autre et pendant que Gemma continuait à répondre sans calmer le jeu, au contraire, je priais Leah de se calmer... Pourtant, une parole ne pouvait pas la calmer et je la comprenais. Sur ce coup, Gemma y avait été fort. Salope. Wouah ! Je ne me suis pas mariée à une salope, non. Cette fois-ci, c'est ma petite amie qui avait exagérée. " Osez seulement me toucher ! Et vous parlez de salope ? Ce n'est pas moi qui me fait avoir par le premier venu ! La salope, la pauvre fille facile... C'est bien vous ! " Comment m'en sortir ? Si je retenais l'une, l'autre aurait le temps de prendre de l'élan pour lui sauter dessus. Si seulement, un ami pouvait arriver. Sauvez moi ! Parce-que maintenant, c'est Leah qui parlait de façon exagérée et sans connaissance de cause. Puisque Gemma n'est pas une salope et encore moins une fille facile. Et elle ne s'est pas fait avoir par le premier venu... Je passais alors ma main sur mon visage avant de m'interposer une nouvelle fois. " Putain mais arrêtez maintenant ! C'est pathétique ! " Mais Gemma se dirigeait vers les escaliers, bien décidée à partir... À mon regret bien que c'était peut-être la bonne solution, afin de limiter les problèmes qui étaient à présent bien lancés. Je rattrapais Gemma en haut des escaliers pour m'excuser de tout cela. Mais elle me disait qu'il valait bien mieux qu'elle parte, n'ayant pas sa place ici. C'était fou. Elle avait bien plus vécu avec moi ici, que ma propre femme. Je soupirais alors une nouvelle fois. Mais avant de répondre, Leah s'incrusta une nouvelle fois dans la conversation mais là, je me tournais vers elle. " Je t'en supplie, tais toi Leah... Tais toi. " La future maman avait l'air encore bien embêtée par cette nouvelle intrusion et elle reprenait le chemin de la sortie, descendant les escaliers. Je la suivais et arrivait en bas des escaliers, je lui pris la main pour qu'elle s'arrête et me regarde. " Gemma.. Je suis fou de toi, tu le sais. Je ne peux pas te laisser partir comme ça... " Murmurai-je. Elle devait partir, c'était mieux pour tout le monde et surtout pour le bébé qui devait éviter les colères de sa mère mais... Mais je ne voulais pas quitter Gemma, je dois l'avouer. Leah m'avait suivit dans les escaliers mais bizarrement, s'arrêta là. Du moins, s'arrêta dans notre poursuite. Elle prit la direction de la cuisine pour s'enfermer. Elle m'avait enfin comprise : se calmer !
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Sujet: Re: somewhere only we know ft. Nolan [end. 21.04.12 19:10
Si a cet instant j'aurai été sur un ring de catch et pas enceinte, je lui en aurai mis une en pleine poire. Elle m'énervait avec ses grands airs. Quand je la regardais je voulais juste lui donner un coup pour qu'elle arrête ses grands airs. Or, je ne pouvais pas la frapper, je ne frappais jamais quelqu'un sauf s'il allait trop loin et ce fut le cas avec Aidan une semaine auparavant. Quel salopard ce type, j'avais l'impression d'avoir la figure féminine d'Aidan justement en face de moi. Je n'avais pas la critique facile, j'essayais pourtant de garder mon calme, mais avec elle c'était difficile. Et le petit à l'intérieur était tout à fait d'accord avec moi. En tout cas, je restais sur mes gardes, comme si je m'attendais à ce qu'elle me morde ou m'attaque. Qu'est ce qu'elle en savait de la vie d'ici? Évidemment, je n'étais qu'une simple pâtissière mais au moins je prenais mon métier à cœur et c'était sur que les étudiants de l'île avait moins d'ouverture en matière d'études que dans une grande ville comme Londres. Et que je me mettes bien en valeur, et que je t'en envoie dans la figure pour montrer à quel point j'étais intelligente. Je ne pus m'empêcher de faire un léger rire, jaune bien entendu. « Ah oui c'est vrai que nous ici nous n'avons pas un niveau de culture égal aux gens ''civilisés.'' » Combien de fois n'avais-je pas entendu cette remarque? Que le fait que nous habitions sur une île, devait réduire nos capacités intellectuelles. A chaque fois on en riait, mais au fond, cela nous énervait. Nous avions de très bon médecins, avocats et tout ce qui s'en suivait. Ce n'était pas parce que j'avais choisi un métier manuel que j'avais des facultés affaiblis. « Parce que vous avez été à l'université vous vous croyez supérieur? Chacun trouve sa voix, chacun fait ce qu'il aime. Si vous faîtes ce genre de réflexions c'est que vous n'êtes pas si intelligente que vous le laissez paraître. » Fis-je en claquant mes mots à la fin de ma phrase. Pour qui elle se prenait? Je n'avais en aucun cas dit que reporter, journaliste, peu importe était un métier faible comparé à d'autres. Je respectais ce que faisait les gens. Ce mot là, elle ne devait pas le connaître.
Je n'avais pas relevé le fait que Nolan serait un excellent père, puisque moi je le savais déjà. En tout cas, j'avais raison sur le fait qu'elle soit jalouse et possessive. Ses marques d'affections envers Nolan était bien trop présents quand j'étais là que l'on remarquait rapidement qu'il y avait anguille sous roche. Elle ne semblait pas accepter ma vision des choses, mais après tout il n'y avait que la vérité qui blesse non? Nolan était sa propriété... Non mais elle s'entendait? En tout cas cela ne servait à rien que je renchérie, elle n'en valait pas la peine. Pauvre Nolan, je me demandais d'un côté comment il prenait la chose, je jetais un coup d'œil rapide en sa direction. Coup d'œil que je remis rapidement sur la femme devant moi qui me traitait de fille facile. J'hallucinais. « Ah... » Fis-je simplement en riant légèrement. « Merci, je n'étais pas au courant de cet aspect de ma personnalité. » Autant ne pas répondre par une insulte, mais lui montrer que ce qu'elle me disait en fin de compte ,m'étais égale. Je savais qui j'étais, une fille facile certainement pas, pour preuve, je n'étais pas passée dans le lit d'Aidan, et de l'autre c'était que j'aimais vraiment Nolan. Justement, celui-ci s'énerva avant de dire qu'on était pathétique. Ah oui? Et le fait qu'il n'arrive pas à nous départager ce n'était pas pathétique? Je gardais cette réflexion pour moi-même. Voyant qu'il ne réagissait pas plus que ça, je préférais partir au lieu de me faire traiter à la limite de catin. L'invitation était vite passée à la casserole, et d'un côté je n'avais plus faim. Je pensais déjà qu'en rentrant je m'affalerais dans le canapé, à manger des chips ou presque rien, en regardant une émission stupide ou alors j'aurai mon père au téléphone, il m'avait dit qu'il m'appellerait bientôt pour venir cet été. La joie. En tout cas j'avais à peine poser mon pied sur le sol du rez-de-chaussée que je ne pus prendre la direction de ma veste. Il pleuvait toujours, tant pis, je préférais affronter un orage plutôt que de rester avec une furie. Nolan arrêta mon champ de course et je soupira avant de me retourner vers lui et de le regarder dans les yeux. « C'est elle ou moi. » Fis-je simplement. Je savais que pour lui ce ne serait pas simple. « Tu m'as demandé du temps, très bien. Je peux le concevoir, mais je ne resterai pas en la présence de quelqu'un comme elle. Je suis désolée je ne peux vraiment pas la supporter, j'ai essayé de ravaler ma fierté et de ne pas répondre, de faire comme si de rien n'était, mais j'en est trop entendu d'accord? » Déclarais-je alors que je sentais déjà ma gorge se serrer. Je pris la direction du téléphone, où il y avait quelques feuilles de papier, et j'écrivis quelques mots. Je revins avant de lui tendre le papier. « C'est la date pour, enfin tu sais. J'espère que tu viendras. » Je dis ces mots dans un murmure, je commençais à avoir moins d'espoir avec ce qu'il venait de se passer. Je le regardais encore quelques minutes avant d'aller prendre ma veste et mon parapluie et de quitter son domicile.