jules clyde argerton

Bonjour à tous, moi c'est jules clyde argerton, comme vous pouvez le voir je suis originaire de nouvelle-zélande. J'ai 36 ans en effet je suis né(e) le 26 mars 1976. Dans la vie, je m'amuse mais aussi je travaille en effet je suisprofesseur d'histoire et géographie Je me plais sur cette île, ou du moins j'en donne l'impression. Cela fait cinq ans que je suis à Vanatu c'est pour ça que je suis du groupe every teardrop is a waterfall. Ah et bien entendu mon avatar est Bradley Cooper

Ma vie, toute une histoire

Une vie des plus banales à Wellington. Depuis mon enfance j'y vivais, j'avais tous mes repères, toutes mes marques et tous mes amis. Alors quand assit dans le canapé du salon, ma femme m'annonça qu'elle avait quelque chose à me dire, la première chose à l'esprit fut: bébé? Après tout j'avais trente-et-un ans, cela faisait six ans que l'on était marié et il fallait bien se le dire: un jour on fondrait une famille. Pourtant ce ne fut pas le cas, mon verre de whisky à la main elle me dit simplement: « Je suis mutée. » Ah. Je passais une main derrière ma tête, réfléchissant. Si c'était toujours en Nouvelle-Zélande je ne voyais pas le problème. Je me trompais. « A Efaté. » Sourcil perplexe. Une île au beau milieu du Pacifique? Car oui je savais déjà où cela se trouvait. Professeur d'histoire et géographie j'aurai été clairement stupide de ne pas savoir. « Ah. » Je fis simplement avant de jouer avec mon verre. Les grandes discussions n'avaient jamais été mon truc. Déjà rien qu'en étant gamins j'avais toujours été celui qui fuyait les discussions: bulletins de notes, réunions de famille. Alors marié, cela ne pouvait être que pareil. Pourtant je me suis levé et je suis allé la prendre dans mes bras. Parce qu'une chose était sûre, je l'aimais à en crever. Julia. Belle blonde qui m'avait fait chaviré le cœur au début de la vingtaine. Son sourire exquis et sa connaissance n'avait qu'augmenter mon appréciation envers elle. On a mis trois mois à régler tous les préparatifs, et en juillet 2006, nous sommes arrivés sur cette île. Heureux.

« Je te déteste! Je te déteste! » Elle pleurait. Je l'avais fait pleurer. Juin 2008. Cela allait faire deux ans que l'on était sur l'île, oui on avait été heureux... pendant un temps. Le fait de ne plus avoir nos repères avait mis notre couple en péril. On ne se parlait plus, on ne partageait plus rien ensemble. Où était passé le temps où l'on pouvait rester blottit dans les bras de l'un et de l'autre pendant des heures et des heures? Là, je la regardais, adossé contre le mur alors qu'elle était en train de s'énerver et de pleurer. « Tu es à cran, le médecin à dit qu'il fallait te reposer. » Je me suis approché d'elle et elle m'a giflé. Outch. Elle avait fait une fausse couche, il y a six mois. C'était peut-être ça qui avait commencé à nous séparer. Je lui avais dis que ce n'était pas grave, que je l'aimais. Cependant elle s'est mise dans son travail et on a commencé à se perdre petit à petit. « Je ne te comprends pas Julia! Je ne t'ai strictement rien fait, alors maintenant qu'est ce que tu veux? » « Que tu dégages! » Je restais bouche bée un long moment avant qu'elle commence à me taper comme pour me virer de la maison. Je pensais que c'était juste une bouffée de colère mais non, elle a demandé le divorce et je suis resté surpris, écœuré. Quand je suis allé chercher mes affaires pour aller dans ma nouvelle maison, je ne l'ai pas regardé. Je lui ai juste dit: « Un jour tu vas t'en mordre les doigts. » Puis je suis parti, claquant la porte des souvenirs.

« Faut que j'aille à la fac. » De mon lit, je la regarde se lever et s'habiller. Que cela soit bien clair, je ne suis pas un pervers, mais je suis raide dingue de cette fille. Un vrai petit bout de femme du haut de ses vingt-cinq ans. Après tout, elle n'a que onze ans de moins que moi. Hum ca fait trop? Je ne sais pas, mais j'aime bien son caractère enjoué. Décembre 2011. Pour la première fois depuis mon divorce je me sens enfin calmé, Leah en ai pour une grande partie. Sa jeunesse et sa sagesse me fait tourner la tête. « Tu finis à quelle heure? » « Je ne sais pas, pourquoi? » Elle me regarda avec son air toujours aussi enfantin. Oui, elle me fait vraiment tourner la tête. Je me lève, enfile un caleçon avant de la rejoindre et de passer mes lèvres au creux de son coup. « Je ne sais pas... » « Arrêtes Clyde, vraiment. » Elle me repousse, je fais la moue mais elle ne me regarde pas. Le problème dans notre relation? Rien n'est vraiment sérieux. Elle, elle aime se taper un mec mature, et moi? Moi je ne sais pas en fait. Elle envie ses talons et récupère ses affaires. Pourtant je cherche vraiment à construire quelque chose de sérieux, mais elle, elle aime se faire entretenir. « Tu n'as pas trente dollars à me filer? » Je la regarde avant de soupirer. Je prends mon porte-feuille. Qu'est ce que je ne ferai pas pour elle. En attendant, elle se tape tous les mecs qu'elle veut derrière mon dos, et ça je ne suis même pas au courant, grand naïf que je suis.

« Je ne pensais pas te voir ici. » Je ferma les yeux un instant, avant de me retourner en face de la femme blonde. Mon ex-femme pour être plus précise. « Julia. » « Clyde. » Elle me regarda, un sourire aux lèvres, tenant un verre à la main. C'était une soirée d'amis en commun, une fête de fiançailles en fait. Je ne pensais pourtant ne pas la voir ici. On se regarda un instant, avant de se quitter et de continuer la soirée chacun de notre côté. Pourtant au bout de deux heures je sentis quelqu'un me prendre la main et m'attirer dans une pièce à côté et capturer mes lèvres. Elle était imprévisible comme toujours. « Toi, tu m'as manqué. » « Julia, qu'est ce que tu fous? » Je la repousse en la dévisageant comme si elle était folle. On ne s'était pas vu depuis longtemps, certes on se croisait sans se voir, mais là je ne comprenais plus j'étais perdu. Elle était toujours aussi magnifique et séductrice. « Quoi? Je n'ai pas le droit? » Elle commence à enlever ma cravate et je la repousse une deuxième fois. « Franchement, tu n'es pas drôle Clyde. » « Je te signale que c'est toi qui m'a mis à la porte et qui ne voulait plus de moi. » « Mais c'est du passé ça. » Elle m'embrassa de nouveau avant de commencer à déboutonner ma chemise. Oui elle était terriblement excitante, j'avais vraiment envie d'elle. Puis avec Leah ce n'était encore sérieux alors pourquoi résister? On a couché ensemble comme par le passé. On a retrouvé cette frénésie ardente. Quand on a terminé, je me suis levée, rhabillé et je lui ai dit: « Quand je t'ai dis que t'allais t'en mordre les doigts, c'est maintenant. Je suis avec quelqu'un et ne pense pas me récupérer si facilement. » « On parie? » Elle m'a regardé, avec un sourire avant de prendre une cigarette. Elle se la jouait femme fatale, mais j'avais l'impression de retourner des années en arrière. Un jeu auquel on se fait prendre facilement. Pour l'instant je perdais, car à chaque fois que je la voyais ça finissait au lit. Et avec Leah? Rien de nouveau, on se voit, on sort, on couche ensemble, elle me demande de l'argent.

Je vous le dit, être professeur finalement ce n'est pas de tout repos.

Entre toi et moi

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