twain aslvik-ström winston

Bonjour à tous, moi c'est twain aslvik-ström winston, comme vous pouvez le voir je suis originaire de Vanatu. J'ai 27 ans en effet je suis né le >rente-et-un décembre. Dans la vie, je m'amuse mais aussi je travaille en effet je suis mécano dans l'aéronefsJe me plais sur cette île, ou du moins j'en donne l'impression. Cela fait vingt-sept ans que je suis à Vanatu c'est pour ça que je suis du groupe beautiful world. Ah et bien entendu mon avatar est gaspard ulliel

Entre toi et moi

prénom/pseudo: cc. âge: vingt ans. pays: franciaaaaaa où as-tu découvert le forum? PRD fréquence de connexion: 7/7 Autres?

prologue - « Dans la nuit qui m'environne, dans les ténèbres qui m'enserrent, je loue les Dieux qui me donnent une âme, à la fois noble et fière. Prisonnier de ma situation, je ne veux pas me rebeller. Meurtri par les tribulations, je suis debout bien que blessé. En ce lieu d'opprobres et de pleurs, où je ne vois qu'horreurs et ombres les années s'annoncent sombres, mais je ne connaîtrais pas la peur. Aussi étroit soit le chemin, bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme. Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme. »

amour et douleur sont le commun des mortels - Il n'y avait rien de mieux qu'une sieste après le repas du midi pour se remettre d'aplomb après la digestion. Je m'enfoncais dans les draps de lavande, savourant le moindre contact, le moindre petit frisson de plaisir. Je sombrais dans le sommeil lorsque j'entendis des pas qui se voulaient discrets, comme des petits tap tap tap d'enfants en mission. Un léger sourire en coin étira le coin de ma bouche, immédiatement mis au courant des deux responsables par mon flair imbattable. Dos aux deux intruses, je sentis le lit légèrement pencher à l'abordage, ainsi que des chuchotements. « Fais doucement Rox! » « Mais c'est toi, tu prends toute la place, pousse-toi! » Et voilà qu'elles se chamaillaient. Soucieux de pouvoir passer une sieste digne de ce nom, je me retournais sur le dos, les yeux clos. « La prochaine qui piaille j'la bouffe au dîner. » Silence radio. J'aimais prendre cette voix d'ours, à chaque fois le calme et la discipline revenaient instantanément. Sentant deux paires d'yeux posées sur moi, je soupirais. A quoi bon leur refuser quelque chose, à ces deux chipies? Vaincu, j'écartais mes bras pour accueillir les deux jumelles, les laissant se blottir à leur aise contre moi. L'espace d'un court instant plus tard, elles dormaient. Risquant un coup d'oeil à mes deux protégées, j'eus un léger rictus amusé. Deux gouttes d'eau, identiques. Des morpionnes, mais deux vraies beautés. Je ne savais pas ce qui me liait autant à elles, excepté l'amitié et l'affection. Mais j'avais ce besoin de les protéger, d'être là pour elles quoiqu'il arrive. Pas comme un père, plutôt comme un frère. J'enviais Niels d'avoir ce rôle permanent, qui lui incombait. Rien ne m'obligeait, et cela me blasait. Mon regard s'arrêta sur Constance. Je m'arrêtais sur les moindres détails de son visage qu'offrait mon angle de vision réduit. Parfait. Au fond, peut-être était ce mieux qu'aucun lien de parenté ne nous lie? Arrête de te faire des films mec, oublie. Nouveau soupir, mais cette fois-ci je m'endormais. Entouré des deux seules femmes qui comptaient dans ma vie, comblé et heureux.

bip bip bip. Je sais, il n'est pas permis de travailler à une heure aussi tardive. Ou avancée dans la nuit, à votre guise. Mais je n'arrivais pas à fermer l'oeil, j'en étais incapable. Quelque chose me tenait éveillé, m'excitait les sens. J'étais comme hyperactif, révolté, énervé. Sans aucune raison. Aussi étais-je surpris d'entendre mon portable sonner à une heure pareille. Saisissant l’appareil, je fronçais les sourcils en voyant "Niels" s'afficher. Mon coeur se mit à battre soudainement plus vite, toujours plus vite. Ma crainte? Qu'il soit arrivé quelque choses aux jumelles. Ce n'était pas dans ses habitudes de passer un simple coup de fil de routine en pleine nuit. Allo? « Twain? C'est Niels, c'est... J'arrive pas à y croire, c'est horrible. Il faut que tu viennes immédiatement, on a un gros problème, je... Je sais pas, je sais plus quoi faire, jt'en supplie viens. » Je ne comptais plus le rythme effréné de mon coeur, alerté par le timbre de voix de mon ami. « Calme-toi Niels, je ne comprend rien. Tu es où? » « A l'hôpital, depuis deux heures, je com... » tut tut tut. Pas plus, par pitié. Mon sang n'avait fait qu'un tour à l'annonce du lieu de rendez-vous, et aussitôt prenais-je place à l'avant de ma voiture, me dirigeant vers le lieu dit. Le paysage autour de moi défilait à une vitesse irraisonnable, mais peu m'importait, le temps m'était compté. Je déboulais en trombe à l'accueil, aboyant plus que ne demandant, bousculant les rares personnes présentes. J'atteignais la chambre concernée, les jambes flageolantes. La peur de ce que je pouvais y trouver, l'angoisse de savoir ce qui s'était passé m'ôtait tout courage. Immobile, droit comme une statue, j'attendais. Quoi? Moi-même l'ignorais. Peut-être que mes tempes arrêtent de battre au rythme de mon organe sentimental malmené, peut-être que les pièces autour de moi arrêtent de tourner, peut-être qu'en fin de compte je réalise que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, que le jour allait se lever et que je verrais les jumelles entrer dans ma chambre, souriantes et douces. Comme un automate, je poussais la porte. Je haïs instantanément l'odeur d'antiseptique, et le constant bip de tous ces appareils. Je haïs le visage sillonné de larmes de mon ami, le corps sans vie de Constance. Une onde de colère secoua mes tripes, concurrencée par une boule au fond de la gorge. Niels m'aperçut, se leva à ma rencontre, chancelant. « Elles ont eu un accident de moto. Percutées. Constance devrait s'en sortir, mais Roxane... Oh mon dieu, Rox!» Je ne percevais plus rien, même le corps de mon ami dans mes bras me paraissait irréel. Seigneur dieu, faites que tout ceci ne soit pas vrai, j'vous en supplie... Je l'écartais pour m'approcher du lit. Inconsciemment, les larmes ravageaient mon visage, créant des sillons sur mes joues tremblantes. Je ne pus supporter cette vision plus longtemps, aussi fermai-je les yeux. Respire. Calme. Je luttais pour ne pas hurler, je luttais pour ne pas faire éclater cette boule de rage et de douleur qui saisissait le corps entier. Lorsque je m'offrais à nouveau à cette vision, je suffoquais. Le souffle me manquait, je n'étais pas prêt à ça. Je m'y forçais, pour Constance. Tremblant, souffrant, je déposais un long baiser sur son front livide. Niels se plaça derrière moi, une main posée sur mon épaule. C'est lui et moi à présent, envers et contre tout. Me relevant, je fis les cent pas dans la chambre, en proie à une agitation extrême. Je m'arrêtai soudainement, face au mur. J'envoyais mon poing rencontrer la masse de béton, hurlant ma rage, ma douleur et mon désespoir. Hurlement qui portait deux noms: Roxane et Constance.

je refuse, mais j'my efforce - Le temps guérit toutes les blessures. Quel est l'enfoiré de sous-merde qui a osé écrire un truc pareil? Le temps ne guérit rien, il ne fait que nous rappeler chaque jour les pertes subies. Les cicatrices se font, mais sous la croûte la chair à vif est toujours aussi rouge, aussi douloureuse. Deux ans s'étaient déroulés, deux ans de reconstruction difficile, deux ans de réalité douloureuse. Constance s'en était sorti, et chaque jour je remerciais le ciel de l'avoir épargnée. Mais le décès de Roxane restait présent dans tous les esprits, et il ne se passait pas un seul instant sans que nos trois têtes cicatrisantes ne se souviennent d'elle, ne l'appellent en silence, n'espèrent son retour. Le plus dur était de se dire que la vie continuait. Sans elle, ouais... J'avais redoublé d'ardeur dans mon travail, d'attention pour la rééducation de Constance. Mon prototype d'hélicoptère, sur lequel je travaillais depuis huit ans, prenait une forme de plus en plus crédible chaque jour, mais même lui n'arrivait pas à me procurer du repos. Les heures, les jours se défilaient, identiques. Niels? On se soutenait du mieux que l'on pouvait. Constance? Elle déconnait. Et j'avais mal de la voir se détruire ainsi un peu plus chaque jour, même si je pouvais ressentir la moindre de ses douleurs.

« Monsieur Aslvik-Ström? Ici le gérant du pub coconut bar, je vous appelle car votre soeur est ici, fin saoule, et je refuse de la laisser repartir avec sa moto dans un état pareil. Pouvez-vous venir la récupérer? » Soupir, un de plus. C'était chose courante avec la jeune demoiselle depuis l'accident, et à chaque fois j'étais la personne que l'on contactait. Préférence car je suis une personne extérieure à sa famille, désir de préserver son propre frère, je l'ignorais. Mais pour elle j'étais prêt à tout. Même à lui pardonner tous ses écarts. « Je vous remercie de m'avoir prévenu, j'arrive immédiatement. » Trois heures et vingt-sept minutes. Du grand Mendes Constance, tu m'épateras toujours. Je me garais devant le bar, percevant dès l'extérieur la musique glauque et cet arrière-goût d'alcool. Je n'étais pas un grand fan des boissons, seulement des bières. Mais jamais je n'avais été bourré. Surprenant n'est-ce pas, mais certains épisodes de la vie ne font que confirmer ce choix. Je rejoignais l'intérieur bondé de monde, plein aux as de jeunes adolescents bourrés, de couguars en quête de jeunesse pour la nuit. Ces ambiances me répugnaient, aussi cherchai-je Constance du regard. Au coin du bar à droite. Victime ciblée. Je me frayais un chemin, ignorant les mains baladeuses et les appels provocateurs, poussant ceux qui me gênaient. J'atteignais la demoiselle. « Il est temps de rentrer, tu ne crois pas? » J'avisais son regard surpris de me trouver ici, mais surtout son regard brillant sous les effets de l'alcool. « Twain! Mon sauveur qui accourt à chacun de mes pas, touchant! Mais je suis désolée mon chou, j'ai pas envie de rentrer. » Je n'aimais pas ce ton qu'elle utilisait avec moi, hautaine et me déclassant au grade de simple chien transit. « Hé mec dégage de là, la demoiselle est déjà prise. » J'avisais le type qui venait de m'interpeller et que je n'avais pas vu jusqu'ici. Typé motard, des tatouages bariolés sur tout le corps, un anneau à l'oreille droite et une barbe vieille de plusieurs mois à priori. « J'te conseille de retourner à tes poupées si tu ne veux pas perdre quelques dents. Constance, on bouge. » Je la saisissais par le bras malgré ses protestations, désireux de l'emmener au plus loin de cet endroit pourri, et surtout désireux de ne pas causer de grabuge en se cognant ce gros lard. Une lourde main me coupa dans mon élan, excitant mes sens au plus haut point. Je n'étais pas un adepte de la violence, mais ma patience avait des limites. Comme pour tout le monde. Je tâchais de résister, mais le coup partit tout seul, net et atteignant son but. Le colosse tomba à la renverse et je filais avec la jeune femme, ignorant l'engourdissement des articulations de ma main droite. Une fois dans la voiture, j'explosais. « Bon sang Constance, qu'est ce qui te prend? Tu joues les gamines et te fourres dans des situations merdiques, t'en as pas marre? » Pour toute réponse, elle se lova contre moi avec un sourire niais sur les lèvres. Impossible de mener la garde plus longtemps, je me laissais attendrir. Foutue morveuse. « J'préfère quand t'es sobre et que tu gueules. » Je démarrai la voiture. Une nouvelle fois je prenais le rôle du frère. Rôle que je commençais à aimer de moins en moins. Mais je ne pouvais cesser d'agir ainsi avec Constance. Je ne pouvais supporter de la voir se foutre en l'air, je ne supportais même pas de la voir avec d'autres hommes. Je l'avais vu passer du stade enfant, à celui d'adolescent, puis au titre de femme. Si la métamorphose m'avait dérangée toutes ces années, je commençais à prendre goût à ces formes féminines, je la considérais sous un autre oeil. Oui, Constance Red-Burrow ne me laissait pas indifférent. Et ce depuis toujours. Je l'avais dans la peau, qu'elle le veuille ou non. Et que je le veuille ou non. Elle était cette moitié de mon coeur blessé par la disparition de sa jumelle, mais qui cicatrisait toujours mieux à ses côtés. Elle avait besoin de moi. Autant que j'avais besoin d'elle.

Han Bienvenue

J'ai une préférence pour Garett