What the hell are you fucking doing here ? Oooh, turtleeeee ☂ CAPPIE
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Sujet: What the hell are you fucking doing here ? Oooh, turtleeeee ☂ CAPPIE 18.05.12 23:36
« Salut je suis à l'aéroport de ton île, tu viens me chercher ? J'AI PEUR PARMI LES INDIGEEENES. » Non mais je rêve. Il y a quatre autres messages sur mon répondeur. C’est pas possible, il me fait une blague. Il ne peut pas être venu, quand même. Il se fout de ma gueule, hein ? Le dernier message m’informe que non, il est bel et bien sérieux. A croire qu’il n’a aucun ami en Australie, il aurait très bien pu s’occuper sans moi durant un mois ? Après tout c’est ce qu’il fait à chaque fois que je vais en Nouvelle-Zélande chez mes grands-parents. Mais non, il faut qu’il se ramène sur cette île, où j’ai rencontré ma sœur même pas deux jours plus tôt. Comme s’il avait peur qu’elle m’ait bouffé, ou que sais-je, j’avais arrêté d’écouter ses divagations à l’aéroport à partir du moment où il avait commencé à parler de cannibalisme. Je suis toujours en vie, personne n’a essayé de me manger. J’aurais peut-être dû le préciser quand j’ai répondu à un de ses énièmes appels. En tout cas, il a intérêt d’avoir ramené ma tortue avec lui. Normalement, je n’ai pas à m’inquiéter, il est au courant que je ne lui pardonnerais pas et il ne prendrait pas un tel risque. Du moins, je l’espère. Je reprends donc le chemin qui m’a conduit de l’aéroport de l’île jusqu’à la maison de Gemma et de notre grand-mère dans le sens inverse, pestant sur Cappie à voix basse. Les passants me regardent comme si j’étais taré, mais bon, après tout, ils ne sont pas si loin de la vérité. Je suis assez énervé pour ne pas trop en prendre conscience, cependant. Comment se fait-il que mon unique ami est un bouffon ? Je vais le frapper, lui mettre un coup de pied là où je pense et… Non mais il compte dormir où en plus ? A tous les coups, il n’a pas un rond pour se payer l’hôtel. Je m’imagine déjà supplier ma grand-mère que je connais depuis deux jours d’héberger ce parfait inconnu, qui n’a même pas un lien de sang cette fois. Enfin, de ce que j’ai expérimenté d’elle, elle sera d’accord, c’est la plus gentille des mamies du monde. Je me radoucis quelques secondes, jusqu’à ce que je remarque que je suis devant le minuscule aéroport de l’archipel de Vanuatu.
J’y entre d’un pas décidé et observe un instant la foule de touristes qui gambadent dans tous les sens. C’est les vacances des vieux. Je n’éprouve donc aucun mal à repérer Cappie, avec ses tatouages et ses cheveux blonds trop longs – sur lui ça fait mauvais garçon, moi j’ai l’air d’un ange, oui, oui. Evidemment, son accoutrement ne m’a pas beaucoup aidé : il est habillé en touriste, tenue qu’il arbore les trois-quarts de l’année en fait. Le quart restant c’est quand je suis en Nouvelle-Zélande et que je ne le vois pas. Mes yeux s’illuminent et j’accours vers lui avec un grand sourire, évitant quelques personnes âgées portant des chemises hawaïennes, le comble de l’horreur. Même moi, qui fais pourtant partie de la pire espèce de ringard, je n’ai jamais osé me mettre ce genre de choses sur le dos. Je l’atteins finalement et le dévisage un peu, afin de m’enquérir de sa santé mentale. Après tout, il n’est pas normal qu’un type rapplique sur une île simplement parce que j’y suis, pas vrai ? « Tu m’as tellement manqué… avec tes jolis yeux tout humides, t’es trop chooooou. » Je me rapproche de Cappie et le pousse pour m’accroupir devant la cage de ma tortue posée au-dessus de mes bagages. Elle ne semble pas malade, juste d’avoir besoin d’eau, mais c’est logique après un vol passé hors de son aquarium. Elle est trop mignonne, comme toujours. J’ouvre la petite porte pour la prendre dans mes mains et lui faire un câlin. Probablement que les gens me prennent encore une fois pour un fou, enfin, je finirai bien par m’y accoutumer. Je me redresse et me retourne vers Cappie, pour le toiser d’un œil méfiant. « Bon, alors, qu’est-ce qui t’a pris ? C’est une nouvelle lubie ? T’avais envie de prendre congé ? » Quoi ? Ah, oui. Allez savoir pourquoi, je ne suis pas des plus sympas avec lui. Je veux dire, je l’aime beaucoup, c’est tout de même mon seul ami. Mais on n’est pas super proches niveau personnalité et j’ai du mal avec lui généralement parce qu’il fait toujours ces choses stupides que je ne comprends pas. « Je te préviens tout de suite, tu ne dormiras pas chez les Hawkins. » Je peux toujours tenter, même si c’est fichu d’avance. En tout cas, je ne veux pas qu’il soit dans la même chambre que moi, je ne pourrais pas fermer l’œil de la nuit.
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Sujet: Re: What the hell are you fucking doing here ? Oooh, turtleeeee ☂ CAPPIE 19.05.12 14:43
Vol terminé. Finito, capute. Je vois enfin le sol de l'aéroport grossir rapidement alors que l'avion atterrit enfin sur la terre ferme. Par le hublot je fixe cette étendu de goudron alors qu'avec un sourire j'aurais très bine pu dire à Georgie que je m'attendais à une piste en terre. Avec la fin du vol on a pu surplomber l'île et donc j'ai vu l'immensité quand même de ce petit bout de terre où a décidé de partir et passer des vacances mon cher petit ami. Quand je dis petit ami, je parle de l'âge et de la taille et non de notre rapport ou nos rapports l'un à l'autre, car il n'est que mon ami. Enfin moi j'aimerais qu'il soit plus, mais il semblerait que ce soit absolument pas au programme et donc que... Bref. Je m'emporte, trop de vol, trop peu de sommeil et je démarre au quart de tour sur n'importe quoi, il fait bien l'avouer. En même temps il y a aussi l'excitation de ce voyage improvisé dans une contré loin de mon pays, de ma ville et de mes habitudes. Ça fait vacances. Bon d'accord nous sommes en vacances, mais j'avoue qu'étant en vacances une partie de l'année, là ça fait véritable vacance. Je soupire en entendant la voix de notre hôtesse de l'air, rangeant mon casque de musique et mes autres affaires dans mon sac, je finis par me lever et rejoindre la porte de l'appareil alors que nous sortons tour à tour. Le soleil à l'extérieur m'accueille de manière exotique. Je m'attendrais presque à voir des indigènes m'offrir des collier de fleur. Mais c'est à Tahiti ou Hawaï ce genre de chose pas dans ce genre de petite île méconnue de la plus part des êtres humains. Donc bon... Et puis sincèrement je m'en passe très bien, les couples de vieux qui m'entourent déjà avec leur chemise à fleurs, leur bermuda et leurs tongues me donnent envie de m’enfuir en courant. Soupirant je sors mon portable pour le rallumer et avec un sourire aux lèvres j'appelle mon Georgie qui n'est en aucun cas au courant de ma petite visite surprise avec madame tortue. Bon évidement je délire un peu lorsqu'il décroche, je sais pas j'ai toujours ce don, ou ce besoin, de partir dans des histoires et des tripes bizarres. Que je dois être le seul à comprendre vu les regards qu'il me lance à chaque fois. Parfois je comprend pourquoi il a pas d'autres amis, vu son sérieux et son manque de volonté à penser à autre chose que robotique et autres thèses. Bref. Je finis par ranger mon téléphone quand je vois qu'il a raccrocher, avec un rire je me dirige vers le tapis pour récupérer mes valises alors que la cage de sa tortue est sous mon bras.
Une fois les bagages récupéré je m'extirpe de cette foule en m'éloignant un peu empilant mes bagages les uns au dessus des autres puis madame au dessus. Je soupire en remettant mes cheveux en arrière recoinçant mon bandeau pour les faire tenir. Et j'attends. finalement une tête blonde se détache enfin de la foule alors que je sourie en le voyant accourir. Bon au moins il ne m'a pas laissé pourrir seul ici c'est sympa. Tu m’as tellement manqué… avec tes jolis yeux tout humides, t’es trop chooooou. Waow, alors là les indigènes lui ont tapé sur la tête ?! Tu m'as manqué aussi tu sais mais... Il avance et finalement je me fais pousser alors que je tourne la tête pour le voir s'accroupir sur la cage de sa tortue. Je me mors la joue fixant la foule un moment. Great. Bravo Cappie alors là t'es franchement doué, ça aurait été tellement beau en même temps. Je sourie de ma connerie avant de reprendre mes esprits et de le regarder mettre autant de soin dans ses rapports avec Carabosse. Sympa. Je le regarde la câliner avec amour, alors que je lève les yeux au ciel. Ah finalement monsieur se rappelle de ma présence et je le vois me dévisager. Ah ba c'est sur que moi j'ai pas le droit au même traitement. Bon, alors, qu’est-ce qui t’a pris ? C’est une nouvelle lubie ? T’avais envie de prendre congé ? Hum mais quel accueil, j'avoue que c'est divin. Je ne m'attendais pas à mieux. Moi j'ai pas le droit à autant de gentillesse qu'elle... Ba quoi j'ai pas le droit de venir te rendre visite en vacances ? J'avais envie de changer d'air... et puis voila quoi. Je réplique ensuite avec un sourire amical aux lèvres tout fier de moi. Je soupire avant de finalement jouer aux débiles avec lui, comme toujours. Je le rejoins le prenant dans mes bras d'une manière excentrique comme si je l'avais pas vu depuis des années. Hé oui moi et la discrétion, à la normalité... Et puis quoi à dire vrai oui il m'a sacrément manqué, mais bon... il ne veut même pas en entendre parlé faut dire. alors t'es devenu indigène depuis ?! Je demande comme guise de "ça va ?" . Bon ok je pourrais faire mieux comme discussion de personne censées, mais nous ne le sommes pas. Il construit des robots et étudie des thèses pharamineuse. Et moi je construis des temples comme jeu d'alcool et j'étudie l'approfondissement du fait de ne pas vouloir grandir. Bref on a rien de normal. Rien en commun aussi certes. Je finis par me détacher de Georgie en le regardant avec un sourire reprenant de la distance entre nous deux, au cas où il voudrait riposter par un coup. Je te préviens tout de suite, tu ne dormiras pas chez les Hawkins. Hein ? Je le regarde fronçant les sourcils... Pouah j'avais aucunement l'intention de... Je comprend enfin la phrase qu'il vient de dire m'arrêtant en le dévisageant. Tu dors pas à l'hôtel ?! Je comptais venir dormir avec toi moi... Je rétorque... en clair... ba j'ai pas de plan où dormir, oui c'est ça !
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Sujet: Re: What the hell are you fucking doing here ? Oooh, turtleeeee ☂ CAPPIE 19.05.12 18:55
Je continue à babiller avec ma tortue et à lui chatouiller le ventre pendant quelques secondes, avant qu’elle ne sorte sa tête. Ça ne m’aurait pas étonné qu’elle commence à me causer et surtout à dénoncer le mauvais traitement que Cappie lui a fait subir durant mon absence. Ne vous moquez pas de moi. De toute façon, j’en suis sûr, il fait sa tête d’innocent, mais il a toujours un truc à se reprocher. Je parie qu’il a oublié d’emmener la boîte de crevettes séchées, nourriture de prédilection de ma petite bestiole, avec lui. Ou alors ils ont dû la lui confisquer au contrôle précédant l’entrée dans l’avion, c’est possible, finalement. Je ne fais aucune remarque à ce sujet, je n’ai pas envie de l’accabler pour des bêtises, mes thèses ne sont pas fondées. Puis je trouverai bien quelque chose à manger pour elle sur l’île. Néanmoins, je lui pose les questions qui me turlupinent depuis son coup de fil, à savoir qu’est-ce qu’il fout là. « Moi j'ai pas le droit à autant de gentillesse qu'elle... Ba quoi j'ai pas le droit de venir te rendre visite en vacances ? J'avais envie de changer d'air... et puis voilà quoi. » D’accord. Je n’ai peut-être pas été très gentil avec lui en arrivant, je l’avoue. Je crois même qu’il a pensé que je m’adressais à lui quand j’ai parlé à mon animal aquatique. Enfin, ça ne change rien au fait qu’il est jaloux d’une tortue, et ça, ça craint. Je l’informe de mon air blasé que ses explications valent que dalle, même s’il en semble très content. Il se jette alors sur moi pour me faire un câlin et je reste raide comme un piquet entre ses bras, levant un bras en l’air, ma tortue au bout, afin de la préserver des actions énamourées bien trop débordantes d’affection de Cappie. « Alors t'es devenu indigène depuis ?! » Je me retiens de lui mettre un coup de genou là où je pense, on va arrêter les méchancetés pour aujourd’hui. Ou du moins jusqu’à ce qu’il fasse une autre phrase débile dans ce style-là. « Est-ce que tu le fais exprès ? Lâche-moi, j’vais finir par avoir une crampe au bras. » Il se recule, à mon avis plus par peur que je le frappe que parce que je lui ai demandé de le faire. Je lui déclare ensuite qu’il est hors de question qu’il vienne squatter chez ma grand-mère avec moi. « Pouah j'avais aucunement l'intention de... » Il n’a pas capté. Est-ce qu’il m’écoute, des fois ? Jamais attentivement, en tout cas. « Tu dors pas à l'hôtel ?! Je comptais venir dormir avec toi moi... » Ah, voilà qui est mieux. En clair, je ne me trompais pas tout à l’heure : il n’a pas un rond. C’est vraiment le pro des voyages improvisés en se souciant de rien du tout avant de se rendre compte qu’il est dans la merde.
Je soupire en remettant ma tortue dans sa cage puis me redressant pour le regarder à nouveau en face. « Tu n’as rien prévu, pas vrai ? » J’ignore pourquoi je pose encore la question. Genre il reste un espoir, alors que je sais pertinemment qu’il n’y en a pas. J’ai bien envie de le secouer comme un cocotier, mais je me contente de tirer sur une de ses mèches blondes pour me venger. Non, je ne vais pas être salaud au point de le laisser dormir dehors ou de lui dire d’aller sonner chez les habitants pour voir s’ils acceptent de l’héberger. Ça me fend le cœur juste d’y penser. Je suis trop faible. Je devrais prendre ma tortue et tourner les talons et le laisser se débrouiller tout seul comme un grand. Et pourtant, une part de moi est méga heureuse de le voir. Ouais, et j’en suis le premier surpris, croyez-moi. Je suppose que c’est normal, ça rassure toujours de croiser quelqu’un que l’on connait dans un lieu tout nouveau pour soi. Comme à un meeting où on est entouré de parfaits étrangers et qu’on aperçoit un étudiant de sa filière près du ponch. Je sais, ça sent le vécu, bien que je n’aie jamais parlé à cet étudiant, pour finir. Je sors donc mon téléphone et appelle ma grand-mère, qui est déjà dans mon répertoire. « Grand-mère ? C’est pour demander… J’ai un ami qui vient de débarquer sur l’île et il ne sait pas où aller donc… » Je ris légèrement, gêné par mes propres paroles. Franchement, je viens de la rencontrer ! Au bout d’un moment, je raccroche et réalise que je me suis éloigné de Cappie au cours de cette conversation express. Je suis toujours bouffé par la nervosité quand je suis au téléphone avec quelqu’un. Ça me dérange, je vous défie de trouver pourquoi. Probablement une autre de mes psychoses, rien de grave quoi. Je reviens vers mon ami, affichant une expression sérieuse, pour qu’il ne se réjouisse pas trop vite. « T’as de la chance, elle a dit oui. Et on sera pas obligés de dormir dans le même lit normalement. De toute façon, si elle nous met dans la même chambre, je dors par terre. T’es capable d’être un somnambule avide de… Mh. Allez, on va pas camper ici. » Je m’empare de la cage de ma tortue et d’un de ses bagages – je suis trop bon – et me dirige vers la sortie de l’aéroport. Une fois dehors, le soleil m’éblouit : autre chose que j’ai omis d’emporter avec moi, mes lunettes de soleil. J’en dénicherai bien pour deux sous dans une petite boutique du coin. Ou alors… Je fais volte-face pour me retrouver nez à nez avec Cappie. Je le fixe deux secondes, il m’a suivi bien vite, pour une fois. « File-moi tes lunettes de soleil ! » Bah quoi ? J’ai le droit d’être tyrannique, il n’avait qu’à pas ramener sa fraise ici. En plus, c’est certain, c’est la première chose à laquelle il a pensé en faisant sa valise.
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Sujet: Re: What the hell are you fucking doing here ? Oooh, turtleeeee ☂ CAPPIE 22.05.12 12:30
Avec Georgie ça a toujours été... impossible. Oui voila ça résume parfaitement la situation. C'est impossible. Dès la seconde où je l'ai invité à une de mes soirées, parce que je m'étais dit qu'il fallait un peu taire la réputation des ingénieurs et autre... Et bien il n'est pas venu, et dès ce moment là j'ai su que c'était le type qui pourrit cette réputation, le type insociable, le petit génie qui se fout des autres et qui n'a aucun ami. Mais sans oublié que je dois être masochiste ou je ne sais quoi c'est le type qui m'a de suite plus, qui m'a tapé dans l'oeil.. Évidement, je suis le crétin qui craque toujours sur les cas impossible. Et voila Georgie est mon cas impossible. Et depuis trois ans je me contente donc d'être rien que son ami. Bon c'est pas comme si j'avais de la concurrence, où que je pourrais changé pour lui plaire, encore changer... bon peut-être... la concurrence ça m'a toujours fait triper. Mais concurrencer contre des mecs morts et enterrés qui ont révolutionné la connaissance du monde, ou contre des mini robots qui sont pour Georgie la huitième merveille du monde. No way ! J'ai bien du tout tenter depuis trois ans pour avoir son attention, je demande pas qu'il sorte, je demande pas qu'il arrête avec tout ça, juste.. J'en sais rien, j'ai ce rêve fou de débile qu'un jour il va relever sa tête et se dire que oui je suis dingue de lui, et qu'on aurait une chance si il ne voyait pas que ces robots et si il cessait de me frapper... Parfois je em dis que c'est peine perdue, j'ai envie de laisser tomber, allez m'éclater, me chercher un mec pas compliqué, avec qui je m'éclaterais, je pourrais sortir et faire la fête... Mais son regard sérieux, sa voix m'expliquant je ne sais pas quoi, ou son air de me juger en me trouvant sans doute trop immature, débile ou stupide... J'y arrive pas ! Est-ce que tu le fais exprès ? Lâche-moi, j’vais finir par avoir une crampe au bras. Et voila aucun mouvement d'affection, à croire qu'il n'a pas besoin de présence humaine et de contact social, à croire qu'il devient lui aussi un robot. Mais je ne proteste pas, ses coups envers ma personne sont trop fréquents pour que je tente le diable à vouloir jouer à ça. Donc je m'écarte un sourire aux lèvres, ravis de le revoir après tout ce temps.
Tu n’as rien prévu, pas vrai ? Son ton blasé comme si il parlait à un attardé m'énerve et m'amuse, je sourie haussant les épaules. C'est pas si grave que ça de n'avoir rien prévu, je viens à l'aventure moi, pour le retrouver et point final. J'avais prévu de venir te retrouver et squatter ta chambre d'hôtel... j'y peux rien si tu met en l'air tous mes plans. Je répond avec innocence alors que Georgie soupire attrapant son téléphone portable. je le laisse faire le voyant s'éloigner alors qu'il discute avec sa grand-mère d'après le début de sa conversation. J'attends donc sans bouger, m'étirant après ce long voyage en observant les gens autour de nous et l'aéroport assez spacieux et sympa. Il ne faut pas longtemps avant que mon ami revienne vers moi avec une expression bien sérieuse. Damnit je vais devoir me trouver un autre truc, zut... T’as de la chance, elle a dit oui. Et on sera pas obligés de dormir dans le même lit normalement. De toute façon, si elle nous met dans la même chambre, je dors par terre. T’es capable d’être un somnambule avide de… Mh. Allez, on va pas camper ici. Un sourire ravis s'étend sur mes lèvres alors que je le vois s'emparer d'un de mes sacs de voyage et de la cage de sa tortue. Je rie en prenant le reste et le suivant avant de décoller je me contente quand même d'y répondre. Merci , sincèrement c'est super sympa. Et puis je te promet que même en dormant près de toi je peux rien faire... ça peut être dur mais sincèrement... Mouai ok j'aurais du mal faut l'avouer et puis une fois endormit je risque de me coller à lui, mais je suis pas non plus un violeur en série, et je ne veux pas lui faire de mal, aussi étrange soit-il. Je ne termine pas ma phrase haussant les épaules avant de le suivre lorsqu'il tourne les talons pour traverser l'aéroport alors qu'on sort la chaleur ambiante me fait sourire, vacances ! Cependant il s'arrête d'un seul coup se retournant vers moi alors que je le fixe de près , lui même me dévisageant. File-moi tes lunettes de soleil ! Non sincèrement n'allez jamais croire que Georgie en petit génie qu'il est , est un mec adorable et qui ferait pas de mal à une mouche, c'est un vrai dictateur ! les "sil te plait" ça existe et ça me briserait moins le coeur que ta tyrannie ... Je réplique vivement avant de décrocher mes lunettes de mon tee-shirt où je les avais coincé en soupirant je m'approche avec un sourire lui glissant sur le nez avec douceur. C'est bon, là ?!
“ Georgie G. Hawkins „
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Sujet: Re: What the hell are you fucking doing here ? Oooh, turtleeeee ☂ CAPPIE 23.05.12 14:06
Heureusement que je ne suis plus à l’hôtel. Chez ma famille, j’ai une chance sur deux de pouvoir dormir en paix. Il doit bien y avoir une cave ou un grenier où on pourrait parquer mon unique ami à qui je tiens beaucoup, malgré les apparences. En fait, je jubilerai bien en me disant que ma grand-mère ne le laissera pas m’approcher et l’obligera à faire preuve d’un peu de tenue, dans le style vieux jeu. Mais ça, c’est dans mes rêves. Il est possible qu’elle soit si ouverte d’esprit qu’à la seconde où il fera la moindre allusion à ses sentiments pour moi, elle essayera de nous caser ensemble. Scénario cauchemardesque, je vous l’accorde. Je vais tenter de ne pas être trop paranoïaque. Parce que oui, Cappie, je ne sais par quel envoutement, a flashé sur moi. Il faut quand même le faire, et je suis le premier à l’avouer : je ne suis pas le genre de gars duquel on peut tomber amoureux aussi facilement, voire qu’on peut aimer tout court. De un, j’ai un gout prononcé pour les gilets en laine informes à motifs norvégiens alors qu’il fait vingt degrés minimum toute l’année à Perth. De deux, j’ai un teint blafard comme si on m’avait vampirisé cinq fois d’affilée puis emmuré pendant dix ans pour que je ne croise plus jamais le soleil australien. De trois, les seules conversations qui pourraient éventuellement concerner le commun des mortels, je les ai eues avec une tortue d’eau. Je ne suis pas le petit ami idéal et je doute que je le serai un jour. Donc, ok, j’ai sérieusement besoin d’un psychiatre, mais Cappie, lui, il doit se faire enfermer direct. « Merci, sincèrement c'est super sympa. Et puis je te promets que même en dormant près de toi je peux rien faire... ça peut être dur mais sincèrement... » Vraiment. Il est hors de question que je dorme dans le même lit que lui. Surtout que je viens de lui donner l’excuse du siècle, autrement dit faire comme s’il était somnambule pour en profiter. Quoiqu’il ne risque pas d’y penser, j’ai l’esprit plus déglingué que le sien. Bon, je prends une grande respiration en attrapant un de ses sacs et ma tortue chérie. Je peux survivre à ça.
On sort à peine de l’aéroport que j’ai déjà décidé de jouer les despotes. Je l’agresse presque, juste pour obtenir ses lunettes de soleil. Je sais que c’est mal de faire ça, mais Cappie éprouve certaines difficultés à me refuser quoi que ce soit. Je crois que tout le monde en connait la raison, pourtant, le plus souvent, je fais semblant de ne pas le remarquer. Sauf quand il me saute dessus, là je suis bien forcé de l’admettre et de mettre tout en œuvre pour m’en éloigner. Oui, tout ça parce que mes petits yeux sont trop sensibles à la lumière éblouissante du soleil. « Les "sil te plait" ça existe et ça me briserait moins le cœur que ta tyrannie ... » Je lui adresse une moue boudeuse, pour bien lui montrer qu’il me gonfle avec ses tirades larmoyantes. Il attrape finalement ses lunettes que je convoite tant et qui étaient accrochées à son T-shirt pour me les mettre sur le nez avec beaucoup trop de délicatesse par rapport à mon comportement absolument irrespectueux. « C'est bon, là ?! » Il faut vraiment qu’il arrête, j’ai l’impression d’être un enfant-roi plus que pourri gâté, là. « Merci. Je me sens mieux. » Je dépose un baiser sur sa joue, pour le plaisir de voir si ça va le déstabiliser ou non. Cappie est mon sujet d’études favori, je fais toutes les expériences qui pourraient m’aider à comprendre les humains normaux sur lui. Quoi ? D’accord, j’avoue qu’il m’a légèrement manqué, en tout cas suffisamment pour que j’aie des attitudes contradictoires. Et je déteste ça, parce que je suis incapable de l’expliquer. « Ne t’y habitues pas. Au risque de te briser le cœur à nouveau. » J’esquisse un sourire sarcastique, pour masquer tout indice d’une émotion incompatible avec le reste de ma petite personne. Parfois, j’ai réellement envie qu’il ne soit que mon ami, sans aucune arrière-pensée, ce serait tellement plus simple. Je n’aurais pas ce besoin irrémédiable de tout le temps remettre les points sur les i, je ne stresserais pas dès qu’il commencerait à boire de la bière à dix centimètres de moi, je serais tranquille. Mais d’un autre côté, que Cappie veuille bêtement être mon ami aurait été mille fois plus bizarre que son coup de cœur à mon égard. On se lie d’amitié avec des gens qui ont des points communs avec nous, non ? On ne peut pas dire que ce soit véridique entre lui et moi, bien que j’en cherche constamment, il demeure un mystère pour moi et je suppose que c’est réciproque. Alors pourquoi m’évertuer à l’appeler mon seul ami ? Bonne question. Peut-être parce qu’il est la seule personne capable de me supporter plus d’un quart de seconde et avec qui je fais des trucs, en gros qui arrive à me faire quitter la maison, ce qui est, en quelque sorte, un exploit. « On va déposer tes affaires chez ma grand-mère. Et après… Je voulais aller à la plage. Tu veux faire quoi, toi ? T’as faim, je parie ? »
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Sujet: Re: What the hell are you fucking doing here ? Oooh, turtleeeee ☂ CAPPIE 28.05.12 12:18
Pourquoi l'avoir rejoint ici ? Pourquoi avoir fait tout ce trajet en avion en sachant pertinemment que je n'allais rien avoir en retour, même pas en "ravis de te voir tu m'as manqué", ou je ne sais quoi d'autre. C'est vrai pourquoi sans cesse lui courir après ? Trois ans de patience, de sourire, de feintes et de ruses et jamais rien. Je pouvais avoir tout autre mec envisageable faut pas croire et ne parlons pas des filles de l'université qui désespéraient toutes de me voir sentimentale pas libre, de ne pas vouloir m'engager dans un couple que je ne voulais pas. Oui pourquoi ? Masochisme ? Un besoin de rejet pour me faire souffrir et ainsi me punir d'un acte passé ? Loin de là, enfin je ne pense pas. C'est juste que... Georgie quoi ! J'en sais trop rien, c'est pas comme si j'avais demandé à tomber sous le charme d'un espèce de savant déglingué, intello et avec une maturité sexuelle inexistante ainsi que le désir et toute autre forme de maturité dépassant les dix années. Oh non croyez moi si j'avais demandé Georgie serait certes aussi canon mais beaucoup plus expressif, beaucoup moins tourné sur ses robots, beaucoup plus sociable. Et non pas le mec qui me fait sans cesse passer pour un débile ! Soyons bien clair ça m'amuse de passer pour le crétin de service, je joue le débile depuis des années, je veux pas grandir. Mais parfois avec lui j'aimerais bien aussi lui montrer que je peux être sérieux, responsable... mais à chaque fois il a ce regard qui sait d'avance que je vais dire des conneries et je sais pas pourquoi, je le fais ! Toujours la même chose, depuis trois fichues années. Oui voila pourquoi je suis là, parce que ce mec est totalement taré et barré et que je suis juste trop accro à lui du genre accro platonique, du genre accro taré qui a besoin de se faire interné. Mais accro quand même !
Merci. Je me sens mieux. Parfait ! Il se penche vers moi et je sens ses lèvres sur ma peau. WTF ?! Je le fixe surprit avant de poser une main sur mon coeur, frôlement faussement l'arrêt cardiaque avec un sourire choqué aux lèvres. Au fond je capte pas trop son comportement, physiologiquement Georgie est instable, pas du genre fou furieux, mais il n'a pas de structure psychologique clean, un peu comme un gosse, il agit sur les pulsions et sinon il fuit tous. Oui je me confesse j'ai fais un an de psycho, mais chut ! Ne t’y habitues pas. Au risque de te briser le cœur à nouveau. Nice, toujours aussi charmant même après de longs moments sans se voir. Oh non pas ça, il est déjà tellement détruit ! Je réplique avec une voix de supplique comme si j'avais peur qu'il le fasse réellement. Son sourire sarcastique ne m'apprend rien malheureusement sur le fond de sa pensée et pour une fois je décide de remettre ça à plus tard. Faut dire que oui pour une fois je suis assez crevé par le voyage, et le fait que partant sur un coup de tête j'ai pas vraiment prévu de dormir avant etc. Je m'étire légèrement alors que Georgie me fixe un instant semblant un peu dans ses pensées. Puis on reprend à marcher alors que je remet un sac sur mon dos prenant l'autre dans ma main. On va déposer tes affaires chez ma grand-mère. Et après… Je voulais aller à la plage. Tu veux faire quoi, toi ? T’as faim, je parie ? La plage ? Il voulait aller à la plage ? Lui ? Tous seul ? Avec des gens autour ?! Waow aurait-il changé en mon absence ? D'un seul coup une légère "angoisse" me prend. Et si il avait rencontré des gens ? Des gens vraiment sympa, d'autres amis, peut-être même plus... qui réussiraient à le faire sortir eux aussi qui réussirait même à plus... Je rejette cette idée n'étant pas homme à vouloir me prendre la tête, ou du moins je le pense. non ça va j'ai pas trop faim... Allons donc à la plage, je te suis ça peut être fun ! Je rétorque avec un sourire motivé et malin, la plage lieu de folie, lieu de rêve, lieu où je passe les trois quart de mes vacances généralement quand Georgie est pas là et qu'on bouge jusqu'à Sydney pour aller surfer avec des amis. Bref. Continuant d'avancer je finis par reprendre la conversation. Alors ta famille est sympa ? ... tu as rencontré d'autres gens sinon ? Cappi winner, j'ai rien d'autre à dire comme commentaire, et puis quoi j'ai le droit de demander .
“ Georgie G. Hawkins „
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Sujet: Re: What the hell are you fucking doing here ? Oooh, turtleeeee ☂ CAPPIE 03.06.12 21:18
J’ai souvent l’impression que Cappie essaye de me jauger, comme s’il voulait prédire mon comportement. Malheureusement pour lui, il n’est pas très doué pour ça. C’est pas moi qui le dis, juste l’expérience. Il a toujours cet air d’ahuri que n’importe quoi pourrait surprendre, à part les théories ingénieuses des scientifiques de renommée mondiale. Non, ça, ça ne l’étonne pas du tout, il n’en a tout simplement rien à cirer. Ce qui me déprime assez, pour tout vous avouer. C’est mon seul ami et je ne peux même pas lui parler de physique quantique sans le voir bâiller. Je devrais peut-être tenter Pythagore un de ces quatre, cela doit plus correspondre à son quotient intellectuel. Ce n’est pas méchant, ni tout à fait correct. Cappie a toutes les capacités nécessaires pour comprendre mes réflexions, à en juger par ses performances scolaires. Je ne suis pas encore parvenu à expliquer comment il passe ses années, mais il les passe. Et c’est d’autant plus rageant qu’il ne s’intéresse à aucun savant célèbre. Du coup, je fais comme si c’était un véritable crétin, et il semble que ça lui plait. Je ne l’ai encore jamais entendu dire quelque chose sur un ton autre que la rigolade. « Oh non pas ça, il est déjà tellement détruit ! » Vous voyez ? Bon, d’accord, là, c’est moi qui ai commencé, laissant un léger sarcasme s’immiscer dans ma voix. Je lève les yeux au ciel, exaspéré par sa gaminerie. Je reste un moment silencieux, me demandant quels seront les projets pour la suite de la journée. Je finis par les exposer à cet idiot qui me sert d’ami et il parait… estomaqué. Enfin, peut-être pas à ce point-là, mais, en tout cas, il en reste coi quelques secondes de trop. Bah quoi ? J’ai pas le droit d’aller à la plage ? Ok, il y a une différence sensible entre aller à la plage avec moi et avec une bande de surfeurs et de jolies filles en bikini. De un, je ne sais pas surfer. De deux, je n’ai pas de bikini et je doute d’en porter un jour. De trois, je peux nommer chaque coquillage que l’on trouve en bordure de l’océan. Et c’est précisément ce qu’on va faire, collecter des coquillages sur une étendue de sable déserte, parce que oui, pas question d’atterrir au milieu des touristes. Pourquoi ai-je le sentiment qu’il va être déçu ?
« Non ça va j'ai pas trop faim... Allons donc à la plage, je te suis ça peut être fun ! » Cappie, pas faim ? Impossible. Il a de la fièvre peut-être ? Ou alors il a dû manger dans l’avion. Bon, de toute façon, j’ai de l’argent avec moi s’il a une envie subite de crème glacée. Entre ma sœur enceinte et Cappie, je sens que je vais devoir acheter beaucoup de nourriture. Et puis, ça peut être fun… Certes, pour moi, ce sera la plus belle journée de ma vie. Je souris en pensant à la tête qu’il fera en découvrant la réalité des faits. Ce sera drôle, comme toujours. « Oh, tu vas voir, on va s’amuser comme des fous. » Je roule des yeux, parfaitement au courant que d’ici une demi-heure il trainera les pieds derrière moi en se lamentant. J’imagine ma belle tortue gambadant sur le sable, peut-être qu’elle creuserait même des trous. Il va falloir que je la surveille pour ne pas la perdre. Et ne pas la mettre dans l’océan, l’eau salée pourrait avoir des effets néfastes sur sa santé de fer. Cappie interrompt ma rêverie, comme à son habitude. « Alors ta famille est sympa ? ... tu as rencontré d'autres gens sinon ? » Je l’observe du coin de l’œil, sceptique, tandis que l’on continue de marcher. La maison n’est plus très loin à présent. Moi, rencontrer d’autres gens ? Il est sérieux, là ? Bon, en fait, j’ai recroisé une scientifique avec qui j’ai parlé la première fois lors d’un meeting sur les tortues en Australie. Mais personne de nouveau, au fond. « Ma grand-mère est géniale, très accueillante, tu verras. Elle va sans doute t’adorer. Gemma est enceinte et ses hormones jouent au yo-yo, sinon elle est très gentille aussi. » Oui, ma grand-mère risque de trouver Cappie merveilleux. Après tout, il est mille fois plus extraverti que moi, le timide dans toute sa splendeur. Sauf avec Cappie, justement. « Sinon il y a cette belle biologiste que j’ai croisée sur la plage… Voilà la maison ! » Je sonne à la porte tranquillement, puisque ma grand-mère est à l’intérieur. Je n’ai pas encore les clés, il n’y avait pas de double pour moi. Au bout de quelques secondes, elle ouvre, un grand sourire aux lèvres. « Grand-mère, voici Cappie. » Elle le regarde de haut en bas, comme elle l’avait fait pour moi quelques jours auparavant. « Enchantée de faire ta connaissance. Je t’ai mis dans la même chambre que Georgie, ça ne te dérange pas ? » Ok. Je tire une tête de trois mètres de long avant de la suivre en haut des escaliers jusqu’à ladite chambre pour y abandonner les sacs de voyage de Cappie. Je reprends la cage de ma tortue et redescends avec eux. « On va à la plage, on risque de rentrer tard donc ne nous attendez pas pour dîner. » Elle acquiesce et je lui fais un signe de la main avant qu’elle ne referme la porte d’entrée derrière nous. « Bon, on dirait bien que je vais dormir par terre. »
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Sujet: Re: What the hell are you fucking doing here ? Oooh, turtleeeee ☂ CAPPIE 14.06.12 18:56
En discutant nous finissons par tomber d'accord sur l'activité de l'après-midi. Celle-ci étant d'aller à la plage, lieu que j'étais pourtant sur que Georgie éviterait comme la peste mais il faut croire que j'ai un peu trop de préjugé sur lui. Ou pas... j'en sais rien, c'est Georgie, il est réellement prévisible certes, mais je me laisse souvent berner par mes espoir de le voir... évoluer. Espoir vain, j'en ai pleinement conscience. Mais qui puis-je ? Esprit totalement amouraché je ne sais par quel malheur à cet petit mec totalement différent de mes ex, ce mec juste improbable sur qui je n'aurais jamais du poser les yeux. Cela m'aurait évité bien des choses durant les dernières années, je le conçois. Oh, tu vas voir, on va s’amuser comme des fous. Son sourire entendu me fait froncer les sourcil sans que je me doute exactement de quoi que ce soit. Me disant juste qu'il est un peu bizarre mais c'est peut-être le soleil et l'air différent de l'Australie qui nous le change un tant soit peu. Oui sait-on jamais après tout. Et je finis par lui poser avec curiosité sans pour autant l'être trop, si il a rencontré des gens et lui demander des nouvelles de sa famille et tout le reste. Son regard se pose sur moi une fraction de secondes avant que nous continuions notre chemin vers chez lui, enfin chez sa grand-mère quoi. Ma grand-mère est géniale, très accueillante, tu verras. Elle va sans doute t’adorer. Gemma est enceinte et ses hormones jouent au yo-yo, sinon elle est très gentille aussi. Je hoche la tête très à l'écoute face à ses paroles. Sa grand-mère va m'adorer ? Parfait peut-être que j'aurais ainsi une chance de trouver un peu de grâce à ses yeux, ce qui est très mal barré depuis des années mais bon on ne sait jamais après tout. On est loin de notre ville, on est loin de tous et ici tout est nouveau. Trop chouette j'ai hâte de les rencontrer alors. Je réplique avec sincérité passant une main dans mes cheveux remettant correctement le bandeau qui est plaqué sur mes cheveux. Sinon il y a cette belle biologiste que j’ai croisée sur la plage… Voilà la maison ! Une belle quoi ?! Mon cerveau bug à cette phrase qu'il vient de rajouter. Une biologiste ? Comment ça ? Et depuis quand il "rajoute" belle devant une personne, hein ?! C'est quoi cette histoire ?!!! On arrive cependant devant la maison et alors qu'il sonne je n'ai pas le temps de répliquer quoi que ce soit. Pourtant ce n'est que partie remise alors là je peux le promettre. Je veux savoir qui est cette fille qui a le droit à ce "belle" en à peine quelques jours. Non mais oh c'est quoi ça ? Depuis quand il s'intéresse aux autres ?!
Une vieille femme vient nous ouvrir et je découvre donc la grand-mère de Georgie. tout sourire et polit face à elle. Enchantée de faire ta connaissance. Je t’ai mis dans la même chambre que Georgie, ça ne te dérange pas ? Je m'empêche de sauter de joie hochant juste la tête en la remerciant de bien vouloir m'accueillir dans son humble demeure, je suis tous sourire, tout polit et j'aide Georgie à monter mes bagages sans exploser de joie pour le moment. Celui-ci finit par expliquer à sa grand-mère qu'on va à la plage et je la salut pour plus tard alors que je suis le petit blond sur le chemin qu'il empreinte. D'abord en silence, je jubile de la tournure des évènements. Bon, on dirait bien que je vais dormir par terre. Georgie où l'art de détruire tout mes espoirs et toutes mes joies. Je le regarde un moment avant de soupirer enfonçant mes maisn dans mes poches. C'est bon je dormirais au sol... c'est déjà gentil à toi et ta grand-mère de m'accueillir... Ouai ba qu'il profite de ma gentillesse parce que ça durera pas. On avance parmi les maisons et les ruelles alors que je réfléchis à plusieurs chose. Après un moment de silence je finis par me lancer. Alors c'est qui cette fameuse biologiste ? Depuis quand tu t'intéresses à la gente féminine ? .. JE dis cependant avec un rire et un sourire comme si cela ne me touchait pas le moins du monde et que je le taquinais juste.
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Sujet: Re: What the hell are you fucking doing here ? Oooh, turtleeeee ☂ CAPPIE
What the hell are you fucking doing here ? Oooh, turtleeeee ☂ CAPPIE