Depuis plusieurs jours règne une atmosphère pesante sur Efaté, petite île de l'archipel du Vanuatu qui accueille chaque année de plus en plus de touristes. Notre reporter, envoyé sur l'île, nous a transmis de nouvelles informations suite à la disparition tragique de trois touristes - un couple avec un enfant - et de leur guide, la semaine passée.
Leurs corps ont été retrouvés dépecés dans la forêt qui entoure Port Vila, la capitale de l'île, théâtre macabre de ce qui ne semble pas avoir été un acte criminel, selon les autorités. Le Maire a pris en charge la nouvelle afin de ne pas inquiéter la population. Une habitante a déclaré que ce n'était pas la première fois que ces attaques se produisaient : vingt-cinq ans auparavant, le même scénario s'était produit, faisant état au total d'une vingtaine de morts. Cette nouvelle a déjà donné lieu à des annulations de billets d'avions et de chambres d'hôtels pour les prochaines vacances ; l'île se prépare à connaître une période de tourisme bien faible par rapport à la moyenne, les vacanciers peu rassurés par ce qui se présente sur l'île préféreront sans aucun doute choisir une autre destination. Même les habitants, pourtant habitués aux aléas de cette vie au plus près de la nature, ressentent cette vague de panique à l'idée que la bête, du moins la chose responsable de ces attaques ne puisse sortir de la forêt et attaquer directement la population d'un jour à l'autre.
M. C. Lowman
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Sujet: Re: Intrigue numéro 1 ♦ 03.06.12 16:33
déclaration du maire d'Efaté
Vendredi 1er juin 2012 - 16h30
« Mes chers citoyens,
Je ne vous cache pas que ce qui s'est produit ces derniers jours est inquiétant. Le couple de touristes et leur enfant qui étaient portés disparus depuis la semaine dernière ont été retrouvés. Ils sont tous les trois décédés, tout comme le guide qui les accompagnait, des suites d'une attaque particulièrement violente. Je vois dans vos yeux l'effroi que cette nouvelle éveille en vous et je ne peux vous dire qu'une chose: soyez prudent. Nous ne savons pas encore ce qui a provoqué cette attaque, mais une chose est sûre: ce n'est pas la première fois que cela se produit. Nous espérons qu'il y aura moins de victime qu'en 1987. Les anciens savent de quoi je parle, pour les autres, il vaut mieux ne rien savoir. En attendant que les autorités mènent leur travail à bien, j'ai décidé de mettre en place un couvre-feu qui aura lieu chaque soir à vingt-trois heures, par simple mesure de sécurité. La forêt vous est interdite, des agents de police se tiendront à sa lisière et veilleront à ce que personne ne s'y aventure. Si toutefois vous parvenez à vous y immiscer, sachez que vous serez les seuls responsables de tout ce qui pourra vous arrivez et que nous ne mettrons pas en danger la vie de secouristes en partant à votre recherche.
Nous nous préparons à subir de longues semaines d'angoisse, de tensions, mais aussi de déficit économique. Le tourisme va en pâtir, il n'y a aucun doute. Je prierai les guides de se montrer les plus prudents et raisonnables qu'il est possible d'être et de ne jamais s'aventurer seul dans une expédition.
Par ces temps malheureux, je vous souhaite de rester courageux et de ne pas vous laisser effrayer plus que de raison par ce terrible événement, ainsi qu'une bonne fin de journée. »
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Sujet: Re: Intrigue numéro 1 ♦ 03.06.12 16:34
témoignage d'un médecin légiste
« Les traces présentes sur les corps des victimes ne laisse planer aucun doute sur le fait qu'il s'agisse d'une attaque d'un animal particulièrement sauvage. Aux vues des blessures et des marques qui couvrent les cadavres, les victimes ont du essayer de se défendre, en vain. Les plaies sont profondes, nettes, d'une taille impressionnante. Nous ne pouvons pas encore déterminer avec exactitude de quel genre de prédateur il s'agit, mais une chose est sûre : il s'agit d'un animal particulièrement imposant. Les victimes sont décédées des suites des multiples hémorragies dont elles ont été victimes, ce qui indique que l'animal n'a pas attaqué pour se nourrir, mais bel et bien pour tuer.
Si j'habitais l'île d''Efaté, je prendrais garde à toujours jeter un coup d'œil derrière moi... »