Charles Elijah Henry Shields

Bonjour à tous, moi c'est Charles Elijah Henry Shields, comme vous pouvez le voir je suis originaire de la belle patrie qu'est l'Australie. J'ai 30 ans en effet je suis né(e) le 18 mars 1982. Dans la vie, je m'amuse mais aussi je travaille en effet je suis directeur adjoint d'une organisation environnementale, chef de projet. Je me plais sur cette île, ou du moins j'en donne l'impression. Cela fait deux semaines que je suis à Vanatu c'est pour ça que je suis du groupe up with the birds. Ah et bien entendu mon avatar est Adam Brody

Ma vie, toute une histoire

On ne choisit pas sa vie. On ne choisit pas sa famille. C'est plus que vrai, c'est même trop vrai. J'aurais préféré pouvoir profiter de mes parents. Avoir le droit de parler à table. Pouvoir faire des bêtises d'enfants sans être réprimendé presque comme un adulte. J'aurais voulu pouvoir être libre, enfin. Un peu au moins. Juste ça, quelques rêves de liberté que mon père s'amusait à écraser du bout du pied comme on éteindrait une cigarette. Pour mon père, je n'étais rien d'autre qu'un héritier. J'étais un héritié avant d'être son fils, et ça m'a rendu profondément malheureux. Et solitaire aussi. Ma mère n'était pas maternelle, elle était aussi revêche que mon père. Ca n'a pas vraiment aidé à me faire devenir un modèle de sympathie. Je crois que je suis plutôt le contraire. Mais dans l'ordre chronologique, on y est pas encore. Attendons quelques lignes avant de dresser ce tableau si peu réluisant de ma personnalité.

J'ai donc passé mon enfance à travailler comme un malade, à passer mon temps dans mes cahiers, à avoir des bonnes notes et à être un enfant modèle.. Vous croyez que ça aurait suffit ? Non. Pas le moins du monde. Jamais de félicitations, jamais de je t'aime. Jamais rien qui aurait pu me rendre correct, ou faire de moi un type bien. Ca aurait été trop simple, et on aime pas la simplicité dans la famille. Et puis j'ai grandit. Je suis devenu un mec d'apparence soociale mais qui ne sortait jamais un mot sur lui. Un peu comme les beaux bruns mystérieux des romans de fatastique. Ouais, c'était un peu ça. J'étais secret. Je jalousais toutes ces familles aimantes, ces parents confiants. Je détestais les personnes gentilles, sauf quand c'était de jolies filles. Oui, j'étais un tombeur. Et jamais je n'ai fait semblant de m'intéresser à une fille plus que ce que je ressentais en vrai. Non. Chacune savait que je n'étais pas un sentimental, chacune savait que je ne la rappelerais pas, que si je la revoyais, elle ne serais rien de plus qu'avant la nuit que nous aurions passé ensemble. Je ne mentais pas. Je ne mens pas. Je suis franc, quitte à l'être trop, quitte à être seul, à rester ce loup solitaire. Ouais. Je préfère être seul qu'être entouré de toutes ces personnes hypocrites qui vous tourne autour uniquement parce que vous avez de l'argent et un physique avantageux. Mais ce n'étais pas tout. Il y avait autre chose qui éloignait les gens de moi. La violence. Ma violence, mon impulsivité, mon intolérance à ceux qui ne me respectaient pas ou qui me traitaient comme moins que rien. Je suis effectivement victime d'une maladie difficilement soignable : l'alergie aux cons. Beaucoup disent que j'en suis un. C'est ça le comble. Ils ne savent rien. Ils ne savent pas qui je suis, alors qu'ils aillent se faire foutre, tous autant qu'ils sont. Vous l'aurez compris, il est vraiment inutile de se demander pourquoi je suis très peu entouré d'amis fidèles. Je crois qu'il faut vachement le vouloir pour être ami avec moi.

Mais voilà, on grandit, on change. Pas beaucoup pour ma part, mais j'ai changé juste assez pour la laisser entrer dans ma vie. Pour la laisser devenir la chose la plus importante de ma vie. Erreur. Grave. Trop grave. J'avais dix neuf ans, j'étais jeune, je profitais de cette garce de vie. Je faisais comme les autres, alors que je trouvais ça stupide : sex, drugs & rock'n'roll. Et c'est à l'une de ces fêtes que je l'ai rencontrée. Ces cheveux blonds, ses magnifiques yeux perdus. Elle n'avait pas l'air dans son élément. Trop belle, trop lumineuse, trop classe pour ces pièces sombres où quelques joints passaient de main en main. Elle n'avait pas sa place là. Et qu'est ce qu'elle était belle.. Je suis allé la voir, et sa voix m'a envoûté. Le coup de foudre, vous y croyez ? Moi je n'y croyais pas, mais j'ai été obligé d'admettre qu'il existait. Et c'était à la fois beau et angoissant. Effreyant. Douloureux même. Oui, l'amour - cet amour là - faisait mal, un mal de chien. Je ne voulais pas ressentir ça, mais ce n'était pas comme si j'avais le choix. J'ai arrêté de coucher à droite et à gauche à partir de ce soir là, alors que j'aurais du finir la soirée avec une belle latino..

J'ai fait mes études de droit. Comme mon père le voulait. Je les ai faites à Harvard, et même si je haïssais mon père, je pensais quand même rejoindre son cabinet. Parce que je savais que j'y aurait une place importante, je me prenais même à espérer qu'il m'apprécie, qu'il me considère comme son fils. C'est ce que Crystal me disait, et je voulais y croire. Mais un mois après le diplôme, il y a eu cet évènement qui a tout changé. Elle est morte. Elle a disparu brutalement de ma vie. Mon père a osé dire que ça passerait, que c'était comme quand on enlève un pansement : ça fait mal sur le coup, et puis après ça va mieux. Je l'ai cogné. Je me suis enfuit. Je suis parti et je suis entré dans cette organisation environnementale. Pourquoi ? Pour elle. Elle était foncièrement écologiste. Elle aimait notre petite planète bleue et faisait des tas de choses pour la sauver. Et comme elle l'aimait, je ne pouvais faire autrement que l'aimer aussi. Voilà pourquoi moi, redevenu le gros con de service, suis pour la sauvegarde de la planète. Etrange, non ? Surtout pour quelqu'un comme moi qui était destiné à bien d'autres horrizons.

Voilà. La vie est vache. Moi, Charles Elijah Henry Shields, suis un gros con écologiste. Violent, impulsif, froid, et pourtant infiniment sensible, malheureux et triste. Seul, j'en souffre, et pourtant je ne peux pas m'ouvrir aux autres. C'est pas possible. Trop peur, ça fait trop mal. Et paf. Bim. Elle. Une autre. Charlotte. De nouveau cette vision. Ses cheveux blonds. Elles avaient les mêmes. Quand elle est entrée dans mon bureau ça m'a frappé. Je l'ai embauchée, pour ses qualités, pas pour ses cheveux. Je me suis fermé le plus possible, l'ignorant le plus possible. Restant éloigné de sa vie. Elle ne signifiait rien, elle n'était pas Crystal, personne ne pourrait la remplacer. Et puis il y a eu ce dossier, ces fiancailles rompues. Ces soirées passés ensembles. Elle était différente de Crystal, mais il y avait des similitudes. Elles paraissaient toutes les deux aussi fragiles, et au bout de plusieurs semaines cette sensation au creux du ventre, celle qui commençait à grandir, se fit plus imposante. Plus possible de l'ignorer. Et pourtant je fis comme si rien ne se passait en moi. J'en venais même parfois à la haïr pour ces sensations qu'elle provoquait sans même s'en rendre compte. Je ne voulais pas aimer de nouveau. Plus jamais. Même si c'était un autre amour, plus passionnel, moins soudain, qui semblait se mettre en place, je ne voulais pas. Je savais que je risquais d'en souffrir, et ce n'était plus possible. Seulement, depuis qu'elle était à Vanutu, il fallait que j'y aille aussi. Je n'avouerais pas que je craiganais qu'elle se rapproche de son ex, je dirais simplement que c'était pour le bien du dossier. Juste pour ça. Je ne dirais pas non plus que je voyais de moins en moins de filles pour des aventures, ce qui était mauvais signe..

Entre toi et moi

prénom/pseudo: Princess K. âge: 19 ans. pays: France. où as-tu découvert le forum? Par Charlotte *___* fréquence de connexion: 3 à 4 jours par semaines. Autres?

Mon scénario

Merci encore Kat'
Et bienvenue parmi nous **

Te fâche pas Aidan chéri

C'est juste parfait