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 RUTH ♔

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MessageSujet: RUTH ♔ RUTH ♔  Empty27.03.12 22:52
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Ruth Billie Delekinas
Bonjour à tous, moi c'est Ruth Billie Delekinas, comme vous pouvez le voir je suis originaire de Grèce. J'ai 23 ans en effet je suis né(e) le 27 juillet. Dans la vie, je m'amuse mais aussi je travaille en effet je suis étudiante en santé vétérinaire Je me plais sur cette île, ou du moins j'en donne l'impression. Cela fait 8 ans que je suis à Vanatu c'est pour ça que je suis du groupe every teardrop is a waterfall. Ah et bien entendu mon avatar est Jennifer Lawrence



Ma vie, toute une histoire

Je me souviendrai toujours de cette soirée d’automne, glaciale et épeurante à souhait pour la petite fille de 8 ans que j’étais. Ce n’était pas la première fois que j’entendais mes parents se disputer au rez-de-chaussée, loin de là. J’ignorais s’ils pensaient que je n’entendais rien et que mes rêves de petite fille réussissaient à me border loin de leurs engueulades, mais c’était faux. À chaque fois, leurs cris me réveillaient et je ne pouvais pas m’endormir tant que je n’entendais plus les sanglots étouffés de ma mère et mon père qui finissaient toujours par s’attendrir et la reprendre dans ses bras pour que ça se termine. Mais ce soir là, les choses ne se passèrent pas comme à l’habitude et leur dispute prit une toute autre tournure. Pour la première fois, j’entendis de la vaisselle se casser contre le sol et des insultes beaucoup plus graves et blessantes que mon esprit d’enfant ne pouvait comprendre. Normalement, mon père frappait souvent sur la table ou sur les murs lorsqu’il était en colère, mais ce soir là, le son qui étouffa ses coups ne ressemblait pas à une table de bois qu’on frappe. Au contraire, ce fut un cri de douleur de ma mère qui résonna. J’avais peur, j’étais terrifiée et complètement paralysée, même si tout ce que j’aurais voulu à ce moment là était de sortir ma mère de ce pétrin, comme si j’en étais capable face au monstre que s’était révélé être mon père. Retenant mes larmes pour ne pas attirer les ennuis, je pris dans mes bras ma petite peluche, tentant de me rendormir, en vain. Ce fût la plus longue nuit de ma vie.

« Viens Ruth, on s’en va. » La maison était pratiquement vide et je ne comprenais pas trop pourquoi. Ma mère m’avait dit de faire mes adieux à ma chambre et à mes amis. Elle m’avait expliqué qu’on s’en allait loin, très loin, à un endroit où personne ne pourrait jamais me faire de mal. On quittait la Grèce et on s’en allait s’installer à un endroit où il faisait chaud et beau et que le soleil brillait tellement fort qu’il rendait heureux tout ceux qui s’y trouvaient. Bref, c’était les arguments que ma mère m’avait donné, sachant très bien que s’il y avait bien une chose que j’aimais plus que tout, c’était de traîner au soleil et de me promener dans mes ballerines en mangeant un glace. J’avais 14 ans à cette époque et malgré tous ses efforts, elle savait que j’avais rapidement deviné ce qui se passait entre elle et papa. Elle avait remarqué à quel point j’avais peur de lui et comment je l’évitais. Elle avait remarqué que je le détestais de plus en plus et que j’avais même commencé à l’ignorer. C’était simple : je ne voulais plus être à la maison lorsqu’il était présent, encore pire, je refusais catégoriquement que ma mère se trouve seule dans la maison avec lui. J’étais têtue et bien qu’elle avait tenté de nombreuses fois de me faire comprendre que je n’avais aucun contrôle sur la situation, je continuais de me convaincre que je pouvais bel et bien y changer quelque chose. Un dernier regard vers ma maison et ma mère me prit la main pour m’entraîner vers la voiture. C’est à ce moment là que je tournai la page sur mon passé.

Vanatu, le paradis. Cela faisait quelques mois que j’y restais maintenant et vu les liens tricottés-serrés des habitants, notre arrivée ne passa pas inaperçue. Partout on parlait des deux jeunes femmes venues d’Europe et de la nouvelle petite fille avec un drôle d’accent qui venait de s’inscrire à l’école du coin. On vantait mes boucles blondes et mes yeux bleus comme la mer, tout en me coulant d’être une étrangère. On cherchait pourquoi ma mère avait choisi cette place et pourquoi elle avait quitté la Grèce. Mais ces rumeurs et ces potins ne suffirent pas à nous écraser, au contraire. Pour une fois depuis des années, ma mère et moi étions parfaitement heureuses. Autant dire que moi, je m’y plaisais bien ici : les longues marches sur le bord de la plage tout en mangeant de la glace devant le coucher du soleil étaient devenues un tradition. Je ne me passais plus de la nature et des beaux paysages que m’offraient mon nouveau chez moi. Et ce soir là ne fit pas exception : pour la troisième fois cette semaine, je remercia le vendeur de glaces qui commençait à se montrer de plus en plus amical avec moi. Au rythme où j’allais le voir, j’allais bientôt devenir sa cliente la plus fidèle. Après quelques minutes de marche, la plage me souriait enfin. Je ne put m’empêcher d’enlever mes ballerines pour sentir le sable s’infiltrer entre mes orteils. Malheureusement pour moi, cet instant de tranquilité fut rapidement perturbé lorsque je reçu un ballon de plage sur le crâne. « Hey! Mais vous ne pouvez pas faire attention !? » Le soleil m’aveuglant, je vis que la silhouette d’un jeune homme devant moi, visiblement mal à l’aise. Ce n’est que lorsqu’il s’accroupit pour prendre son ballon et s’excuser que je vis son visage : ses cheveux châtains qui cadraient une expression encore enfantine, même si tout semblait indiquer qu’il devait avoir mon âge. Lukàs-Naël. Ce nom marqua mon existence à jamais.

Pendant plusieurs mois, je me retrouvai inséparable de ce petit bout d’homme. Il me montra rapidement ses talents en surf et je l’admirais comme une groupie hors de contrôle. Je le regardais tous les jours s’entraîner en mangeant une glace, mes yeux brillants d’admiration, ne pouvant se décrocher de lui. J’étais à l’aube de mes 16 ans et je vivais le parfait bonheur, comme un poisson dans l’eau. Tous les soirs, je m’endormais en pensant au lendemain, au moment où je retrouverais Lukàs à l’école, au moment où il me convaincrait de laisser tomber l’après-midi de cours pour essayer de m’apprendre à faire du surf, à toutes ces fois où il me rattraperait en riant devant ma maladresse, à toutes les fois où nous resterions sur la plage à regarder le ciel jusqu’à ce que les étoiles apparaissent une par une. C’était ça la belle vie et je ne me voyais pas la vivre sans mon meilleur ami, sa présence était nécessaire à mon bon fonctionnement et à mon bonheur. Malheureusement, encore une fois, chaque bonne chose a une fin : « Tu t’en vas ? Où ça ? Combien de temps ? On va se revoir ? Tu reviendras me voir, non ? » J’étais complètement détruite. « Ruth, c’est la chance de ma vie ! Je te promets qu’on se reverra, je viendrai te voir, je t’écrirai tous les jours ! » Et ainsi alla la vie ; pendant un an et demi je crus dur comme fer à ses promesses, je répondais à toutes ses lettres, j’attendais la prochaine sur le seuil de la porte et le facteur n’avait pas le temps de déposer les lettres dans la boîte aux lettres que je lui arrachais déjà le paquet des mains. C’était malsain et à 18 ans, maintenant une adulte, je mis fin à cette histoire.

À 22 ans ma vie prit un nouveau tournant. Je fus acceptée à l’université en médecine vétérinaire. Je voulais m’ouvrir ma clinique à moi et prendre soin des animaux du quartier. Un étudiant de la même faculté que moi commença à me tenir compagnie et rapidement, je me retrouvai dans ses bras, amoureuses comme je ne l’avais été qu’une seule fois dans ma vie. Amoureuse comme je l’avais été de Lukàs. Mais je ne pouvais plus l’attendre. Malgré tout, lorsque Gaeyl n’était pas à la maison, que ses études le retenaient trop tard à l’université ou bien lorsqu’il rentrait tard de travailler, j’ouvrais la télévision et j’écoutais le parcours de mon ami bien-aimé. Je le suivais pas à pas, comme si j’étais réellement avec lui et parfois, je me surprenais même à m’ennuyer, énormément. Je pensais que la vie irait ainsi que que malgré mon ennui, je réussirais à continuer ma vie comme je le faisais… mais tout changea lorsque je vis son accident en direct. Tout changea lorsque j’appris que maintenant, il était de retour en ville.



Entre toi et moi

prénom/pseudo: SAKURA KISS
âge: 19 ans
pays: Canada
où as-tu découvert le forum? Hihi :B
fréquence de connexion: ici
Autres? vahiné
RUTH ♔  65


Dernière édition par R. Billie Delekinas le 28.03.12 21:07, édité 8 fois
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