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| Summer is never over (Lukàs&Joanna) | |
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| Sujet: Summer is never over (Lukàs&Joanna) 14.05.12 19:04 | | Lukàs & Joanna Rien ne pouvait être plus génial qu'un après-midi au soleil sur la plage, avec une planche de surf et un gars formidable qui avait si gentiment accepté de m'aider. C'était dans ces moments là que je comprenais parfaitement pourquoi j'avais pris la décision de venir m'installer ici. J'avais longtemps rêvé de ce genre de journée, je me sentais enfin libre, je n'avais plus aucun soucis et rien ne semblait pouvoir me rendre malheureuse. Ce n'était pas la première fois que Lukàs illuminait ma journée; j'avais pris l'habitude de le voir toutes les semaines depuis notre rencontre. J'avais emménagé ici avec un objectif bien précis: je voulais apprendre à surfer, il le fallait absolument. J'étais attirée par la mer, par ses vagues, par son bleu profond, et par ce sport que je voulais pratiquer à la perfection. Mais avant de maîtriser toutes les techniques, je savais qu'il fallait passer par des entraînements au sol pour connaître chaque position et chaque mouvement. Lukàs avait donc accepté de m'apprendre en plus de me prêter l'une de ses planches; il s'était montré vraiment généreux. Rapidement, il m'avait parlé de son accident et de son handicap qui l'empêchait de réellement monter sur une planche. Je me disais donc qu'il appréciait autant que moi ces cours, car cela semblait lui permettre d'être lié au surf d'une certaine manière. Il semblait vraiment passionné, et je l'avais d'ailleurs remarqué dès notre rencontre au magasin.
Je me relevais énergiquement après un cours passé dans une excellente ambiance, comme toujours. Nous nous étions installé dans un coin de la plage où il n'y avait pas une foule de gens comme ailleurs. Je passais mes mains sur mon maillot de bain pour enlever tout le sable qui s'y était collé, puis je remis mon short en jean ainsi qu'un simple débardeur blanc que j'avais retiré pour l'entraînement. Je me tournais vers Lukàs tout en m'habillant. "Grâce à toi, je serais bientôt une grande professionnelle!" lui lançai-je en riant, mais tout de même convaincue que je finirais par très bien savoir surfer. En y pensant, je regrettais que Lukàs soit blessé car je ne me voyais pas continuer sans lui, ça ne serait pas aussi cool avec quelqu'un d'autre. Je détachai mes cheveux et tentai de les démêler avec mes doigts, puis j'attrapai mon sac pour en sortir une bouteille d'ice tea - ma boisson préférée pour la vie - remplie de glaçon. Je bus quelques gorgées puis la tendis à Lukàs avec un sourire, il faisait vraiment chaud et je ne comptais pas le laisser complètement assoiffé! Je me tournais vers la mer que j'aimais tant, avec cette soudaine envie de courir pour me jeter dedans. J'avançai pour laisser les vagues atteindre mes pieds, puis je jetai un regard malicieux à Lukàs, accompagné d'un large sourire. Je n'étais pas certaine d'avoir le droit de le jeter à l'eau, il pourrait avoir mal à cause de sa blessure. Mais je ne comptais pas non plus mourir de chaud! Je glissai innocemment ma main dans mon sac pour y attraper une bouteille d'eau. Je m'approchai lentement de Lukàs pour finalement lui vider la bouteille sur la tête, à travers un éclat de rire qui reflétait ma joie de vivre. Je passai ensuite énergiquement ma main dans ses cheveux pour le décoiffer, des goûtes d'eau m'éclaboussèrent le visage. J'adorais ces cours de surf qui finissaient toujours pas de grosses conneries, je passais toujours un excellent moment et cela me détendait vraiment. "Pas trop mouillé mon petit Lukàs?" m'esclaffai-je, fière de moi. Je me mis à tourner autour de lui pour le narguer, levant ma bouteille au ciel comme signe de victoire. |
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| Sujet: Re: Summer is never over (Lukàs&Joanna) 15.05.12 19:51 | | It takes an ocean not to break Le soleil, la plage, rien de mieux que pour passer une excellente journée. Même si je ne pouvais pas renouer avec la mer, regarder cette dernière et donner un peu de ma passion à quelqu’un m’aidait vraiment à ne pas me sentir clouer au sol. Ou, en tout cas, me sentir un peu moins cloué au sol par mes jambes de plomb. C’était assez compliqué d’expliquer à Joanna comment positionner ses pieds et ses mains sur la planche par instant. Il fallait dire que je n’avais pas toute ma mobilité pour lui montrer librement les mouvements. Pourtant, les cours étaient plaisants, pour moi, comme pour elle, enfin c’était ce que je pensais. Je m’emmêlais parfois les pinceaux cherchant à montrer comment la jeune femme devait se relever sur sa planche sans pour autant moi-même arrivé à le faire. On se mettait alors, sans raison apparente, à rire comme des idiots, prenant les choses comme elle venait, sans jamais se prendre la tête. Passant la journée au soleil, j’avais l’impression que j’allais finir par fondre si ça continuait. Ayant toujours vécu sur l’ile, j’étais plutôt bronzé, mais à force de cuir une fois par semaine, j’allais finir par être noir comme de la cendre. Enfin, ça ne me dérangeait pas, j’aimais sortir, profiter du soleil, de la mer, j’aimais bien passer mon temps à conseiller Joanna, la regarder faire des progrès.
"Grâce à toi, je serais bientôt une grande professionnelle!" A moitié allongé au sol, mes coudes enfoncés dans le sable, je levais les yeux vers mon amie en hochant la tête répliquant mutin : « Grâce à toi je vais finir comme un esquimau fondu ! » Je ne rajoutais rien au sujet des aptitudes de Joanna, persuadé que si elle se donnait avec autant de plaisir et d’énergie elle pouvait aller très loin. Même si ça signifiait y aller sans moi. C’était sur qu’à un moment ou à un autre, la jeune femme allait bien finir par mettre un pied dans l’eau et moi et mes béquilles ne pourrons pas aller l’accompagner bien loin. Il n’empêchait que j’espérais beaucoup de la rééducation et des exercices que j’avais à faire en piscine. Si je ne craignais pas le courant et de me faire emporter sans espoir de retourner à la plage, ça ferait longtemps que je serais retourné danser avec les vagues. Attrapant la bouteille d’Ice tea que la blonde me présenta, je buvais une gorgée délicieusement glacé avant de la refermer. Et la poser dans le sable, un peu derrière moi pour qu’elle reste à l’ombre. Je restais à moitié allongé dans la même position alors que Joanna allait mouiller. Sans tristesse, je lui rendais son sourire, amusé par la malice qui dansait dans ses yeux, on aurait dit moi enfant après une séance de surf avec mes parents. Alors que je m’attendais à voir la jeune femme se jeter à l’eau, comme n’importe quel autochtone de l’ile l’aurait fait, la belle revint vers moi. Fermant les yeux comme pour faire une petite sieste au soleil, je me laissais prendre par surprise par l’eau tiède que la jeune femme me versa dessus alors que je glapissais de surprise. L’entendant rire, je grimaçais en sentant ses doigts venir me décoiffer, me laissant les cheveux en bataille en plus de me donner l’air d’un toutou trempé. "Pas trop mouillé mon petit Lukàs?"
Joanna se mit à tourner comme si elle avait gagné un championnat du monde en montrant sa bouteille comme un trophée alors que je tirais la langue comme un enfant : « Ah ah ! Très drôle, mais approche un peu, on va voir si tu rigoles toujours ! » La jeune femme ne m’écouta pas et c’est en la toisant faussement méchamment du regard, que je m’appuyais sur mes mains pour me reposer sur mes jambes. Attrapant mes béquilles, je me redressais finalement bien que des béquilles (mêmes amphibies) sur du sable était loin d’être pratique, heureusement que j’étais agile. « Maintenant que je suis debout on fait moins la maligne, hein ? » |
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