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 des souvenirs d'enfance ft. Lukàs

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MessageSujet: des souvenirs d'enfance ft. Lukàs des souvenirs d'enfance ft. Lukàs Empty04.05.12 18:27
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Le marché nocturne. J'attendais cet événement tous les ans: une pointe d'excitation ne quittant pas mon corps de la journée jusqu'à ce que je franchisse la place James Cook vers vingt-trois heures. Pendant toute la journée j'avais hâte de retrouver Lukàs pour notre rituel du marché nocturne. J'avais passé la totalité de ma journée à aller marcher, à cuisiner et à me reposer. Ma grand-mère me disait de faire pas trop d'efforts physiques violents, mais pour une fille hyperactive comme moi c'était extrêmement difficile. Je rêvais de retourner à la falaise et de me jeter à l'eau comme tous les ans pour sentir l'océan rafraîchir ma peau. Tout cela m'était à présent interdit. Comme une petite fille, je regardais les heures passées avec lenteur. C'était notre rituel: depuis que l'on était gamins, chaque année on allait ensemble au marché nocturne. Après il était parti pendant sept ans, et le marché nocturne avait pas le même goût, la même ambiance sans lui. Qu'est-ce que l'on rigolait en faisant des activités que l'on proposait aux touristes pour montrer que nous, on était plus fort que tout le monde. La nourriture que l'on mangeait comme des morfales. Après le marché, on allait toujours à la plage se baigner dans l'eau à pas d'heure. Oui, c'était de très bons souvenirs que j'allais retrouver ce soir même. J'avais hâte, tellement hâte. Petit problème cependant, Lukàs m'avait dit d'emmener mon ''amoureux'', à savoir donc Nolan. J'avais hésité à l'appeler ayant peur de tomber sur sa femme. Je n'allais pas lui dire: ''Eh tu te rappelles de moi? J'ai failli te frapper à maintes reprises l'autre jour.'' Non non, je ne pouvais pas. J'essayais alors sur son téléphone portable mais il ne répondit pas. Dis-donc heureusement que ce n'était pas une urgence. Je ne lui laissais pas de messages, à part que je ne pourrais pas répondre ce soir s'il essayait d'une quelconque manière de me contacter car j'allais au marché nocturne avec mon meilleur ami. J'étais persuadée, en parallèle, qu'il irait avec sa femme, car cette sangsue le supplierait de l'emmener voir des choses typiques. J'espérais tout simplement ne pas la croiser.

Il était enfin l'heure et je pris juste un gilet pour me couvrir, je connaissais déjà tout le monde: couvres-toi tu ne peux pas attraper froid dans ton état. Je n'étais pas en sucre, mais ça, personne ne l'entendait. De ce fait, je ferma la porte de la maison avant de marcher en direction de la place James Cook. Je n'avais même pas appelé Lukàs pour lui dire finalement si c'était une fille ou un garçon, il allait m'en vouloir j'en étais persuadée. Il m'avait laissé un message sur mon répondeur téléphonique et j'avais carrément oublié de le rappeler. J'aurai du emmener des muffins, il m'aurait tout de suite pardonner. Tant pis, je lui payerais quelque chose à manger, je suis sûre qu'il ne m'en voudrait plus après ça. J'arrivais enfin sur la place, il y avait déjà du monde, heureusement que l'on s'était donné un rendez-vous précis près de la fontaine. Je le vis en arrivant et je m'approcha de lui avant de lui déposer un baiser sur la joue. « Aloha mon lapinou. » fis-je avec un sourire, de son regard je vis rapidement qu'il m'en voulait. « Bon, je n'ai pas fait exprès de ne pas te rappeler, mais promis je t'achètes tout ce que tu veux en nourriture ce soir pour me faire pardonner. » Je fis un moue légère, essayant qu'il me pardonne. « C'est une fille. » Je le regarda, comme pour attendre sa réaction. Au bout de quelques minutes on commençait enfin à marcher tranquillement. « Bon alors, qu'est ce que tu veux manger? Comme je te l'ai dit je t'achète ce que tu veux pour me faire pardonner. Oh et après on ira faire les jeux comme on faisait avant? Pour montrer aux touristes qu'on est meilleur qu'eux? » J'avais un énorme sourire aux lèvres, j'étais tellement heureuse de pouvoir être là en compagnie de mon meilleur ami. C'était comme un retour aux sources.
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MessageSujet: Re: des souvenirs d'enfance ft. Lukàs des souvenirs d'enfance ft. Lukàs Empty05.05.12 12:04
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Le marché nocturne était enfin arrivé. Une occasion pour moi de renouer avec mes habitudes du passé. Et aller à ce marché nocturne en la compagnie de Gemma semblait être la meilleure manière pour moi de renouer avec ce que j’avais laissé en partant sept ans plus tôt. Mais, ce soir, en plus du marché nocturne, je crevais d’envie de voir Gemma pour savoir. Cette dernière ne m’avait toujours pas rappelée pour me dire si son enfant était une fille ou un garçon. Je devais bien avouer que je n’étais pas très patient. Il n’empêchait que ça n’était pas une raison pour me faire horriblement tourner en bourrique. Un simple coup de fil, ou alors un message aurait été suffisant, mais la jeune femme ne répondait pas aux messages vocaux que j’avais laissé sur sa messagerie, à croire qu’elle le faisait exprès pour me torturer. Prêt à partir, j’enfilais une veste grise pour ne pas avoir trop froid si le temps se rafraichissait avant d’attraper mes clés et sortir de mon appartement. Je prenais plus de temps qu’une personne normal sans béquilles, j’avais tout un tas de détails auquel pensé. Je ne pouvais pas juste sortir de l’appartement, claqué la porte derrière moi avant de me retourner et fermer à clé. J’avais à sortir, me retourner, fermer la porte, prendre appuie sur une béquille alors que de l’autre main je fermais à clé. Un tas de petites choses auxquelles on ne pense pas forcément. C’était ça ma vie de personne à mobilité réduite et même si je m’y étais acclimaté, il était horrible parfois de se rendre compte du temps qu’il fallait pour faire des choses de la vie quotidienne.

Lorsque j’arrivais au marché nocturne, je me dirigeais naturellement vers la fontaine où on s’était donné rendez-vous avec Gemma. Certes, je râlais un peu parce que cette dernière ne m’avait pas rappelé, mais je n’allais pas lui poser un lapin pour autant. Marchant à l’aide de mes béquilles, je subissais les regards des gens qui s’écartaient de mon chemin, bien que ça fut la dernière chose dont j’avais besoin. Je vis alors Gemma s’approcher de moi avant de m’embrasser sur la joue. Le visage froid, je la fixais quelques instants avant de dire : « Bonsoir. » Il ne fallu pas plus à la jeune femme pour clairement comprendre que je lui en voulais. C’est pourquoi déjà elle s’expliquait avant de me promettre de m’acheter toute la nourriture que je pouvais bien désirer. Toujours de glace, j’attendais autre chose. L’annonce tomba alors. Une fille ! Elle allait avoir une fille. J’avais envie de crier, de sauter par tout comme un fou et la serrer dans mes bras. Je pense que même si ça avait été un garçon j’aurais réagi de la même manière. Il n’empêchait que seulement la joie pouvoir encore se lire sur mon visage. « C’est génial ! Ça sera une princesse, la plus belle de la cours de récré ! » Regardant mon amie dans les yeux, je m’approchais pour la serrer contre moi, une béquille coincée sous chaque bras. « En tout cas félicitation ! Puis, je veux choisir son second prénom, j’imagine bien un truc comme Rocket, un truc cool. » Essuyant le regard outré de mon amie, je me mis à rire. En effet, Rocket n’était peut-être pas un prénom à donner à un enfant, fille ou garçon, mais ça avait le mérite d’être drôle. On se mit alors à marcher, le rythme de Gemma se calquant sur le mien. Elle parla alors de deux choses que j’aimais, manger et faire sentir aux touristes qu’on était meilleur qu’eux. Un large sourire aux lèvres je répliquais sans réfléchir : « D’abord on prend une énorme barbe à papa et puis on va au stand de tir. On va montrer qui sont les maîtres ici. » Pensant à l’énorme barbe à papa qu’on allait avoir, je me rappelais de quand nous étions petit et qu’avec nos parents on venait sur le marché. Si petit que la barbe était plus grande que nous. C’était toujours un régal de la manger et Gemma finissait toujours par me demander comment je pouvais manger quelque chose qui faisait ma taille. J’en avais des beaux souvenirs ici.
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MessageSujet: Re: des souvenirs d'enfance ft. Lukàs des souvenirs d'enfance ft. Lukàs Empty05.05.12 18:53
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J'avais eu raison. A peine étais-je arrivée qu'il me salua froidement. Outch. Lukàs était un peu du genre rancunier, bien qu'en ma compagnie cela ne durait jamais longtemps. Il m'aimait trop pour ça! Je restais avec mon sourire comme pour le dérider alors qu'il me gratifia d'un bonsoir glacial. Moi qui aurait cru qu'il m'aurait sauté dessus en me harcelant pour savoir, il mimait un homme qui n'avait aucun intérêt pour sa meilleure amie enceinte. Pourtant, qui avait appelé un bon nombre de fois le jour où je devais aller au cabinet? Avant que j'y aille en effet. On aurait dit que c'était lui qui était enceint et qui avait les hormones qui jouaient des castagnettes. Je lui avais gratifié un bisou sur la joue et il fit comme si de rien n'était. De ce fait, je ne laissais plus le suspens et je lui annonça que j'aurai donc, une petite fille. Il fit un bond rapide, un grand sourire aux lèvres, euphorique. Je préférais le voir ainsi plutôt qu'à tirer la gueule. Ça allait être une fabuleuse soirée, je le sentais. « Et elle aura tous les garçons à ses pieds. » J'avais dit cette phrase exprès pour l'énerver, s'il était comme Nolan il ne tarderait pas à dire qu'elle ne fréquenterait pas de garçons avant l'âge de trente ans. Je le savais pertinemment et c'était pour cela que j'attendais sa phrase avec impatience. Quand je sentis son étreinte je souris. J'étais tellement heureuse qu'il soit content de tout ce qui se passait. Je savais d'avance que par le futur il ne quitterait plus ça petite nièce et encore j'avais autre chose à lui dire. En tout cas il me déclarait qu'il voulait absolument lui donner un deuxième prénom. Rocket. J'avais fait un regard, les yeux ronds comme les billes avant qu'il rigole. Je n'avais pas réussi à rire, sans doute car je savais au fond de moi-même qu'il était bien capable de donner ce genre de prénom à un enfant. « Tu es taré. Mais soit, je veux bien que tu lui donnes le deuxième prénom mais, tu dois passer par moi avant, je décide de valider ou non. » On avait commencé à marcher et je calquais mon allure à la sienne. Jamais je ne faisais une remarque à propos de ses béquilles, je le prenais pour quelqu'un de normal, sans handicap. Pour moi c'était Lukàs et c'est tout. « En fait, tu veux être le parrain? » Je savais déjà que c'était lui et je savais que Nolan ne me contredirait pas là-dessus, Lukàs était mon meilleur ami depuis l'enfance et ce rôle lui revenait de droit.

On marchait en direction des stands et l'idée d'aller mettre une raclée aux touristes me tentait déjà. Justement, j'en fis part à mon meilleur ami qui était du même avis que moi mais d'abord on devait aller manger une barbe à papa comme quand on était petit. A chaque fois c'était lui qui prenait la plus grosse et je le regardais toujours avec surprise lui demandant comment il arrivait à manger une telle quantité de sucres. Personnellement, je n'arrivais jamais à en manger une entière, pour la simple et bonne raison que de manger du sucre pure m'écœurait. Pour ce fait, je pensais déjà à me prendre autre chose en collation. « Barbe à papa géante pour toi, et pour moi, une gaufre énorme avec du Nutella et de la chantilly à volonté. » Ecoeurant aussi, mais rien que le mentionner, ma fille et moi on était d'accord: on allait se régaler. L'idée du stand de tir me plaisait assez. Durant notre enfance on y passait tout le temps pour voir qui était le meilleur et après on faisait presque tous les stands du marché nocturne, les parents fatigués et les enfants tellement excités qu'ils ne sentaient en aucun cas la fatigue pointer le bout de son nez. Combien de fois on n'était pas tombé de sommeil dans nos lits respectifs par la suite? « Très bien, mais je te signale que j'ai sept ans d'avance sur toi mon petit gars, et que tu auras du mal à me battre cette fois! Je te parie même un an de pâtisseries gratuites si je perds, et si toi tu perds, tu auras les soirées baby-sitting non rémunérées à faire et sans pouvoir te défiler. Alors? Marché conclu? »
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MessageSujet: Re: des souvenirs d'enfance ft. Lukàs des souvenirs d'enfance ft. Lukàs Empty06.05.12 11:37
J’avais beau être rancunier, avec Gemma il en fallait bien peu pour me rendre le sourire. C’est pourquoi j’éclatais de joie dès qu’elle m’eut dit qu’elle allait avoir une fille. L’information était plus importante que mes bouderies d’enfant de maternelle. Un enfant, c’est quand même tout un événement ! Parlant d’en faire une princesse, mon amie parla de lui faire avoir tous les garçons à ses pieds. Ce que je n’étais pas vraiment sur de cautionner, une éducation de croqueuse d’homme n’était pas vraiment la meilleur chose qu’on pouvait offrir à une petite fille. « Ou alors, elle reste éloignée de tout garçon de son âge jusqu’à ses vingt-cinq ans, elle aura fini ses études, elle pourra s’établir dans la vie et ça sera parfait. » Et encore, j’étais généreux avec les vingt-cinq ans, pourquoi pas trente-cinq ? Passant outre ce détail, je serrais Gemma contre moi sincèrement heureux pour elle. La lâchant, je lui annonçais le futur second prénom de son enfant, elle ne sembla pas l’apprécier m’annonçant que j’étais taré. Enfin, elle m’accorda quand même des droits sur le second prénom, bien qu’elle comptait avoir son mot à dire. Hochant la tête, pour montrer que j’étais d’accord, bien que je n’allais pas donner un prénom horrible à sa fille, on se mit à marcher. Moi me servant de mes béquilles pour avancer et elle se calquant sur mon rythme. La jeune femme me prit alors par surprise, demandant sur un ton badin si je voulais être le parrain. Ce fut à mon tour de faire des grands yeux et de la regarder comme si elle avait des antennes sur la tête et que sa peau était verte. « Bien sur que je veux ! Même deux fois qu’une, quelle question ! Je peux pas refuser, c’est merveilleux, c’est super… » Les mots s’étaient pressé à mes lèvres avec violence et rapidité, tant et si bien qu’une fois que je les laissais s’échapper ils ne voulaient presque rien dire tant je parlais vite et sans articuler. J’étais un peu sous le choc et vraiment content d’apprendre cette nouvelle.

C’est un large sourire aux lèvres que j’annonçais qu’on prenait d’abord une barbe à papa avant d’aller au stand de tir. Stand qu’on allait visiter chaque année pour montrer nos aptitudes et frimé devant les touristes. La réponse de mon amie me fit rire, d’habitude elle ne mangeait pas des choses trop sucrée, ça l’écœurait alors que moi je pouvais en manger encore et encore. Je ne pu donc pas m’empêcher de dire : « Depuis que tu es enceinte tu manges les mêmes choses que moi. Alors, ça fait quoi de se goinfrer comme moi ? » C’était étrange à dire, mais on pouvait affirmer que j’avais des goûts de femme enceinte toute l’année. Je me goinfrais de tout ce qui passait, pour moi un en-cas nocturne se transformait rapidement en orgie culinaire où la crème chantilly et le chocolat étaient toujours appelé. Lorsque Gemma me défia, prétextant l’entraînement qu’elle avait bien pu avoir pendant sept ans, je la regardais du coin de l’œil sans quitter mon sourire. Un an de pâtisseries gratuites, une offre plus qu’alléchante. Et pour le coup, faire du baby-sitting ne me paraissait pas mauvais, surtout qu’il s’agirait de ma nièce. Hochant la tête, je répliquais quand même : « Ne rêve pas de trop, j’ai jamais perdu la main, en tout cas c’est gentil de te proposer pour me faire à manger pendant un an, surtout que j’adore tes patisseries. » J’étais sur de moi, même si je n’avais plus joué depuis assez longtemps. J’imaginais que ça ne s’oubliait pas. Arrivé devant le stand de nourriture, on passa plutôt vite pour commander la barbe à papa et la gaufre sous les yeux ronds du vendeur. Il se souvenait de nous et surtout regardait Gemma un peu étonné. C’était vrai qu’elle ne commandait jamais ce genre de chose avant. Ensuite, ses yeux se posèrent sur moi comme s’il voyait un fantôme avant qu’il ne remarque les béquilles que j’avais, callées sous mes bras. La jeune femme paya avant qu’on ne se dirige vers le stand de tir.
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MessageSujet: Re: des souvenirs d'enfance ft. Lukàs des souvenirs d'enfance ft. Lukàs Empty06.05.12 18:49
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Cette phrase je l'avais attendu. Je n'avais pas pu m'empêcher d'éclater de rire. Il était bien comme tous les hommes qui aurait une fille proche: super-protecteur ne supportant pas l'inconnu qui pourrait l'enlever un jour pour vivre avec elle. Je savais que je serai tolérante vis-à-vis d'elle et que Nolan serait du genre à me dire que je suis trop laxiste. Or, je savais ce que c'était d'être une fille surprotégée, enfin non pas tout à fait: mon père était parti quand j'avais deux ans et quand il venait il essayait de jouer son rôle bien que je l'écoutais très rarement. Alors, quand ma fille adolescente viendrait me dire que c'était injuste de ne pas pouvoir sortir avec un garçon, je lui dirai qu'elle pouvait mais qu'elle serait obligée de me garder dans la confidence. Car s'il y a bien une chose que je voulais éviter c'était bien une grossesse surprise par le futur. Je le regardais avec un sourire aux lèvres. « Oh tu crois que tu vas pouvoir la contrôler comme ça en un claquement de doigts? Et si elle a hérité de mon caractère trempé? Elle pourrait t'en faire voir de toutes les couleurs, prends garde. » Je fis un clin d'œil avant de continuer à rire. On marchait ensemble alors qu'il m'éreintait un léger moment pour me féliciter. Après qu'il avait proposé donner un deuxième prénom à ma fille, je le regardais comme s'il venait de Mars. Il était hors de question que ma fille porte un nom comme Rocket. Du coup je lui disais que j'étais d'accord pour qu'il choisisse un prénom, s'il était décent et évidemment il devait avoir mon approbation. Enfin, je lui demandais s'il voulait bien être le parrain. Il était touché, ému même, je le voyais sur son visage et sur le fait que les mots étaient articulés tellement vite que je crus qu'il aurait fallu une corde pour que je les attrape et que je les entende correctement. Il était heureux, et moi aussi. « J'espère bien que ça te fait plaisir! De toute manière c'était sûr que tu serai le parrain. Puis je sais que tu seras parfait pour ce rôle. »

Pour me faire pardonner de mon attitude, à savoir que je ne l'avais pas appelé dans l'heure pour lui annoncer le sexe du bébé, je lui déclarais que je lui payerais toute la nourriture qu'il voulait ce soir. Barbe à papa. Cela ne m'avait pas étonné. Sept ans étaient passés depuis la dernière fois où l'on était au marché nocturne et pourtant il avait toujours les mêmes goûts, les mêmes choix. Je n'étais pas très sucre. Quand je le voyais manger des tonnes de sucres en une fraction de minute, j'avais la nausée. Pourtant, depuis que j'étais enceinte, je me faisais plaisir en mangeant toutes sortes de sucreries, mon régime alimentaire était bien chamboulée. Des choses que j'aimais, je n'arrivais plus à les supporter en odeur ou en goût et voilà que les choses que j'avais enlevé de mon alimentation depuis toute petite, je les appréciais. « Dans mon état, j'ai bien le droit. Et puis, je ne mange pas encore autant de sucres que tu le fais. Sérieusement, comment t'y arrives? Tu n'as jamais eu une de crise de foie de ta vie? » Je le regardais d'un air mystérieux. S'il y avait bien quelque chose qui m'intriguait c'était le fait qu'il n'était jamais malade même en mangeant deux paquets entier de chocolats à la suite. Quand on était petit, tous les Noëls je me retrouvais malade à la suite de chocolats que j'avais mangé. Lui, il était en pleine forme. A chaque fois je le détestais et il le savait bien. On prit la direction du stand pour s'acheter nos gourmandises. Le vendeur, qui nous connaissait, il nous avait vu grandir d'année en année, n'était pas surpris pour la commande de Lukàs, mais pour moi c'était toute chose. J'avais bien spécifié en plus autant de chantilly que possible ainsi que du Nutella. C'était comme si je venais de lui annoncer que les extra-terrestre venaient de débarquer sur Terre. Il me donna ma commande et je me lécha les babines avant de croquer un morceau. A la base j'aurai tout recraché, trouvant le goût trop sucré, mais là, tout passait tout seul, comme une lettre à la poste. On allait prendre la direction du stand de tir, pour montrer sur cette île qui étaient les boss du tir. « Tu as l'air bien sûr de ton coup, je pense que d'ici quelques minutes tu vas très vite regretter tes paroles. Sache, que depuis que tu es parti, personne n'a réussi à me battre, alors toujours près à me défier? »
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MessageSujet: Re: des souvenirs d'enfance ft. Lukàs des souvenirs d'enfance ft. Lukàs Empty08.05.12 19:02
La remarque de Gemma sur sa fille me fit me remarquer qu’en effet, peut-être que le petit bout de chou que je m’imaginais. La petite fille mignonne et à croqué habillée en princesse qui tournerait autour du grand dadais que j’étais en riant allait peut-être être un démon. Surtout que si elle héritait exactement du même caractère que sa mère, la faire tenir en place allait être assez compliqué. Surtout que Gemma n’était absolument du genre à écouter ce qu’on lui disait, quand elle avait une idée derrière la tête, il était dur de la lui retirer. Souriant amusé à l’idée de faire face à une mini elle, je répondais : « Prions pour qu’elle reçoive le caractère du père, même si je ne le connais absolument pas. » Levant les yeux au ciel comme si j’allais me mettre à prier, je sentis mon ami me faire une léger bourrade, cette dernière se retenait certainement de peur de me faire tomber. Tournant mon visage vers elle je tirais la langue comme un gamin. Ménageant le suspens, mon amie m’annonça alors que, si je voulais j’allais être le parrain, suite à ma réaction elle m’assura que j’allais être parfait pour ce rôle et que j’avais intérêt à être content. Souriant idiotement je m’imaginais en parrain là pour ma filleule comme un membre de sa famille. Avoir un enfant n’était pas une idée que j’excluais, mais j’attendais la bonne, bien que cette dernière ne m’avait pas attendue pour tomber dans les bras d’un autre gars.

Après avoir commandé de quoi manger et subit le regard légèrement étonné du vendeur qui nous connaissait depuis l’enfance, je me permettais de taquiner Gemma au sujet de ce qu’elle avait prise. Ce n’était pas dans ses habitudes de manger ce genre de chose, elle avait des goûts de femmes enceinte. Je me devais d’en profiter, ça risquait d’être la seule fois où la jeune femme comprendrait mes goûts de goinfre. Il n’empêchait, que comme elle le fit remarquer, cette dernière ne m’arrivait pas encore à la cheville en matière de sucreries. Elle n’avait pas de chance, quand moi je mangeais des rations de chocolat pour quatre, je n’étais jamais malade alors que Gemma avait du mal à sortir du lit ensuite. « Non, jamais eu aucune crise de foie. Et pourtant, j’ai essayé, ma mère s’est toujours plainte que j’avais un trou noir à la place de l’estomac. Moi, je trouve juste que je suis un bon mangeur. » Un très bon mangeur à vrai dire, heureusement qu’avec le surf je me dépensais assez et que mon corps ne gardait pas trop les graisses. Sinon au lieu d’avoir une gueule de tombeur, j’aurais certainement fait peur. Une fois qu’on eu reçu nos commandes j’attrapais un morceau de ma barbe à pape rose, j’enfournais une énorme poignée dans ma bouche alors que Gemma me lançait un regard entendu. Et oui, je n’allais pas changer, j’étais toujours le même enfant qui avalait plus que ce que sa bouche semblait pouvoir contenir. Mon amie avait eu le toupet de me défier, mais j’étais sur de mon coup. Je voulais un an de pâtisseries gratuites, c’était quand même une offre intéressante. Il n’empêchait que la jeune femme tentait de me faire peur en me parlant de son absence de défaites ces dernières années. Une fois que la barbe à papa eu fondu sur ma langue et que j’eu fini de l’avaler, je répondais : « Si personne n’a réussi à te battre ces dernières années c’est car je n’étais pas là pour te remettre à ta place très chère. Pour un défi, je suis toujours prêt ! » Mordant à pleine dents dans ma barbe à papa, laissant un peu de sucre cristallisé se déposer sur mes joues. Les autochtones et les touristes se pressaient dans une même foule pour ce marché nocturne. C’était amusant de revoir des visages que je connaissais depuis toujours, mais que j’avais perdu de vue, se fondre dans une masse d’inconnu. D’arriviste ici pour quelques jours, voir quelques semaines. C’était drôle, j’aimais bien remettre les touristes à leur place au stand de tir depuis que j’étais enfant, mais depuis que j’étais revenu mon animosité pour les étrangers n’était plus aussi forte. Moi aussi j’avais été un touriste pour un tas d’autres pays durant les tournées mondiales que j’avais fait. Je comprenais mieux ceux qui venaient prendre du repos ici, de tous les endroits que j’avais vu, c’est toujours chez moi qui m’avait semblé le meilleur. Arrivant au tir, un couple jouait pour avoir la peluche d’un nounours énorme. Derrière le comptoir en train de s’ennuyer, le même homme qu’on voyait depuis l’enfance attendait un peu plus d’agitation. « Alors Gemma, prête à regretter tes provocations ? »
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MessageSujet: Re: des souvenirs d'enfance ft. Lukàs des souvenirs d'enfance ft. Lukàs Empty08.05.12 20:48
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Sur l'île, pour ceux qui me connaissait, tout le monde le savait: j'avais un caractère très, voir trop, fort. Je disais tout ce que je pensais, quitte à ce que ca blesse. On m'avait souvent dit que je devrais faire preuve de tact, pourtant si je me calmais cela ne serait plus la même Gemma Hawkins. Déjà, quand j'étais calme on me demandait si j'étais malade. C'était étrange de ne pas me voir tourner dans tous les sens, telle une tornade. Depuis ma grossesse, mon caractère était moins explosif. J'étais plus sereine, plus douce. Surprenant. C'était comme si tout ceci m'apaisait. Peut-être qu'après ma grossesse, je garderais ce nouveau caractère ou je retrouvais mon attitude dynamique. En tout cas, Lukàs faisait bien une allusion à mon caractère qui n'était pas forcément gérable, il espérait même que la petite hérite de tous les côtés de son père. Avait-il donc peur qu'elle soit une petite diablesse? Je saurais la canaliser, ma grand-mère avait bien réussi avec moi. J'avais toujours un sourire aux lèvres. Avec Lukàs on oubliait tout en une fraction de secondes les tracas du quotidien, on voulait juste savourer le moment présent. « Dis encore que j'ai un sale caractère. » J'arquai un sourcil. « Elle sera merveilleuse, elle ressemblera tellement à sa mère, que veux-tu, sa mère est parfaite. » Fis-je avant d'éclater de rire. Jamais de la vie je ne me vantais, j'étais loin d'être prétentieuse et cette phrase était tout simplement ironique. J'étais loin d'être parfaite, personne n'était parfait. La perfection n'existait pas, c'était un pur mirage que beaucoup de gens tentaient d'obtenir comme un être perdu dans le désert cherchant de l'eau alors qu'il n'y en avait aucun à l'horizon. Je marchais à côté de mon meilleur ami, riant comme au bon vieux temps. Ces soirées m'avaient manqué, là où on refaisait le monde après sur la plage en regardant la lune dont le reflet se posait délicatement sur l'océan. Tous ces moments m'avaient manqué, et ce soir je comptais bien savourer chaque instant en la compagnie de Lukàs. « Qu'est ce que tu m'as manqué n'empêche, le marché nocturne ce n'était pas pareil sans toi! »

On avait pris nos marques au stand de nourriture et à peine Lukàs avait-il en main sa barbe à papa que je le regardais s'enfiler une énorme bouchée tout d'un coup. La barbe à papa était déjà énorme en soi, mais la quantité qu'il arrivait à mettre en bouche était carrément, hallucinante. Je ne pourrais pas ce faire ce qu'il faisait à l'instant même, sinon j'allais vomir dans la seconde suivante. J'avais beau mangé plus de sucres, je ne le tolérais toujours pas à grande quantité. « Un bon mangeur? Un goinfre oui. » Je lui fis un énorme sourire en lui montrant toutes mes dents avant de croquer de nouveau dans ma gaufre et continuait de marcher vers le stand de tir. On avait parié, celui qui serait le meilleur gagnerait, et je ne savais pas pourquoi j'étais persuadée que ce serait moi. Je n'avais jamais pris mes jambes à mon coup quand on me lançait un défi. Je me rappelais encore quand j'avais initié Nolan aux sauts de falaises et qu'il m'avait pris pour une folle la première fois. J'étais un petit bout de femmes qui ne se laissait pas faire devant les obstacles. Ce n'était pas ce pari qui allait avoir raison de moi. Il certifia que si personne ne m'avait battu c'était parce que personne n'osait me remettre à ma place. Mouai. « Oh tu crois? Je les ai tous laminé, et je ne pense pas que certains mecs ont fait leur gentlemen vu leurs têtes dépitées à la fin. » On arrivait au fin au stand et je finissais tranquillement mon en-cas. Le plein de batterie était fait, l'énergie était remontée à bloc. L'homme derrière le stand attendait patiemment un peu plus d'agitation et nous sourit en nous voyant arriver. L'action n'allait pas tarder à commencer. Je posa des billets sur le stand avant de prendre une carabine en main. « Le pari est en trois parties. Prépare toi à souffrir. » Je souris en l'attendant.
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MessageSujet: Re: des souvenirs d'enfance ft. Lukàs des souvenirs d'enfance ft. Lukàs Empty09.05.12 21:02
Le caractère de Gemma était, on pouvait le dire, réputé sur l’ile. Il fallait dire que tout le monde connaissait tout le monde et que très vite les fortes têtes sortaient du lot. Mon amie n’était pas du genre à rester sagement à sa place, elle aimait dire ce qu’elle pensait et le tact ne semblait pas être dans sa nature. Mais on aimait la jeune femme autant pour ses qualités que pour ses défauts. L’air menaçant que la jeune femme prit suite à mon sous-entendu sur son mauvais caractère aurait pu être terrifiant si je ne savais pas qu’elle rigolait. La suite de sa phrase aussi, non prise au second degré aurait été grave. Mais Gemma n’était pas du genre à se jeter des fleurs sans raison, c’est pour ça que je rigolais allégrement avec la jeune femme. Nous n’étions pas du genre à nous prendre la tête, ni même à nous croire meilleur que les autres. On savait nos qualités, on était conscient de nos défauts et on ne se prenait pas pour n’importe qui. On était bien, deux enfants du même monde qui avait grandi. Ca me faisait plaisir de partager un instant comme celui-ci avec mon amie. Ca me rappelait notre passé, des souvenirs que je chérissais aujourd’hui encore me rappelant à quel point j’avais pu profiter à l’époque. Je ne regrettais pas, je n’avais pas les yeux tourné vers l’arrière, mais bien vers l’avant. Me sortant de mes pensées, Gemma mit des mots sur mes pensées m’arrachant sans mal un sourire. « Toi aussi tu m’as énormément manqué. J’ai beau avoir fait le tour de monde à plusieurs reprises, je n’ai jamais rien trouvé de comparable à toi et ta perfection. »

Me faisant, comme d’habitude, passé pour un goinfre, je m’étais quasiment jeté sur ma barbe à papa que je dévorais avec plaisir. Alors qu’elle me traitait de goinfre, je ne pu m’empêcher de rire, en effet, ça se savait que je mangeais comme quatre. J’aimais les bons repas et je n’avais aucune honte à avaler des quantités de nourritures astronomique. « Fait attention à ce que tu dis, ce n’est pas avec ta gaufre nutella et chantilly que tu peux me faire une remarque ! » La défiant du regard, je lui tirais la langue avant de reprendre un peu de barbe à papa. Oui, j’étais un vrai gamin, mais je le vivais bien. C’est pourquoi lorsqu’elle me défia je sautais sur l’occasion sans réfléchir. On se retrouva ainsi à se provoquer rajoutant une couche. « Ne t’inquiète pas, je ne vais pas te faire de cadeau si c’est ce que tu crains. Mais promets-moi que ton copain ne viendra pas me tabasser parce que tu te seras mise à pleurer. » Arrivant au stand, j’étais remonté à block, prêt à en découdre, même si, en effet, j’avais bien peu de chance de battre Gemma. Mes dernières années passés loin d’ici je les avais passé sur une planche et non pas dans un stand de tir. J’allais donc avoir un certain désavantage, n’empêchait que je tenais à gagner. Regardant Gemma attraper une carabine, je finissais rapidement ma barbe à papa afin qu’il ne reste plus aucune trace de sucre sur le bâton avant de le jeter et payer à mon tour. « A ta place je ne serais pas si présomptueuse ma chère. » La regardant d’installer pour tirer, je posais mes béquilles contre le comptoir, me servant de mes coudes comme d’un point d’appui. Pencher sur le comptoir, mon poids supporter majoritairement je prenais une carabine alors que le gérant semblait se demander s’il ne devait pas m’apporter une chaise. Alors que j’étais en train de m’installer, histoire de ne pas être déséquilibrer, ou bien rater mon coup, mon amie avait déjà commencée à tirer. Ne regardant même pas le score qu’elle pouvait être en train de faire, histoire de ne pas y prêter trop d’attention, je disais : « Bien joué… pour une fille. »
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MessageSujet: Re: des souvenirs d'enfance ft. Lukàs des souvenirs d'enfance ft. Lukàs Empty10.05.12 18:57
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Quand il m'avait déclaré, sept ans plus tôt, qu'il quittait l'île. Je m'étais effondrée. Mon meilleur ami me laissait seule et j'avais bien du mal à le digérer. Pourtant même si l'idée principale fût que ses sept années allaient passées lentement: on était déjà à son retour. J'avais l'impression que c'était hier qu'il était parti. Le temps passait vite à un point que l'on ne s'en rendait même pas compte. Quand il était revenu, j'avais été hystérique pendant plusieurs jours, même malgré tout ce qui me tombait dessus. Ma grand-mère avait même eu du mal à me canaliser, mais au moins elle s'était sans doute dit qu'elle ne supporterait plus les sautes d'humeurs de sa petite-fille. Lukàs était rentré en même temps qu'avait lieu notre rituel annuel: le marché nocturne. A l'intérieur de moi-même j'étais tout simplement incontrôlable, j'étais tellement contente de pouvoir partager de nouveau cet événement en sa compagnie! Cela n'avait pas été pareil sans lui, j'avais même perdu mon envie de jouer, de m'amuser dans ce marché. Avec Lukàs c'était marrant car on faisait des compétitions et au final soit on finissait exeaquo soit un de nous gagnait haut la main et avait le droit aux faveurs de l'autre. En marchant dans l'allée principale en sa compagnie, j'avais toutes ces émotions qui revenaient à la surface, ces sensations que j'avais adoré ressentir en sa compagnie. On pensait la même chose, c'était évident. Je ne lui avais pas caché qu'il m'avait énormément manqué et quand sans lui ce n'était pas pareil. Il me déclara la même chose à peu près. « Oh en fait il faudrait que tu me racontes ce fameux tour du monde! Tu as été au Japon? En France? Je veux tout savoir et tu le sais! » Je fis un grand sourire par la suite, regardant au ciel. « Que veux-tu, personne ne peut me faire de l'ombre! A moins qu'il ne tienne pas à sa vie! » Soufflais-je à la fin avant de rire aux éclats. C'était tellement plaisant de rire de nouveau en sa compagnie, comme quand on était plus jeune. Il m'avait manqué, c'était certain.

En tout cas trêve de mamours, il fallait passer à l'attaque bientôt, et il n'y aurait plus d'amitié qui tienne. C'était drôle quand on s'affrontait lors d'un duel, on oubliait toujours notre amitié, c'était que le meilleur gagne et tous les coups étaient permis! Pendant que nous nous dirigions vers le stand de la mort, je me permis de lui lancer une petite pique sur le fait que c'était tout simplement: un goinfre. Il me déclara que je n'avais pas de leçons à donner étant donné le contexte actuel: « Je n'ai mangé que ça de sucré de toute la journée, et toi? Je suis persuadée que tu as du mangé encore des tonnes de chocolats, de glaces et de friandises pas vrai? » Déclarais-je avec un sourire en coin. J'étais sûre de mon coup: j'allais gagner et le rétamer en poussière. J'étais vraiment déterminée. Il me déclara qu'il ne faudrait pas que mon copain vienne me tabasser si je venais à pleurer ma défaite. Merde. Nolan. C'était vrai que je n'étais pas sur mes gardes depuis mon arrivée, mais je venais de me rappeler que je pourrais sans doute le croiser en compagnie de sa femme, et qu'en une fraction de seconde je pourrais pousser Lukàs sur le côté pour ne pas que Nolan me voit. Pourquoi ce serait à moi de me cacher? Parce que je ne voulais pas à faire avec la sangsue qui avait manqué de me frapper l'autre jour et aussi car je l'avais traité de salope. Mon meilleur ami n'aurait pas compris et je ne voulais en aucun cas lui expliquer toute l'histoire car il me dirait surement que je m'étais faite bien avoir dans l'histoire. J'avais envie de pleurer d'un coup. Je me secoua, positivant, il y avait une chance sur cent que je la croise, après tout, c'était bien du genre à ne pas vouloir se mélanger avec le peuple de peur de salir ses talons Jimmy Choo. « Je te signale que je peux te taper moi-même, tu sous-estime ma force. » bon, je mentais. Je tapais comme une fille, normale j'en étais une. Tout ce que je savais faire était de gifler, des coups où cela faisait mal et des coups de poing qui faisaient plus rire qu'autre chose. J'avais beau avoir été une dure à cuire, je préférais monter dans les arbres de la forêt plutôt que de taper sur quelqu'un. En arrivant au stand, j'avais fini de manger et je pris direct ma carabine. Il me disait de ne pas être si présomptueuse et je ne pus m'empêcher de rire. « Figure-toi Lukàs, qu'en ton absence, elle a rétamé tout le monde. » On connaissait bien celui qui tenait le stand et je lui fis un grand sourire. « Alors tu vois, je ne mentais pas, je suis la meilleure, et tu vas le constater rapidement. » Je me positionnais correctement pour viser. J'avais tiré trois coup, sans une erreur, j'avais réussi à atteindre la cible trois fois et pas en faisant un score de nul. Il n'avait pas regardé et je rigolais en posant ma carabine en attendant qu'il tire à son tour. « En attendant la fille elle vient presque de faire un sans faute, à voir si tu arrives à faire mieux. »
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MessageSujet: Re: des souvenirs d'enfance ft. Lukàs des souvenirs d'enfance ft. Lukàs Empty14.05.12 19:49
Le temps passait bizarrement. Je me rappelais bien l’éphéméride d’une compétition, d’une session à danser avec les vagues. Je me rappelais aussi très bien les longues heures d’attentes passées dans un aéroport en France, en Asie, en Amérique. Le monde devenait fou, par instant j’avais l’impression que le temps arrêtait son cours alors qu’à d’autre il semblait accélérer sa course volontairement, me prenant de court. J’avais longuement regretté la brièveté des discussions que j’avais avec mes proches sur Skype, même si je restais des heures à leur parler de tout et de rien, ces heures filaient toujours sans que je n’en comprenne rien. Malgré tout cela, j’étais de retour à la maison, de retour et pour de bon, les années s’en étaient allée et maintenant que j’étais chez moi je pouvais profiter à nouveau de mes proches, de Gemma. Mon amie m’avait terriblement manqué et l’entendre me poser des questions au sujet de mes voyages me faisait sourire. Si j’avais bien compris une chose en voyageant c’était que peu importe l’endroit, la seule chose qui vous rende vraiment vivant ce sont les personnes qui peuplent votre chemin. « Promis juré, je vais tout te raconter, mais ne te plains pas après si tu vas rêver de voyage. » Souriant, je n’avais, pour ma part, plus envie de quitter cet ile. J’y avais trop de point d’attache que pour m’enfuir une nouvelle fois sans avoir l’impression de me faire à moi-même un coup bas. La remarque de Gemma sur sa perfection et l’incapacité que le reste du monde avait à lui faire de l’ombre me fit sourire. J’avais l’habitude de nos conneries, notre faux égotisme. Comme des gamins, les gamins que nous étions au fond, nous nous envoyions des piques sur la nourriture qu’on ingurgitait. Et c’est, presque, fièrement que mon amie retournait contre moi la boutade que je lui avais faite. Baissant la tête en faisant mine de bouder, je pris une petit voix répondant : « J’ai même pas encore fini le pot de Nutella. » A fond dans mon personnage, je relevais des yeux humides vers Gemma avant de me remettre à rire comme un idiot.

Il n’empêchait que la compétition était au centre de nos pensées. Je pensais à rétamer Gemma, elle pensait me battre à plat de couture. On était vraiment deux idiots avides de victoire. C’est pourquoi on jouait à ce lancer de fausses provocations comme si ça pouvait déstabiliser l’autre. Sans vouloir être vexant, lorsqu’elle parla de me taper je ne pu m’empêcher de rire sincèrement. Depuis qu’on était enfant la belle menaçait de me taper ou bien de me faire passer un sale quart d’heure si je ne faisais pas ci ou ça. Mais lorsqu’elle arrivait avec ses deux poings frêle pour m’attaquer, à chaque fois j’avais l’impression qu’elle m’effleurait au lieu de me taper. « Tu t’es mise à la gym récemment ? Parce que si ce n’est pas le cas, je doute vraiment de ta force, sans te sous-estimer. » Une fois au stand, Gemma tirant, le gérant corrobora les paroles de la jeune femme disant très sérieusement qu’elle ne s’était jamais faîte battre tout le temps que j’étais parti. Et bien, j’étais mal parti et j’allais devoir jouer la nounou pour un bon paquet de temps si je me laissais faire. Me mettant un peu plus la pression, la jeune femme en rajouta une couche alors que je lui faisais une grimace. Finissant rapidement ma barbe à papa, j’attrapais à mon tour une carabine essayant de ne pas prêter attention à mon amie en train de tirer. Installer sur mes coudes, mon poids résidant majoritairement sur ceux-ci, j’avais posés mes béquilles à côté de moi certain d’avoir assez d’équilibre que pour tirer. C’est à cet instant que mon amie jugea bon de venir me narguer. Poussant un léger soupir je répliquais : « On va voir si ton presque sans faute est suffisant. »

Visant l’espace d’une seconde, je tirais une première fois, ratant largement la cible. Soupirant, je faisais face aux jubilations de Gemma. Ce n’était vraiment pas le moment de me laisser aller. Me mettant la pression, comme je le faisais dans toutes compétitions, je visais une seconde fois atteignant la cible en son centre les deux dernières cartouches que j’utilisais. Il n’empêchait qu’à cause de mon premier tir raté, Gemma menait au score. « Ca n’est pas encore joué ! »
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MessageSujet: Re: des souvenirs d'enfance ft. Lukàs des souvenirs d'enfance ft. Lukàs Empty16.05.12 21:43
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Quand je recevais de ses nouvelles, j'avais toujours un air rêveur sur le visage. Ses voyages me donnaient envie de parcourir le monde, et pourtant hors-mis le fait que j'adorais grimper aux arbres et explorer la nature, je n'étais pas une aventurière née. Je n'étais pas faite pour vivre dans une grande ville et pourtant certaines me faisaient rêver: Paris, Londres, Tokyo ou encore New-York. Jamais depuis mon enfance j'avais parcouru le monde. Le plus loin où j'avais été? Peut-être en Nouvelle-Zélande. Quand on se parlait par webcam et qu'il me décrivait dans quel nouveau monde il vivait, j'avais envie de l'étrangler à travers mon ordinateur. Oui, je l'avais toujours envié, et pourtant mon meilleur ami avait vu sa carrière finie précocement. Ses parents m'avaient appris l'accident, et au début j'avais cru à une mauvaise blague, sauf qu'en voyant le visage de sa mère je compris rapidement la dure réalité. Lukàs vivait pour sa passion, et de savoir qu'il allait arrêter définitivement me faisait mal pour lui. Pourtant depuis son retour, je m'étais montrée souriante, un comportement normal comme s'il n'y avait jamais eu d'accidents: jamais je n'avais mentionné son handicap, jamais je ne le couvait. La raison était simple: notre amitié serait la même, aussi forte, aussi sincère quoiqu'il arrive. Je savais que si j'étais à sa place, je n'aimerai pas que l'on me prenne par pitié ou que l'on soit toujours derrière mon dos. Ce dernier élément allait bientôt être mis en place, j'étais enceinte, mon ventre grossissait de plus en plus et bientôt j'aurai le droit à des: ne bouge pas, je vais le faire pour toi ou encore: fais attention. Quand est-ce que les gens arrêteraient de surprotéger des personnes qui n'en avait pas besoin? Je savais que Lukàs était dans ce cas: il voulait vivre tout simplement. « En plus tu ne m'as même pas ramené de souvenirs. Tu aurais pu me ramener quelque chose! » Fis-je d'un air boudeur avant de rire. J'étais une grande gamine quand il s'agissait de cadeaux. Mon père avait l'habitude de venir me rendre visite avec des présents dans les mains à chaque fois. J'avais supplié Lukàs lors de ses déplacements de ne pas oublier mon petit cadeau. « Bon je te pardonne à moitié: les cartes postales étaient très mignonnes. »

En marchant je lui déclarais de but en blanc que de toute manière je pourrais très bien m'occuper de son cas à l'aide de mes poings. L'effet menaçant n'eut aucun effet. Il le savait bien que de toute manière durant la scolarité, même en primaire j'avais les pires notes en sport car je n'avais aucune force. Pas étonnant que l'on ne voulait jamais de moi dans les équipes sportifs: j'étais un vrai fléau. Plusieurs fois pendant notre jeunesse j'avais voulu frapper Lukàs, et à chaque fois c'était comme si un nuage de cotons tombait sur sa peau. Il en riait encore à présent en me demandant si je m'étais mise à la gym. « Si personne ne me prenait en sport étant gamins c'est parce qu'ils avaient tous peur de mon charisme incroyable! » Déclarais-je avec un grand sourire. Je décidais alors de montrer que je n'étais pas si nulle que ça: depuis des années personne n'arrivait à me battre dans le domaine du stand de tir. Ce n'était pas maintenant que j'allais perdre mon titre de championne. Manque de chance pour moi, le premier tir atterrit juste à côté du centre. Les deux suivant se mirent pile dans le centre de la cible. Je demandais à voir s'il faisait mieux. Posant la carabine, j'attendais avec impatience ses tirs. Le premier: complétement nul. Je ne pus m'empêcher de rire. C'était la première fois qu'il tirait aussi mal, je me mordis la lèvre pour ne pas faire une remarque. C'était loin d'être loyal de déstabiliser son adversaire. Du coup, je me tus, restant dans mon coin. J'attendis les autres tirs, et je commençais à moins faire la maligne: il reprenait vite la main. Il me certifia que la partie n'était pas jouée. « Magnifique premier tir en tout cas, que visais-tu mon cher? » Fis-je avec un sourire avant de reprendre la carabine en main. « Regarde-bien le maître à l'œuvre. » Je plissais légèrement les yeux avant de tirer trois coups à la suite qui rentraient tous dans le centre de la cible. Je reposais la carabine avant de le regardant en faisant une moue: « Abandonne avant de te ridiculiser. »
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