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 Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA) END.

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Aidan Caulfield
Aidan Caulfield
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MessageSujet: Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA) END. Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA)   END. Empty26.03.12 20:12





« Et bien jolie sirène, on s'est échouée sur la plage ? » Sourire radieux et lunettes de soleil sur le nez, je me laisse presque tomber au côté de la jolie blonde, allongée sur la serviette qui fait guise de rempart entre le sable fin et sa peau hâlée. À en juger par le soubresaut qui la parcourt au son de ma voix, l'effet de surprise que je recherchais n'a pas manqué d'être de la partie. Elle se redresse sur ses coudes en un instant et lève la main pour cacher le soleil qui l'éblouit et rajoute un peu de mystère quant à mon identité, alors que je détourne la tête et observe le fabuleux paysage qui se profile face à moi. Seize heures et vingt minutes à l'Omega qui enserre mon poignet et pas un yacht à l'horizon, pas un surfer dans l'eau, tout juste un couple de sexagénaires assis au petit bar de plage non loin de là. Mes doigts s'enfoncent dans la douceur du sable alors que je prends appui sur mes mains pour basculer mon buste en arrière, je songe à ce à quoi cet endroit ressemblera d'ici quelques mois. Les jet-skis de location là-bas, le bungalow de massage et ses vahinés ici, peut-être un stand de planches là-bas, avec les charmantes poupées prêtes à farter la planche des clients - ou tout autre chose.

Mon sourire ne dépérit pas; pas même quand le soupir qui s'échappe sans la moindre retenue des lèvres de la jolie Gemma. « Bon, je te l'accorde, celle-là n'était pas des plus fines. Excuse-moi. » Je reporte mon attention sur elle, parcours les traits de son visage à travers la noirceur de la paire de lunettes de soleil que je n'ai plus quitté depuis bientôt sept mois, ou pratiquement plus. Il faut dire que depuis que j'avais débarqué ici, il n'avait plu qu'une ou deux fois, et jamais assez pour mouiller le sol; conséquence du réchauffement climatique, m'avait un jour dit CJ sur un ton grave. La flore local qui en souffre, paraît-il. Tant pis, on replantera des plantes et on dopera les autres à l'engrais avec les économies faites sur la construction de l'hôtel, bien plus rapide que prévue, étant donné le climat. Je laisse glisser mes yeux sur les courbes de la jolie blonde qui semble vouloir m'ignorer, comme souvent, nez pointé vers le ciel, impassible comme une porte de prison. Mon sourire ne perd rien de sa splendeur pour autant. J'enlève mes lunettes de soleil et relève mes yeux indiscrets de ses charmes indéniables, dans cet ordre et avec quelques secondes de décalage qui ne pourraient passer inaperçues. Gemma la Farouche ne manque pas de le remarquer malgré ses airs de fille qui joue l'indifférence; je reprends la parole alors qu'elle est sur le point de me faire remarquer quel mufle je suis, comme à chaque fois qu'on se croise. « Histoire de me pardonner, tu te laisseras bien tenter par un Sex on the Beach ? » Sourire gravé indéfiniment sur mes lèvres, je hausse un sourcil pour ponctuer ma proposition lourde de symbolique, plonge la malice de mon regard dans le sien qu'elle vient de découvrir de ses lunettes.

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MessageSujet: Re: Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA) END. Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA)   END. Empty27.03.12 12:58
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« Chérie tu devrais sortir... » Je relevais la tête de mon livre en voyant ma grand-mère à la porte. Je soupirai avant de me lever du fauteuil dans la véranda. Elle n'aimait pas que je reste enfermée dans la maison à ressasser tout ce qui venait de se produire. Elle n'avait pas tout à fait tort... Je passais à ses côtés en faisant un fin sourire avant de monter les escaliers pour accéder à ma chambre. Je savais exactement où je voulais aller: à la plage. A cette heure ci les touristes n'y serait pas, pour eux trop de chaleur et ils seraient transformés en limaces qui ne voudraient plus bouger. Ainsi, je pourrais aller pourquoi pas nager ou continuer de lire sur le sable fin. Je ne serai déranger par personne et rien que cette pensée me faisait sourire. J'enfilais mon maillot de bain deux pièces turquoises, mon ventre arrondi ne se voyait pas encore fort heureusement. Je l'aimai tellement ce maillot de bain que de m'en séparer ne serait-ce quelques mois allait être dur. Je mis par dessus un tee shirt et un short avant d'enfiler mes tongs et de prendre mon sac de plage. J'avais tout simplement horreur qu'il y ait du sable dans mes autres sacs qui me servaient par exemple à aller au travail. Je descendis les marches avant de mettre mes lunettes de soleil sur le nez en déclarant à ma grand-mère qui avait commencé à arroser ses plantes vertes: « Je reviendrai vers dix-huit heures je pense. » Puis je ferma la porte avant de marcher en direction de l'océan. Il m'avait fallu à peine cinq minutes par un raccourci pour atteindre mon but. C'était ça qui était bien d'habiter sur une île: à quelques mètres on pouvait facilement se vider la tête en allant à la plage. J'avais raison: en arrivant, il n'y avait personne à part un petit couple d'octogénaire qui se promenait main dans la main. Je les enviais. Je mis ma serviette sur le sable avant d'enlever mon tee-shirt et mon short et de m'asseoir et prenant ma crème solaire. J'avais beau être une habituée de l'île, les coups de soleil je pouvais en attraper facilement. Je sortis mon livre de cuisine pour réfléchir à des nouvelles recettes. J'adorai en mélanger certaines pour donner un résultat plus qu'extraordinaire. Le soleil me chauffait la peau et a peine avais-je eu le temps d'écrire quelques notes sur la page qu'un drame se passa.

Drame était certes un mot trop fort, mais quand j'entendis cette voix je me dis que finalement je n'aurai pas du sortir de chez moi. L'ignorance. Oui il fallait que je l'ignore c'était la meilleure chose à faire. Concentration sur mes lignes et sur le bruit de l'océan et de l'écume et tout irait bien. Voilà qu'il s'installait, il ne fallait pas que je montre mon agacement. Les lunettes de soleil aidaient particulièrement. Il était trop près. J'aimais pas ça. Je n'avais pas de problème avec les hommes mais lui c'était autre chose qu'un homme... Quel pot de colle! Dès le premier jour où on s'était croisé il faisait tout pour me mettre dans son lit et j'avais beau refusé il s'accrochait telle une moule à son rocher. Comparaison pas très flatteuse mais qui lui correspondait très bien. Faisait comme si de rien n'était, je regardai le ciel. Aucun nuage à l'horizon, il faut dire ce n'était pas encore la saison des pluies. Cette pensée faillit me faire rire, je pensais déjà à cet imbécile apeuré par le premier cyclone de la saison dans quelques mois. Peut-être que là ses pulsions baisseraient rapidement! Son air de voyeur commençait à m'agacer. J'enlevais mes lunettes avant de coller mon regard dans le sien, les sourcils froncés. Je n'étais pas choquée par ce qu'il venait de déclarer, mais je ne l'appréciais pas particulièrement. « Dis donc si tu ne sais pas t'y faire à la chaleur de l'île il y a un moyen: la douche froide tu connais? » J'avais dis cela d'une voix cassante. Non mais un sex on the beach on aurait vraiment tout entendu. J'en avais déjà entendu mais ça c'était dans le top cinq et le numéro un sans conteste. « Quand est-ce que tu comprendras que c'est non? Tu es persévérant. » Je sortis ma bouteille d'eau avant de la déboucher et d'en boire quelques gorgées. C'est vrai qu'il faisait chaud, plus de trente degrés. J'étais en train de me poser la question pourquoi je me perdais mon temps à parler avec lui, cela lui donnerait que de l'espoir non? Je vis encore son regard parcourir mon corps et je soupira, exaspéré. « Tes yeux ailleurs t'as compris? Tu veux une baffe pour que ça rentre dans ta tête de pîaf?! »
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Aidan Caulfield
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MessageSujet: Re: Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA) END. Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA)   END. Empty27.03.12 14:01






« Du calme, Gemma, je ne fais que te proposer une boisson. » Mes sourcils se haussent et un air atrocement enfantin se peint sur mes traits, comme si j'avais encore l'espoir de lui faire gober que je n'avais fait aucune allusion déplacée en prononçant le nom équivoque de ce cocktail, avant que mon sourire ne reprenne sa place de maître sur mes lèvres. J'étais persuadé qu'elle regrettait de m'avoir confié comment elle s'appelait à notre première rencontre, il y a sept mois de ça, encore insouciante et sympathique à mon égard, tout comme elle devait se mordre les doigts de ne m'avoir que serait-ce calculé. Aussi, je prenais un plaisir non dissimulé à répéter ces deux syllabes, bien trop souvent pour qu'on puisse penser qu'il ne s'agit que d'une habitude chez moi. Je répétais encore et encore son prénom lorsqu'elle était auprès de moi - ou plutôt que j'étais auprès d'elle -, en ponctuais mes phrases et mes sourires, comme si le prononcer nous rapprochait à chaque fois un peu plus, nous rendait plus intime, à son grand désarroi. « Et puis, tu sais, la chaleur de l'Île ne me dérange pas. Les peaux moites, les respirations lourdes, j'ai l'habitude. Enfin, si tu tiens tout de même à me faire découvrir ta douche, je suis ton homme, entendons-nous. » Mon sourire perd un peu de son angélisme au profit de la malice que je ne cherche plus à dissimuler, ayant compris, à force, qu'elle n'était pas ce genre de fille naïve et influençable auquel je m'attendais lorsque je l'avais abordé la toute première fois. Pas de chance, loin de me décourager, cela rajoutait un peu de piquant et d'enjeu, et j'étais bien décidé de m'en amuser jusqu'à ce qu'elle cède et finisse dans mon lit, comme toutes les autres. Bref, mon sourire ne laisse plus aucun doute sur mes intentions, mais je prends soin de le détourner vers l'océan, précaution de routine ; elle avait toujours plus de difficulté à me gifler lorsque je ne lui faisais pas directement face. Je remonte mes jambes contre moi et les entoure de mes bras, saisissant mes poignets de mes mains. Mes doigts s'agrippent au bracelet typiquement local qui entoure l'un d'eux et je me mets à jouer avec, écoutant sa réplique, sans vraiment y prêter attention puisque je la connais par cœur : non, laisse tomber, ça ne m'intéresse pas, arrête, enlève tes mains ou j'appelle les flics !, la même rengaine, toujours et encore. Je ne la coupe pas pour autant, gentleman que je suis, préférant laisser mes songes m'occuper l'esprit. Jouer avec le bracelet, comme souvent je le fais, incapable de garder mes mains immobiles ou sans quelque chose à triturer, m'a fait repenser aux premières semaines que j'avais passées ici. La construction de l'hôtel n'était encore qu'au stade des plans et des mesures, aussi, je n'avais pas eu grand chose à faire encore, sinon m'entretenir une fois de temps en temps avec mon architecte. Les premiers moments passés au Vanatu furent donc de simples moments de détente, grand bonheur pour mon petit frère, n'aspirant qu'à ça. Il y a avait eu les rencontres des gens importants de l'Ile - si bien même ces pêcheurs et simples "anciens" pouvaient être considérés comme tels-, ou encore les visites des plus jolis lieux à la ronde, ce qui m'avait permis de me rendre compte que CJ n'avait pas menti quand elle me parlait de cet "endroit magnifique". J'en avais vu, des lieux, des pays, des plages, et pourtant rien ne ressemblait à l'archipel du Vanatu. Enfin, bref, je repensais au marché dominical où j'avais acheté, une fois n'est pas coutume, l'artisanat d'un type du coin, sous la forme du bracelet tressé que je tripote. Ce souvenir, couplé à l'adjectif que Gemma prononce à l'instant pour me décrire, me fait revenir sur Terre, ravivant encore une fois le sourire que je lui adresse à nouveau et qui, je le sais, l'agace par sa résistance. « Persévérant et altruiste par-dessus tout. Tu crois que le type du bar de la plage va faire son chiffre d'affaire rien qu'avec ces deux petits vieux ? Je me préoccupe de l'économie locale, vois-tu ! » Altruiste, je manque de ricaner moi-même, l'idée que je me préoccupe de l'économie locale ne m'aide pas davantage. Alors que je marque un temps d'arrêt et que mon regard lorgne presque sans que je m'en rende compte sur ses courbes gracieuses, je songe que d'ici quelques mois, je serai l'économie locale et le type aura mis la clé sous la porte, sans le moindre doute. Je n'ai pas le temps de réfléchir d'avantage que le soupir de la jolie blonde et son rappel à l'ordre me font reprendre toute mon attention. Une seconde passe, mon visage reste impassible, mon sourire intact, mon regard malicieux. « Cette agressivité est bien le signe que tu as besoin d'un remontant, ce soleil qui tape, c'est nocif, tu sais. D'ailleurs, regarde comme ta peau est déshydratée ici... » Mes doigts se portent sur le haut de son nombril; tout en douceur, même si le geste est rapide car je sais que je ne vais pas pouvoir m'en tirer comme ça.
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MessageSujet: Re: Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA) END. Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA)   END. Empty27.03.12 18:34
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Et en plus il se moquait de moi? Je savais très bien ce qu'il insinuait et voilà qu'il me décrétait que c'était juste pour m'offrir une boisson. Qui aurait gobé un mensonge pareil? Sans doute une tête de linotte qui n'avait pas toute sa tête et qui ne comprenait rien! Moi je ne l'étais pas et je le toisais du regard l'air de dire: Prends moi pour une imbécile! Puis de toute manière même si j'avais voulu boire un cocktail c'était hors de question, j'étais enceinte et l'alcool était formellement interdit. De toute manière je n'étais pas une grande buveuse d'alcool, en soirée uniquement et souvent cela ne dépassait pas un verre. On aurait pu croire qu'avec une adolescence loin d'être facile, j'aurai pris de ces cuites et bien pas du tout: le fait d'avoir ma grand-mère avec moi et qu'elle m'inculque ses valeurs m'avaient apaisé. J'avais beau essayé de ne pas y faire attention, il était toujours aussi collant et croyait vraiment qu'un jour il me mettrait dans son lit. Non. Je n'étais pas le genre de fille qui passait d'un homme à un autre. On aurait pu croire que le fait que je souffrais à cause de Nolan était l'excuse pour coucher avec Aidan mais non. Je me détesterais si je faisais ça et puis franchement en ce moment j'avais autre chose à faire que de coucher avec le premier connard venu. J'étais enceinte et maintenant je devais penser pour deux. Le fait d'avoir une future confrontation avec Nolan me stressait et me faisait peur. Qu'est ce qu'il dirait? Qu'est ce qu'on ferait? C'était l'avenir qui allait se jouer et j'étais complétement terroriser. J'étais venue ici pour faire le vide et je me retrouvais avec un pot de colle et ses allusions sexuelles. Lui faire découvrir ma douche? Non mais il prenait vraiment ses désirs pour des réalités? Je ne souriais pas, pas même une mimique, rien le néant: « Le jour où tu seras sous ma douche, c'est parce que tu t'es incrusté chez moi par la fenêtre, et je te préviens que ce serait le dernier objet que tu verrais car je te noierais. » J'avais froncé les sourcils. J'étais en train de me demander comment les filles pouvaient se faire avoir avec des paroles pareilles? Non mais il fallait être vraiment être idiote pour trouver ça charmant! C'était obscène et le pire c'était qu'il avait terriblement confiance en lui et en son charme. Etais-je la première à lui dire non? Si c'était le cas que l'on me décerne la Palme d'Or!

Je regardais au loin, l'océan et l'horizon. J'essayais d'apaiser mon esprit en fermant les yeux après avoir mis mes lunettes de soleil sur la tête et de penser à quelque chose de positif et serein. Le bruit de l'océan commençait à m'apaiser quand il a fallu qui l'a rouvre de nouveau. Je devrais me lever et partir en le plantant sur le sable. Pourquoi je ne le faisais pas? Simplement car il allait me suivre et que je n'avais pas envie qu'il sache où j'habitais il serait bien capable de venir m'harceler dans ma propre maison et je n'avais pas envie de donner une ambiance stressante et pesante à ma grand-mère. J'ouvris les yeux avant de les rouler d'un air exaspéré en me mordant la lèvre inférieure de mes dents. « Le bar a toujours des difficultés à marcher en milieu d'après-midi et tu sais pourquoi? Parce que les touristes se sentent trop achevé par la chaleur. Puis aussi car des crétins comme toi qui jugent sans savoir les faire courir à leur perte. » Je remis une mèche de cheveux derrière mon oreille avant de mettre de nouveau mes lunettes de soleil sur le nez. Le soleil tapait assez fort et je sentais ma peau chauffée. Ici au moins, il n'y avait pas le soucis de ne pas bronzer. Nous, les habitants locaux on avait souvent la peau hélée. Un pépin vient à mon bien être de chaleur quand il me toucha la peau, d'un geste rapide, un réflexe comme pour écraser un moustique suceur de sang, je le frappa de ma main gauche. « Non mais oh, qui t'as dit que t'avais le droit de me toucher? » Il avait beau avoir voulu être rapide, je l'avais été plus que lui. J'avais de sacrés réflexes. Je ne voulais pas en plus qu'il touche cette partie de mon corps, non pas en ce moment. « D'ailleurs j'ai déjà un remontant, l'eau me suffit amplement. » Fis-je en lui montrant ma bouteille en plastique posée à côté de ma serviette. « Tes efforts sont vains, laisse tomber avant de te faire du mal. » Finis-je avec un sourire au coin des lèvres.
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Aidan Caulfield
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Sa réaction, si prévisible que je ne pourrais m'en offusquer ou m'en plaindre, ne se fait pas attendre; sa main a vite fait de venir une petite frappe sèche la mienne, que je retire, laissant échapper un petit rire, à la lisière du moqueur. Je me plonge dans son regard qui m'envoie des éclairs alors qu'elle me sermonne, hausse un sourcil, reprend mon sérieux - si bien même je pouvais le faire, avec ce sourire qui ne quittait pas mes lèvres. « Et bien, si tu es aussi réactive dans un lit que tu l'as été maintenant, ne t'attends pas à ce que je laisse tomber de sitôt. » Je détourne finalement la tête vers l'océan, mes yeux se plissant à cause de la lumière du soleil éclipsant quelque peu mon sourire. « Ne t'en fais pas pour moi, je ne me ferai pas de mal... » Ma main se saisit à nouveau du poignet de l'autre, j'encercle mes jambes repliées alors que je me penche un peu plus vers elles, mon regard balayant l'horizon turquoise. Si j'avais toujours été du genre charmeur, pour ne pas dire coureur, auprès de la gent féminine, jamais je ne m'étais montré aussi insistant, pesant que je l'étais envers Gemma. Outre le fait que je n'avais que rarement essuyé de refus, sans prétention quelconque -enfin, si, peut-être un peu prétention tout de même-, j'agissais habituellement avec plus de finesse, de subtilité, préférant me servir d'une fausse galanterie pour arriver à mes fins plutôt que d'avoir à batailler, tel que je le faisais à présent, ou tout simplement, laisser tomber bien avant d'avoir à fournir un effort quelque peu conséquent. Si ce petit manège m'avait tout d'abord semblé attrayant et drôle à entreprendre, je pouvais tout de même sentir une petite pointe d'agacement venir animer mon esprit à chacun de ses refus, bien qu'elle ne soit pas encore assez importante pour que mon sourire et ma malice en pâtissent. Je pourrais laisser tomber, comme elle me l'avait conseillé à l'instant, c'est bien vrai, seulement, à ce stade de ce jeu qui n'amuse que moi, mon égo ne me le pardonnerait pas. Aussi, j'étais presque obligé de continuer sur cette lancée, quitte à agir avec un peu trop d'abus, comme je l'avais fait avec cette caresse sur sa peau, alors que je savais pertinemment qu'elle n'allait pas l'accepter. Je songe brièvement à la complexité de certaines de mes réactions, je pouvais m'acharner sur certaines choses sans importance, au final, et abdiquer devant des causes auxquelles je tiens pourtant. Mon regard se porte à ce même instant sur le couple d'octogénaires, qui vient de quitter le bar et s'en éloigne en longeant la limite de l'eau; cette pensée et cette image de deux vieux amants qui se tiennent encore la main après tant d'années, s'imbriquant l'une dans l'autre, ne peuvent que me renvoyer au souvenir de CJ. Mon sourire pâtit, sans que le soleil ne puisse plus en être accusé puisque j'ai baissé les yeux vers le sol, porté bien trop loin dans mes songes. J'avais laissé tomber la bataille avec elle et, malgré les sourires charmeurs et les regards plein de vies que j'abordais toujours, je me réveillais chaque matin en me le reprochant; même si, au fond, je savais bien qu'elle aurait été perdue d'avance, j'aurais voulu ne serait-ce que l'engager, tenter ma chance, une dernière chance. Mais ça, bien évidemment, j'étais bien trop fier pour le faire le soir où elle m'avait balancé ses quatre vérités à la figure et le florilège d'insultes qui les accompagnait, préférant lever les yeux au ciel face à ses larmes, rester muet devant ses reproches, sourire distraitement alors qu'elle quittait notre appartement.

Mes yeux s'égarent à nouveau sur la ligne d'horizon, mes pensées continuent leur course folle avant que je ne me rappelle que je ne suis pas seul. L'instant de silence n'a dû duré que quelques secondes, si j'en juge par la distance qu'on parcourut les deux petits vieux, quoiqu'ils ne soient pas d'une rapidité fulgurante; cependant, mon sourire a bien disparu. Je m'attèle à en sculpter un nouveau encore plus radieux lorsque je reporte mon attention sur la jeune femme à mes côtés, comme si de rien n'était. « ... Enfin, sauf si ça t'excite, bien sûr. » Un sourcil haussé, fossettes creusées et regard reprenant toute sa malice, ma main se glisse dans mes cheveux pour se saisir de mes lunettes de soleil avant que je ne me laisse tomber en arrière, m'allongeant dans le sable brûlant avec un petit râle de bonheur, tout à fait exagéré - autant pour agacer la jeune femme que pour effacer une fois pour toute trace du désarroi qui m'avait désarmé, ces quelques secondes plus tôt. « Allez, ne t'énerve pas. Je ne comprends pas, tu es jeune, plutôt jolie avec ton genre fille sage et tu vis sur une île paradisiaque. » Un bras levé au-dessus de mon visage pour protéger mon regard du soleil, je tourne légèrement la tête en sa direction pour lui jeter un petit regard, avant que mes yeux ne se ferment et mes mains ne viennent se croiser sur mon torse. « Tu as tout pour plaire et je ne fais que de te proposer un peu d'amusement en plus. Pourquoi tu fais ta mijaurée ? »


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MessageSujet: Re: Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA) END. Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA)   END. Empty30.03.12 17:42
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Je me demandais ce qui m'empêchait de le frapper. Il était énervant, agaçant, chiant, pénible. Bref, c'était un crétin qui ne comprenait pas que jamais au grand jamais il ne m'aurait dans son lit. Il croyait que j'étais quoi? Un trophée de chasse? Je n'avais qu'à me lever et le planter là, sauf qu'on m'avait appris les bonnes manières et je préférais qu'il comprenne une bonne fois pour toute qu'il ne m'aurait jamais. Ca allait être dur, car il était assez déterminé comme type. Tiens, j'aurai bien aimé que Nolan soit là cela lui aurait calmé les idées... ou pas. Car je ne savais plus trop où en était notre relation, est-ce qu'on était toujours un couple où l'avait-on jamais été? Cela n'arrêtait pas de naviguer dans ma tête et je ne trouvais jamais la réponse. Il faudrait que je demande au principal intéressé, et je refusais de le voir. Je me compliquais décidément la vie. J'avais les yeux rivés vers le ciel, je les fermais un instant, en écoutant le bruit de la mer. C'était bien le silence, enfin jusqu'à ce qu'il ouvre sa bouche pour se mettre à parler. Il comptait pourrir ma journée définitivement c'était sûr. « Tu peux pas aller chercher une fille facile pour satisfaire tes désirs? Je pourrais enfin avoir la paix et toi tu pourras coucher avec une fille sans intérêt. » Je n'avais pas tout à fait tort, je me demandais pourquoi il s'accrochait tant à moi comme ça. Peut-être l'avais-je blessé dans son égo, cela serait marrant... Il n'avait pas du apprécié la première fois qu'on s'est rencontré quand il m'a fait des avances et que j'ai décliné l'invitation avec politesse avant de m'en aller. Oui je l'avais planté comme si c'était n'importe qui et je ne m'en portais pas plus mal, mais là je commençais un peu à en avoir marre. Sept mois qu'il me courrait après et combien de filles étaient passées dans son lit entre temps? Beaucoup trop. Cela ne m'étonnerait même pas qu'il sorte le grand jeu à une touriste, qu'il couche avec elle et que le lendemain il parte en faisant comme si de rien n'était. C'était le genre d'individu qui m'horripilait, alors coucher avec lui, ce serait un acte complétement désespéré ou alors il faudrait vraiment que je suis anéantie et saoule et cela n'arriverait pas puisque plus d'alcool pour la future maman que j'étais. Et si le coup de la grossesse ça le faisait fuir? Hum, vu son côté crétin il serait capable de trouver un défi quand même et qualifierait cela d'exploit.

Un silence était venu se creuser et j'étais bien contente! Le soleil était parfait, il chauffait ma peau et je pouvais enfin respirer à un air de détente. Enfin ce fut encore de courte durée. J'avais envie que sa bouche se ferme définitivement qu'il arrête de parler qu'il arrête de dire un plein de bêtises. Franchement, dire que des filles trouvaient ça excitante, je commençais à me demander dans quel monde je vivais! Je me réinstalla correctement avant de lui lancer un regard en coin. « Au contraire, que tu te fasses mal me rendrais la plus heureuse du monde, et même que je t'achèverai. » Si j'avais eu des éclairs dans les yeux, il aurait été mort foudroyé en l'espace de quelques secondes. Je me levai quand il me demanda pourquoi j'étais aussi mijaurée. Non mais c'était assez drôle quand même. « Alors attends, parce que je ne veux pas coucher avec toi, que je ne suis pas le genre de fille à coucher avec un garçon en un claquement de doigts je fais ma mijaurée? Dis-moi, ça t'apporte quoi de coucher avec autant de filles? Tu dois avoir un sacré problème social! » De l'eau. De l'eau. Je pris la direction rapide de la mer pour aller nager quelques minutes. Peut-être qu'il sera parti? Ce serait tellement bien. En tout ca au contact de l'océan je sentais enfin les tensions s'apaisées. J'aimais nager depuis que j'étais toute petite et je comptais bien en profiter un peu. Pourtant je sentais toujours son regard sur moi et cela m'agaçait. Je priais le ciel qu'il parte, oh oui loin loin où qu'un requin sorte de la mer et aille l'avaler tout cru. Hum, on ne voyait jamais ça dans la vraie vie, il ne fallait pas exagérer. Au bout de quinze minutes je sortis de l'eau avant de rejoindre la serviette. Même ce bain ne m'avait pas apaisé, mais j'essayais de penser à autre chose. Arrivée sur ma serviette, je m'assis en tailleur avant de prendre mon livre de cuisine. « Je suis à deux doigts de vouloir te castrer, alors un mot et t'es mort. » Fis-je en ouvrant à la page où je m'étais arrêtée. J'avais de l'espoir qu'il se taise, mais après tout l'espoir faisait vivre non?
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Aidan Caulfield
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MessageSujet: Re: Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA) END. Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA)   END. Empty30.03.12 19:56





Bien sûr que j'aurais pu aller chercher une fille facile comme elle le disait si bien; d'ailleurs, si elle pensait que je ne m'étais concentré que sur elle depuis mon arrivée, elle se trompait sur toute la ligne. Si je n'avais pu rester fidèle la seule fille dont j'étais tombé amoureux, comment aurais-je pu l'être envers une jolie blonde croisée au détour d'une soirée, quelques jours après mon arrivée, il y a sept mois de ça ? Ce soir-là, après qu'elle m'ait fait comprendre avec une politesse et un certain tact que je n'ai plus jamais connu depuis qu'elle n'était pas intéressée, j'avais tout bonnement terminé la soirée avec une autre fille, et encore un autre d'ailleurs, histoire de panser cette toute petite plaie qui avait tout de même égratigné mon égo. Seulement, elle était bien plus intéressante que les autres, sans que sa personne ne m'inspire autre chose qu'un simple attrait physique pour autant -même si elle était moins "facile", elle n'était pas moins cruche que toutes les autres. Une lubie, peut-être une envie de défi pour casser un peu la monotonie ? Peu importe la raison, mais chacun de ses refus me donnait, en contradiction totale, toujours plus de détermination. J'allais l'avoir à l'usure, si elle ne retrouvait pas d'elle même la raison en retirant ce balai de cette certaine partie de son anatomie, ma foi forte intéressante à mes yeux. D'ailleurs, ces derniers ont vite fait de se rouvrir et de venir se poser à ce même endroit lorsqu'elle se lève. Je demande un instant si elle compte s'en aller, lassée de m'entendre lui débiter ânerie sur ânerie, répliquer à chacune de ces piques avec cette aisance qui devait l'énerver au plus haut point. Cependant, je n'y accorde que peu d'intérêt; si j'adorais venir la déranger dès que je la croisais et avais un peu de temps libre à m'accorder, comme cet après-midi par exemple, je n'en étais pas pour autant arrivé au point où j'allais me coller à elle et la suivre, peu importe où elle aille, si elle s'en allait, et bien, ce n'était que partie remise; l'île était suffisamment petite pour qu'on se recroise bientôt, à son grand malheur. Quoique, peut-être bien que ce coup-là serait celui qui la ferait flancher...

Je n'ai pas le temps de peser le pour et le contre de l'idée de la suivre comme un détraqué sexuel dans une banlieue morose au milieu de la nuit que je comprends qu'elle n'a pas dans l'idée de quitter les lieux, sinon pour aller rejoindre l'eau turquoise, comme elle le fait après une dernière pique. Des problèmes sociaux... À nouveau, je garde mes pensées pour moi, mais sors de mon silence pour laisser s'échapper un éclat de rire de mes lèvres. Et puis quoi encore ? Je la suis du regard en me redressant sur mes coudes, alors qu'elle s'éloigne en direction de l'eau, l'air franchement en pétard malgré les efforts qu'elle doit faire pour ne pas laisser paraître cet état qui me fait jubiler à chaque fois. J'hésite à la suivre, cette fois-ci pas seulement pas intérêt, mais parce que se baigner par une telle chaleur est bel et bien tentant; cependant, le peu de bon sens que je garde avec elle me dicte qu'ôter mes vêtements à ce moment précis pourrait être très mal vu par un jury dans un procès pour harcèlement. De nous deux, j'étais probablement le moins dérangé; même si j'étais, c'est vrai, plutôt atypique dans ma manière d'aborder la vie et toutes les expériences, disons charnelles que je pouvais connaître, ses propres réactions n'étaient pas moins étranges à mes yeux. Elle était jeune, jolie, c'était indéniable, alors que diable pouvait-elle avoir contre le fait d'un peu de détente ? Elle aurait tout le reste de sa vie pour jouer la vieille morue frigide, dès que les formes qu'elle dodeline avant de disparaître dans l'eau auront donné leur démission face aux attaques flasques de l'âge... Je ne parvenais pas à le comprendre, et, dans ma propre conception des choses, son petit discours n'avait pas de valeur. Seulement... Il était peut-être bien là, le problème, si bien même j'en avais un ; mes songes retournent d'instinct à CJ, encore une fois. Mon sourire disparait, une nouvelle fois, sans pour autant que j'aie du soucis à me faire de l'image que je projette puisque Gemma nage vers le large à présent et que la plage est toujours aussi déserte. Je repense à tous ces reproches qu'elle m'avait adressé, bien plus justes que je ne l'avais laissé entendre, à toutes ces constatations qu'elle avait tiré de mes agissements. Si Gemma me faisait rire en évoquant un problème social qui me poussait à me montrer si coureur de jupons, l'entendre de la bouche d'un être qu'on aime est une autre paire de manches.

Un ange passe avant qu'une mouette ne ricane de l'air stupide que je dois avoir à cet instant - c'est du moins ce que j'imagine en la personnifiant alors qu'elle ne fait que tourner autour du secteur à la recherche d'un poisson à déguster. Je la suis des yeux en me laissant retomber en arrière, retrouvant mon sourire, comme si cette idée avait suffi à chasser ces bribes de morosité qui s'emparaient de moi. Ce n'était pas mon genre de me morfondre, finalement, et encore moins pour une fille, tant il y en avait d'autres avec lesquelles s'amuser. D'ailleurs, quand on parle du loup... Une ombre qui vient obstruer la caresse brûlante du soleil sur mon visage m'indique que la jolie blonde a terminé sa petite vidange-de-nerfs et est de retour à mes côtés. J'ouvre les yeux pour découvrir sa peau ruisselante qui donne un nouveau élan à mon inspiration; cependant, elle avorte une fabuleuse réplique en m'intimant sèchement le silence. Une fois n'est pas coutume, je laisse tomber mon attaque face à sa défensive, et, encore moins habituel, je rends mon sourire bien plus discret alors que je l'observe quelques secondes se plonger dans son bouquin, la mine tendue. « C'est bon, je ne vais pas plus t'énerver. » Elle reste impassible, mais j'ai bien vu son regard se figer dans sa lecture. Je ne prends pas la peine de le souligner pour autant, préférant me tenir à ce que je viens de lui confier en me relevant, avec un peu de peine au vu de la chaleur qui rend tout mouvement bien pénible. Je m'étire brièvement, jette un regard vers l'océan avant d'enfiler mes lunettes de soleil et de m'éloigner, un simple geste de la main auquel je suis certain qu'elle ne répondra pas plus tard. Je prends la direction du bar de plage ; si elle ne veut pas d'un cocktail, et bien, je ne vais pas m'en priver pour autant. Enfin, ça, c'est ce qu'elle doit s'imaginer, jubilant face à mon retrait, alors que j'ai une tout autre idée en tête, évidemment.

« Jake, tu as toujours ton ukulélé ? » Sourire radieux et pourboire dans la main, j'interpelle le barman qui se presse de lâcher le verre qu'il astique pour sortir l'instrument de sous le comptoir. J'échange quelques phrases avec le jeune homme, des banalités qui n'ont pour but que de faire passer le temps et dissiper toute trace de méfiance de la jeune femme, toujours assise sur sa serviette. Quelques minutes plus tard, à pas de loups, je reprends sa direction, m'arrête à une dizaine de mètres -distance de sécurité minimale, je le crains- avant de grimper sur un vieux tronc qui gît là. « Hé, Gemma ! Je te dédie cette chanson ! » J'ai pris soin de parler bien haut et fort, histoire qu'elle m'entende, tout comme les nouveaux arrivants que j'ai croisé en m'éloignant du bar et même son tenancier. À moitié hilare, j'entreprends de faire résonner les accords de la dite chanson, alors que j'entame ma sérénade. « Giiirls, they want to have fuuun, oh girls just want to have fuuun ! »

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MessageSujet: Re: Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA) END. Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA)   END. Empty30.03.12 20:31
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Le rêve absolu quand il se lève et qu'il s'en va. Mon dieu, c'était incroyable comment il avait lâché aussi vite cette fois-ci et d'un côté je ne plaignais pas. Sourire triomphant sur mes lèvres, je replongeais mon nez dans mon livre de pâtisserie. J'allais pouvoir enfin savourer tranquillement le silence qui allait s'offrir à moi et rentrer de très bonne humeur. Dire que quelques minutes auparavant je pensais claquer la porte de la maison hystérique et que là, il n'y avait plus rien pour me mettre d'humeur exécrable! Le rêve! Le rêve. « Gemma gagne encore le match! » Murmurais-je entre mes lèvres avec sourire en coin, les nerfs redescendant petit à petit. J'aurai pu en hurler de joie. Il n'y avait plus que moi, mon livre et le soleil. Bref, un moment parfait. Je me rallongeais sur ma serviette, sur le ventre, afin de lire tranquillement. Je jouais avec mon bracelet, profitant de chaque minute. N'empêche, j'avais peut-être été un peu fort en lui déclarant qu'il avait un problème social. Je me demandais si c'était ça qui l'avait fait fuir. Je n'avais pas voulu être méchante, mais quand on vous collait depuis sept mois, à force vous avez juste envie que cela se termine. Il ne fallait pas que je culpabilise, après tout, il l'avait cherché, il semait ce qu'il récoltait. Je l'avais bien prévenu il y a sept mois que je n'étais pas ce genre de fille et que je n'étais pas intéressée. Il n'avait rien voulu entendre et chaque fois que l'on se croisait il remettait ça. C'était comme une sorte de piège et pour une fois j'avais réussi à couper la corde dans laquelle je m'étais emmêlée. Non je ne serais pas la ravissante petite lapine pour le chasseur. Je soufflais tout doucement avant de me redresser et de boire quelques gorgées d'eau. Consultant l'heure, je me disais que je ne resterais pas plus d'une heure, je voyais au loin les touristes commençant à arriver pour prendre le soleil et je détestais me sentir oppressée par cet amas de gens. Je m'étais remis confortablement quand il se produisit une scène pour le moins inattendu.

Alors que j'étais en train de lire une recette de cupcake qu'il faudrait que je tente, j'entendis la voix de Aidan. Par un réflexe stupide, je laissa tomber ma tête contre mon livre, fermant les yeux et murmurant d'une voix: « je rêve, dites moi que je rêve. » Et voilà qu'il se mit à chanter en jouant du Ukulélé. Non. Non. Non. Je me leva d'un bond en fermant mon livre et le jetant dans mon sac, avant de prendre la direction de ce pseudo-chanteur. Je n'avais que quelques mètres à faire, et pourtant j'avais l'impression que cela faisait des kilomètres. Des touristes nous regardait, curieux. Non ce n'était pas une pièce de théâtre, même si j'aurai préféré au fond de moi. Je comblais les pas avant de le regarder tandis qu'il se marrait. « Mais t'as quoi dans la tête? Un cerveau de mollusque? » Fis-je. Oui cela aurait pu être drôle, si c'était quelqu'un d'autre, mais pas lui. Il croyait peut-être que j'allais vers lui en disant: ''c'est trop mignon, et si on allait dans ta chambre?'', non mais c'était que rien ne l'arrêtait celui-là. Je pris une profonde respiration. Il ne fallait surtout pas que je m'énerve, bien que c'était déjà trop tard. J'enlevais mes lunettes de soleil, pour qu'il voit mes yeux. « Il va falloir que tu te mettes dans la tête que jamais, jamais je ne ferai parti de ton palmarès. Je suis du genre fidèle tu vois le tableau? » fidèle à quoi? Je m'étais fait avoir comme une débutante, tombée dans les bras d'un homme que je trouvais tout à fait charmant, je trouvais un matin sa femme venue passer des vacances. Pourtant je me raccrochais à un espoir minim' en me disant que peut-être j'avais toujours une chance. « Et tu as des fantasmes bizarres pour que tu veuilles te taper une femme enceinte! » J'avais lancé la pierre. Peut-être que ça allait le stopper, j'espérais bien. Sinon, je ne savais plus quoi faire, je serai condamnée à ce qu'il me poursuive toute ma vie. Je ne le supporterai pas. La culpabilité avait pris le dessus et je soupirais un moment avant de reprendre la parole: « Maintenant je m'excuse de t'avoir traité de mollusque, et aussi d'avoir dis que tu avais un problème social. Va rendre le Ukulélé au barman, il en aura besoin pour sa soirée de ce soir. » Finis-je avant de retourner près de ma serviette. J'étais fatiguée, toute cette dose de tensions m'avaient éreinté. Finalement, cela n'avait pas été une bonne idée de sortir prendre l'air. Merci grand-mère, si j'étais restée dans la véranda rien de tout ça ne se serait déroulé.
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MessageSujet: Re: Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA) END. Si le sable est fin, l'homme l'est un peu moins. (GEMMA)   END. Empty04.04.12 22:32






J'ai agi une nouvelle fois en manque de toute finesse ou suavité ; pourtant, le rire qui vient saccader les paroles de la chanson que j'ai entamée est tout ce qu'il y a le plus de franc et naturel, comme si, au fond, je me fichais bien de flinguer une bonne fois pour toute mes chances, aussi minimes et superficielles soient-elles, d'arriver à mes fins avec elle en me comportant comme un tel guignol. En fin de compte, je ne devais plus tellement en avoir envie, convaincu par l'ouragan de vents que j'avais déjà encaissés que qu'il s'agissait d'une peine perdue; par contre, ses réactions et son agacement m'amusaient de plus en plus, comme je le constate lorsque je la vois se lever et s'approcher de moi, un air furibond collé au visage. Je n'arrive même pas à entamer un couplet qu'elle est déjà face à moi, alors que je suis redescendu de ma scène improvisée, faisant quelques pas en arrière pour laisser le tronc mort jouer un rôle de barrière de sécurité. « Et bien, je progresse on dirait, il y a quelques semaines j'étais encore totalement écervelé à tes yeux, si mes souvenirs sont bons... » J'accompagne ma réplique, prononcée à demi-ton, du dernier accord que je laisse mes doigts jouer sur les cordes du ukulélé avant que je ne saisisse le manche de celui-ci d'une seule main pour le laisser pendre le long de mon corps. À tout prendre, je préférais avoir au moins une main de libre pour me protéger d'une quelconque attaque, plus que prévisible. Elle ne réagit pas, franchement énervée, se contente de poursuivre sur le même ton, à la limite du outré. Fidèle ? Je hausse un sourcil et m'apprête à lui faire remarquer que je ne l'ai jamais vue avec qui que ce soit, sinon le balai qu'elle garde avec ténacité dans un certain endroit de son anatomie, lorsque l'attaque que j'attendais arrive finalement. Enfin, l'attaque que j'attendais - disons plutôt une attaque verbale, et non pas physique telle que je l'attendais. Mon rire s'arrête, pour le coup, lorsqu'elle évoque mon fantasme de coucher avec une femme enceinte, toutefois, un sourire radieux prend bien vite la relève, alors que ce bref éclat de surprise que sa réplique a eu le mérite d'allumer dans mes yeux. Enceinte... Elle devait vraiment être à bout d'arguments convaincants pour inventer un bobard tel que celui-ci. Je m'apprête à lui faire part de ce commentaire qui n'a pas mis plus de quelques fractions à se former dans ma tête, qu'elle reprend la parole, une fois de plus... Pour s'excuser, contre toute attente. Si elle comptait me couper le sifflet avec son histoire de grossesse, elle s'était bien trompée; ce sont ces dernières paroles qui ont le mérite de faire perdre de sa valeur à mon sourire et de la malice à mon regard, au profit d'une forme d'incompréhension, d'égarement. Il faut dire qu'en sept mois, c'est bien la première fois qu'elle me parle aussi doucement, même si je sens là-dessous l'exaspération qu'elle tente de calmer. J'en reste surpris, alors qu'elle s'éloigne de moi une nouvelle fois, je reprends l'instrument de musique entre mes mains pour faire résonner distraitement les cordes.


« Le type qui joue de la musique sur la plage, ça fait toujours son petit effet, et puis, c'est moins cliché que de la part d'un barman, crois-en mon expérience. » Pour illustrer mes propos, j'entame à nouveau les quelques accords de la même chanson qu'il y a quelques minutes, à peine me suis-je laisser retomber au sol, juste à côté d'elle, ma ténacité renforcée par la dernière réplique, presque gentille et totalement inhabituelle de Gemma. S'adoucirait-elle ? Je fixe son son profil qui reste parfaitement impassible, alors que les notes que j'arrache au ukulélé se font volontairement plus fortes, plus audibles, plus agaçantes... Sans pour autant qu'elle réagisse. Je fronce le nez, vient mordre ma lèvre que mon sourire délaisse petit à petit, avant que mon regard ne se perde vaguement dans le sable. Serions-nous de retour à l'étape polie de l'ignorance ? L'amusement y est bien moins grand, je le sais, et pour le coup, je me demande si je vais encore insister bien longtemps. Cependant, je ne suis pas au bout de mes moyens. « Tu sais, Gemma... je marque un temps d'arrêt, autant dans ma prise de parole que dans le mélodie de plus en plus tranquille de l'instrument, que je finis par poser à côté de moi, dans le sable. ... si tu avais inventé un truc, comme, je ne sais pas, que tu étais encore un homme l'année passée ou bien que ton bikini cachait bien des horreurs, peut-être que j'aurais eu un doute, un doute infime, parce que ça pourrait être plausible. » Mon regard revint sur elle, s'arrêtant volontairement quelques secondes à la hauteur de son ventre, un sourire aux lèvres. « La seule coincée de ton genre qui est tombée enceinte a eu un fils encore plus célèbre, une prière dédiée à elle et des statues aux quatre coins du pays. » Mon regard remonte... S'arrête sans la moindre gêne à la hauteur de sa poitrine, alors qu'elle vient de tourner la tête en ma direction. Mon sourire se transforme en une espèce de petite moue, croisement d'une grimace et d'une envie de rire. « Et puis, à ce que je sais, les femmes enceintes se reconnaissent rapidement à leur poitrine, mais là... On ne peut pas dire que ce soit franchement fameux. »
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Non finalement, il était un écervelé. Qui aurait agi aussi stupidement? Les touristes qui arrivaient allaient nous regarder comme des bêtes curieuses et c'était la dernière chose que je souhaitais! Je crois qu'au fond de mon âme, il n'arrêterait jamais de me poursuivre jusqu'à ce que je finisse dans son lit. Chose que je m'interdisais de faire. Peut-être qu'ils adoraient avoir un million de filles à ses pieds, mais moi je n'étais pas comme elles. J'avais un minimum de jugeote. Je ne voulais pas dire que toutes celles qui avaient couché avec elle avait un pois chiche à la place du cerveau mais pour tomber dans des plans pareils quand même! J'avais les mains sur mes hanches avec un air furieux sur le visage. C'était rare de me voir aussi en colère, mais il l'avait cherché et avait réveillé le démon qui sommeillait en moi. J'avais juste envie de lui arracher le ukulélé des mains et de le fendre sur sa tête de linotte. Or, ce n'était pas le sien, et je savais que le barman y tenait comme la prunelle de ses yeux et je ne voulais en aucun cas le blesser. « Tu commences à me chauffer franchement là! » Me rendant compte de ce que je venais de dire, et qu'avec sa tête de piaf il pourrait comprendre autre chose, je fronçais les sourcils avant de reprendre la parole: « Je veux dire dans le sens énervé abruti. » Il avait son sourire collé à ses lèvres et moi je soupirais d'exaspération avant de me retourner après lui avoir cracher à la figure qu'il avait de drôle de fantasmes de vouloir se taper une femme enceinte. C'était sorti tout seul et avec ça j'espérais qu'il me lâche enfin. Cependant, j'allais déchanter, car quand je m'étais retournée j'avais bien vu son sourire s'agrandir. Je marchais en direction de ma serviette quand je l'entendis jouer l'ultime note du ukulélé. J'avais envie de m'enterrer vivante, là au moins il ne me chercherait plus et je n'aurai plus le regard des touristes sur moi. Je m'étais assise sur ma serviette, en colère, le sang bouillant dans mes veines. Je jetais mon livre de cuisine au fond de mon sac, alors que d'habitude je le prenais avec soin comme si j'avais peur de l'abimer et j'ouvris ma bouteille d'eau pour en boire quelques gorgées, comme pour éteindre l'incendie de la colère. Je murmurais entre mes lèvres pendant qu'il déclarait que l'instrument de musique pouvait produire son petit effet. « Mets le où je le pense ton instrument. »

J'avais remis mes lunettes de soleil sur le visage, tandis que je rangeais quelques bricoles dans mon sac. Je comptais bien partir et aussi vite que je le pouvais! Or, il était encore là, à croire qu'il était bien décidé à me mettre en pétard pour le reste de la journée. Il était revenu s'installer à côté de moi, et ces paroles provoquèrent en moi une sensation de décharges électriques. J'espérais avoir mal entendu, en tout cas je vis une tête vraiment écœurée. Le pire truc à dire à une fille c'était de faire sous-entendre qu'elle aurait pu être un homme dans le passé. Je le laissais déblatérer son flot de paroles et à chaque fois j'avais envie de le gifler, de le frapper, de le tuer. Remettre en doute ma parole était pire que tout. Je n'avais jamais menti dans ma vie, et le fait qu'il ne veuille même pas croire que ce que je disais... Il était encore plus stupide que ce que je croyais. A la fin de ses dires je lui mis une gifle avec une force que je ne me connaissais même pas. « J'espère qu'elle t'a brisé la mâchoire celle-là! Connard! » Je me levais furieuse, avant de chopper mon sac. « T'es vraiment la pire personne que je puisse connaître! Le numéro un des cons! Félicitations pour ce prix peu fameux! T'es vraiment un salopard! » J'avais presque hurlé à la fin tellement j'étais en colère. Des personnes nous regardait et je m'en moquais éperdument. Il ne fallait pas que je pleure, bien que je sentais ma gorge se nouer. Pourquoi les hormones jouaient toujours des tours? « Tu crois que parce que je ne couche pas avec toi je n'ai aucune vie sexuelle? Non mais arrête de te prendre pour un Dieu du sexe! Si tu couches avec autant de femme c'est que tu as quelque chose à te reprocher! Tu crains, t'es nul et t'es qu'un connard! Tes performances doivent être nulles pour que tu trouves aucune satisfaction nulle part! » J'avais l'impression d'être dans une série télévisée. Je m'en moquais éperdument, il m'avait cherché et il m'avait trouvé. Avant même qu'il ouvre la bouche, je lui remis une baffe en pleine face. « Celle là c'est pour avoir mater ma poitrine pervers! » Fis-je avant de tourner les talons.
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» SILOË Ҩ « J'crois que même dans ma chambre c'est moins l'bordel que dans la tête »
» Hi, I'm your smart but blond little brother ☂ Gemma&Georgie
» Chaque absence a sa justification. PV Gemma Hawkins.